Analyse de la douleur !
Illustration :
Déjà, il faut savoir que je n’avais pas campé depuis la colo ! Au vue de mon grand âge…20 ans et des poussières donc. Tente matelas et sac de couchage tout neufs, sortis directement de Décathlon vers le grand air, ut jettes la tente en l’air et comme par magie , au bout de quelques secondes t’as une maison qui se pose par terre, c’est magique .
Inutile de vous dire que j’ai été moyennement surprise, quand j’ai vu la météo pourrie fixée sur le dessus de la nuit. Puisque je suis une fille chanceuse aussi, il me fallait au moins la pluie pour l’occasion ! ( en plus du vent …froid le vent ) .
Ce n’était ni camping sauvage, ni camping dans un camping . Mais camping dans les Corbières , au fond du grand jardin de la propriété de nos amis, avec plein de copains campeurs autour de moi ! Réunion amicale, musique à fond paella et bonne humeur : un petit monde tout en joie, ou bien comme des indiens tout ce qu’il y a de plus pacifiques ( ben oui cqfd…). Ça c’était pour vous décrire, l’ambiance, avant de vous exposer mon analyse très personnelle d’une certaine douleur.
Il est à peu près 2h du matin, la fête bat son plein , il fait froid , il pleut , mais c’est pas grave nous festoyons dans une bergerie prévue à cet effet. Les joies du camping, c’est pour après, quand t’as très mal à la tête .
Sauf, qu’un certain grand blond d’environ 2 mètres a déjà une très grosse migraine, et comme il est trop grand pour rentrer dans le tipi, c’est dans sa voiture qu’il trouve refuge. En bonne épouse que je suis je vais le voir de temps en temps. Je demande à mon amie de m’accompagner parce qu’il fait noir, noir très foncé .
- « Steup tu viens avec moi, et m’éclairer avec la lampe ( la grosse torche ) , au cas où une grenouille voudrait m’attaquer sur le chemin entre la bergerie et la voiture. Oui oui qu’elle a dit Nathalie .
Nous voilà donc arrivées toutes les 2 devant la voiture, moi devant la portière et Nathalie légèrement en retrait avec la lumière à la main donc. Le grand homme allongé dans la voiture nous voit arriver et a voulu ouvrir la portière en même temps que moi . Et « PIM » je prends l’angle de la portière dans la gueule ( oui comme une grosse baffe !) au niveau de l’œil , et c’est à ce moment très précis que je me suis mordu la langue, parce que j’ai voulu crié en même temps, et bien évidemment, ben je n’ai pas pu !!!!!!!
La main sur mon œil, je dis à Nathalie que j’ai très mal à la langue , logique . Et elle esclaffée de rire s’approche de moi voulant m’aider , sauf qu’elle éblouie mon œil en coprs valide avec la grosse lampe torche !
Durant , ce qu’il a resté de ma nuit, j’ai pu analyser point par point différentes douleurs . D'abord aux yeux : cocard à l’un pupille dilatée pour l’autre, puis dans la bouche puisque langue mordue très fort , également au dos ( putain 3h du mat le matelas est dégonflé ), et aussi dans tout le corps ( fait super froid ce soir ) . Sans compter qu’un copain de 4h du mat qui n’avait ni mal ni sommeil est venu vérifier dans ma tente si tout allait bien pour moi, avec la grosse lampe bien entendu qu’il est venu, et voilà plein phare à nouveau dans la gueule….Putain, purée , où est mon aspégic 1000, ah mais au fait j’ai pas de verre dans cette putain de tente !
Inutile de vous dire qu’hier soir, j’étais bien contente de retrouver MON LIT ! Même si on a tous bien rigolé, surtout en voyant nos têtes le lendemain matin au petit dej … Nath, on a bien ri, je me suis amusée aussi, sauf que j’ai un peu mal là et là aussi ; Bisous ma chérie .
Au fait proverbe lunois : quand tu pars en camping , n’oublie pas quand même une pile électrique dans le but d’ aller faire pipi à peu près sereinement dans la nuit, parce que s’éclairer dans la nature avec juste la lumière de ton tel portable, c’est pas top non plus…
