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elle-surlalune - Page 39

  • Il disait que....

    Céline disait que les voyages ce sont des petits vertiges faits pour les couillons ...

    Il avait raison. Mais bon....

  • Merde à la fin !

    Ma tension est descendue à 10, le médecin sort de chez moi, et me demande de bien vouloir garder le lit en corps un peu .
    Je suis dégouttée, tout allait à peu près bien, je devais commencer à parcourir mes 24 premiers km d’affilée samedi (une sorte de répétition générale avec les membres du club, avant le trail prévu en décembre) .Une promesse faite à moi-même , il y a quelques mois déjà...
    Depuis des années je cours, depuis toutes ces années, je m’épuise sans compter pour atteindre un but imaginaire, une sensation de liberté concrétisée par cette putain de ligne d’arrivée. Franchir cette ligne, la piétiner, tracer un trait sans arrêt.
    C’était bien de choisir un défi pour décembre, fêter à ma façon la fin de cette drôle d’ année, des moi(s) du genre dévastateurs.
    Depuis hier les frissons parcourent mon être et finissent par pénétrer ma peau. J’ ai froid , tout le temps même si 3 pulls m’entourent le dos . J’ai bien du mal à garder ce dos au chaud,  mais je vais insister, parce qu'une dernière elle à protéger. Juste dans l’éventualité où elle voudrait aussi s’envoler…
    M’en fous , jeudi je me lèverais ! Parce que j’en ai marre, merde à la fin !

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  • TAM TAM VENU DE LÀ

    Exercice : Que dit une femme à son amoureux quand elle désire qu'il lui fasse un bébé ? De façon lunoise illustration :
    Ma couleur préférée est celle d’une croix bleue !
    Mon cœur, le tien en plus d’un, le notre mis en commun celui que l’on fabriquerait . Qu’en dis-tu ? Je voudrais savoir comment ça fait d’entendre plusieurs coeurs battre en même temps au même endroit : en moi serait égal à toi+ moi. Un tam tam  grandissant, incessant, un rythme de vie régulier .
    Je voudrais voir ta main se poser sur mon ventre devenu rond.
    Je voudrais que tu me rassures pendant la période rock n roll : celle des couches, des nuits blanches, et des biberons, tandis que moi j’irais chouiner façon baby blues, cela va de soi. Mais c’est sûr, ce seront des larmes de joie qui finiront toujours par couler.
    Puis tu vas gamberger, vouloir changer d’appart pour une maison. Mais je te rassure sur le simple fait que lorsque tu tiendras 3 kilos de bonheur gigoter dans tes bras, le tout sera comme par enchantement relativiser. Ne pense pas trop aux inconvénients, s’il te plait laisse-toi surprendre par un résultat, celui d’une indivision, un amour allant sang pour sang de soi. Et tant pis, si l’on se dispute sur un sujet délicat, celui d’une affaire d’état, le choix d’un prénom …
    Si tu es d’accord, je te fais la promesse solennelle d’être insupportable pendant 9 mois …. Fidèle à moi même quoi …


    Ps : au cas où l’on me poserait la question :  non je ne suis pas enceinte,et non je ne le serais pas enfin plus … ça je le sais déjà….
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  • Spirale

    SPIRALE

    Aujourd’hui, j’ai aperçu ta mère à l’hôpital. Elle portait un chemisier blanc et un jean, et comme d’habitude ses cheveux étaient strictement tirés en arrière. Nos regards un peu sombres se sont dit bonjour…Son approche maternelle se déverse sur toi. Mais tes yeux restent fermés. Présence, nos tours de garde, cette permanence tresse les mouvements. Des corps circulent, errent, s’arrangent, dessinent une spirale autour de ton lit. Mouvement circulaire. Nous sommes là, assidus rien que pour Léna, toi, tout près. Nous sommes mobiles au-dessus de ta couche, parfois l'on s'agite et tournons en rond. Tu perçois de ton coma, cette sorte de danse, sans doute ....Cette ronde te rassure , peut-être  ? Nous veillons continuellement, sommes inquiets parfois, te contemplons souvent. Tu vis dans le blanc d’un coton, mais pas celui d’un berceau.
    Parfois pour avoir la sensation de te divertir, je t’inonde de sons. Celui de Bjork me paraît tout à fait indiqué….Tu disais aimer son univers, si singulier.
    Mes visites se régulent, à présent, par une fois par semaine. J’enroule mes semaines autour d’un mercredi. Ce jour, c’est le tien. Puis, une fois par semaine, c’est bien. J’ai ainsi des choses à te raconter. J’ai rencontré un de mes nouveaux voisins, par hasard dans un bar, à 3 rues de l’immeuble. Nous nous sommes saoulés au whisky. Il m’a raconté sa vie, ses histoires. Un ennui de mortels, je crois. Je n’ai pas commenté quand c’ était triste, ni souri quand c’était gras. De toute façon, je n’avais pas l’envie de trop parler. j’ai bu à côté de lui. J’ai acquiescé, soulevé les sourcils, il m’a dit : Eliot, tu es un ami ! L’amitié, hum ! C’est en le laissant, de retour dans mon studio que j’ai souri. Cette journée s’appelle spirale, je passe d’un monde à l’autre, singulier.  Pleurer ou rire, à part Léna tout m'indiffère...

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  • MOON BOOTS

    - " tiens ! ma chérie a acheté des chaussures, surprenant  ....Mais pourquoi des après-ski en velours ? "

    - " Pfffff , meuh non ce sont des chaussons pour dedans ! "

    - " Je vois, je  vois ... "

    - " En plus t'as vu , pratique pour faire moon walk sur le parquet ..."

    - rires

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  • Oh un smiley, un bleu !

    Traverser l'océan et tomber sur un sourire bleu chocolat , illustration  : un smiley venant de New York, s'il vous plait .

    Newwwwww Yooooooooooorrrrrrrrk , Newwwwww Yooooooooooorrrrrrrrk, Newwwwww Yooooooooooorrrrrrrrk elle a chanté en descendant l 'escalier, le petit celui de chez elle :)


    podcast

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  • AREAWARE

    J'aime bien  ça ! Et aussi ça !

  • Bus cool ligne 42, 1981

    C’était le règne du ménage de printemps, les poussières déménageaient. Quadras fatigués, déjà, de Paris, au beau milieu d’une destinée avec femme et enfants à bord, s’arrête la décision de s’installer ailleurs. La métropole dont ils avaient souscrit à la ruche les avait excédés. Ce miel, fruit d’un abus de travail, un doré ayant perdu de son brillant. Le couple constatant être lassé d’un manque de lumière, duo corrodé à l’usage, à l’usure d’un rythme trop rapide. Partir alors ! Se griser saisir la vie autrement. Ainsi l’on fabrique de l’inédit avec cette fameuse saveur celle du mouvement, l ‘impulsion …Ailleurs, et sa part de bonnes heures espérées, là où l’été met l’accent, parfois jusqu’en octobre, ce qui donne au sud l’impression d’être un endroit chaleureux. Là où les gens prennent le temps de se parler sérieux, d’enjoliver leur langage en insérant des « ingue » et des « E » mimant aussi avec les mains les paroles quand c’est importantgue , riant et pleurant très fort, exagérant presque toujours. Il faut s’y habituer, parfois c’est lourd…Mes parents ont  supposé qu’ailleurs, plus loin ça serait mieux, proposer un regain à la place d’un refrain de lassitude, un sursaut, « surs sont les sots de s’obstiner de se détraquer » C’est ce que mon père disait. Ils se sont arrachés, pour atteindre donc la douceur apparente du midi, se dévêtir, se découvrir l’esprit plus léger. Leur départ, le déménagement fut vécu par la troisième, la petite dernière, elle, moi, comme une sorte d’évènement plus qu’extraordinaire, mais plutôt comme une fête. Je n’avais que dix ans, agitée à l’idée de l’inattendu, à l’identique de mes parents que certains prenaient pour des originaux. Elle, curieuse, et dans ce même temps angoissée, dite angoisse partagée par mes deux sœurs aînées. La voiture pleine à craquer suivait l’énorme camion, un départ comparable à celui des grandes vacances. Se fondre dans un partir, à partir de ce moment, il y aurait un avant et un après «  pari ». Un apprêt sentant à la fois les cartons et le neuf, débarquer les trois nouvelles, s’embarquer dans une autre histoire, une enfance plurielle. D’autres copains à s’amouracher, à détester, d’autres avec qui jouer à imiter leur accent, et figer aux portes de la cour de récré les histoires de grands…
    Puis cette maman louve qui ne cessait de nous rassurer en répétant tout du long que tout allait bien se passer. J’ai vu cette mère palier à nos angoisses, nous ses filles. Via ses paradoxes, répartissant tantôt réconfort, douceur et autorité. Maman nous investissait de diverse missions, cela nous responsabilisait et nous impliquait. Nous « familiariser » avec ce nouveau départ. En faveur de cette commune mémoire ce pan de notre histoire, nous vivions près des unes et à côté des autres, devenues fortes grâce à cette réciproque affection. J’ai observé mes parents se battre pour un quotidien rassurant, confiants à insister dans leur grande décision. «  Les filles du récent libraire », c’est ainsi que dans cette ville pour nous nouvelle que l’on avait fini par nous appeler…Cette expression résumait presque tout, la preuve que nous étions tous arrivés à s’attacher et se lier à cet endroit.
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  • OM - LIVERPOOL

    T’apercevoir un peu, un peu de toi via le visage d’une autre. Je suis tombé sur une femme qui te ressemblait, tant.
    J’ai fixé cette fille, mon regard insistait.
    Lourdement .
    Moi là, tout seul, à me rappeler.
    Une envie folle de l’aborder s’est envisagée.
    Je me suis ravisé, en une seconde j’ai reculé.
    Parce qu’ au fond, à quoi bon de toute façon.
    Je suis tombé sur ce visage, mais ce n’était pas assez.
    Je n’ai de cesse de te chercher
    Voilà, en fait, l’explication..
    J’ai reculé, trébuché dans le passé
    Je suis imparfait.
    Parler à ta doublure, aurait été une erreur ….
    Une pathétique comparaison, doux leurre, à la rigueur.
    J’ai rencontré une parcelle de toi,un instant .
    En cette seconde, le monde m’a paru trop vaste,trop grand.
    Elle a activé son pas, s’est éloignée. Mon regard indiscret a dû  provoquer en elle une gêne, peut-être même une légère peur.
    Je suis confus de cette faute d’inattention, j’ai scruté un visage avec indiscrétion. Le  trouble règne, le manque envahit chacun de mes  pas. J’ai cédé à l’envie de croire à un hasard, commun signe dérisoire,  face à face : le manque et moi .
    Qu’aurais-je bien pu lui dire à cette femme ? Bonjour madame , arrêtez vous , je vous prie . Laissez- moi scruter vos traits, s’il vous plait. Souligner l’attrait d’une rencontre déjà « passé ». Elle m’aurait pris pour un bizarre, un curieux con.  
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    S’il faut, elle m’aurait collé, en plus, un marron !

  • OUF ! Les bottines façon gris souris

    1er rendez-vous important de la rentrée :

    - je n’ai pas bafouillé
    - je n’ai pas trébuché ni en rentrant ni en sortant
    - je n’ai rien fait tombé

    Bon ben voilà, je voulais que cela soit dit ! 
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