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elle-surlalune - Page 40

  • Oceania

    Bon et si je commençais la semaine en me plongeant dans un univers  que j'ai toujours trouvé très beau, celui de Bjork .


    va l@

  • MYSCENE EN VRAI.

    Dans le jardin de lumière, l’espace bien être, salon de beauté, lieu féminin pluriel, l’endroit où l’on prendra soin de vous, car ici tout est prévu à cet effet…Cette semaine, c’est promo sur épilation du maillot et machro-thérapie , c’est écrit sur le mur en parme et en gros !
    Je pénètre dans ce lieu, 1ere observation : huuuuummmmm ça sent bon les huiles essentielles, ça donne envie de vite se déshabiller et d’y avoir droit aussi. Une dame très gentille m’accueille, elle est minuscule, vêtue tout en beige, toute charmante, avec un sourire gloss rose brillant. On dirait une poupée myscene. 
    Sur elle, tout apparaît petit, sa taille, ses yeux, ses lunettes, ses dents. Tiens, elle a même une voix de crécelle ressemblant à la mienne. Sauf qu’à elle ça lui va bien, il n’y a pas de décalage, c’est raccord avec l’ensemble. Rien à voir avec moi, la grande duduche ébouriffée… Ma petite voix fait bizarre avec mon mètre75 ou les vacheries que je peux lancer parfois… Je ne parle pas souvent, mais je le fais sans détour, la plupart du temps. Ça c’est mon côté perplexe ambiant, non je déconne, je ne le suis pas vraiment…quoique .
    Myscene me guide vers l’espace détente, parce que j’ai choisi une séance de massage avec des galets chauds dans le dos. Elle me tend un peignoir couleur crème. C’est fait pour être assorti à la couleur dominante de l’endroit. La poupée m’invite à me préparer et de commencer à me détendre en l’attendant. QUOI, mes sourcils sont en corps trop froncés, c’est ça ?
    Bon myscene revient, j’entends ses petits pas arriver, elle a des mules, évidemment que j’ai regardé comment ses pieds étaient habillés  : cadence rapide ça fait un clac clac clac tout petit, tout mignon sur la dalle béton ciré. Tiens un truc gris, le seul qui n’est pas beige ici !
    Je m‘allonge sur la table. La poupée chantilly met un CD ambiance océan dans la boîte à musique, puis m’annonce qu’elle va commencer le massage par le cuir chevelu et finir par les orteils. Vu ma taille et ma crinière, je lui sors qu’il va y avoir du boulot. HIHIHIHi qu’elle me fait. Ça commence bien, tiens ! C’est par la moitié d’un sourire que je réponds.
    J’adore quand on me tripote la tête, mes cheveux…Mon dieu,c’est chouette, c’est bon.
    Mais, voilà, il y a un hic, myscene est une bavarde, et pose plein de questions . oh !!! Je suis venue ici pour me détendre !
    - « Vous allez voir comment vous allez vous sentir bien, après ! Parce que les propriétés des massages comme ceux-là, c’est blablablala…. »
    - «  …. » Je ne dis rien. 
    - «  oh mais vous avez eu quoi là et là ? Oh et puis là, ça ne fait pas très longtemps, on dirait, hein ? « 
    - « Vous savez quoi ? Je n’entends pas bien le chant des baleines du CD, c’est ballot hein ? » Dis-je tranquillement avec ma petite voix
    - « …. » Là, c’est silence radio, en tous cas, avec moi  !
    Pourquoi ne m’ a-t-elle pas proposer la carte de fidélité, en partant ? Dommage  parce que c’est super intéressant, c’est dit sur le panneau à l’entrée…J’ai bien aimé la séance, c’était tellement reposant …au bout d’un moment.

    podcast

  • Avec ma fille dancing couine

    - Mais maman, c'est comme une chanson d' ABBA quand on se marie  ?

    - heu pas vraiment ... En tous cas ce soir, c'était insolite et distrayant, c'est ça je crois une canson d'ABBA ...

    l@, mama mia au cinéma .

  • sur ambition.

    AMBITION ILLUSTRATION:

    Quand un mot me saute aux yeux,
    Se glisse dans une conversation
    j’ai envie de le décortiquer
    De le prendre et de le mettre en situation
    En comprendre tous le sens,
    Afin de le mettre en évidence
    Besoin aussi de l’imaginer en émotion
    Une envie comme ça, parfois un besoin
    Des fois pour rien
    Un mot qui a pour don de transporter
    Enrichir les thèmes et leur vocabulaire.
    Ce que je sais de ce mot n’est pas tout à fait clair .
    Je le crains et à la fois son contraire
    C’est un mot ambigu, clair et obscur   
    Un joli mot, comme un défi, pour sur 
    Des sensations en extraire
    Ce mot c’est ambition, comme une promesse à tenir.
    J’ai cessé d’en avoir, d’en détenir
    Mais je continue de m’associer à l’avenir.
    « Un homme n'est pas malheureux parce qu'il a de l'ambition, mais parce qu'il en est dévoré. »
    A dit Montesquieu...

     

     

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  • Mes pas avec elle

    Les états seconds m’étaient indispensables, impensables de vivre autre part que dans ma sphère de soma. Figée dans une boule de pâte à modeler sèche et tiède : mes névroses superposées. De là, pourtant, j’ai aperçu les yeux de mon enfant, un regard ayant du mal à reconnaître sa mère. L’une presque étrangère, silhouette abîmée, traits du visage tirés, moi désorientée ne sachant faire face à la proximité des individus. Un petit être délicat, malgré tout, s’avançait lentement dans la cuisine, ne comprenant pas pourquoi il avait la sensation de déranger en réclamant ses céréales et son chocolat. Il osait à peine de moi s’approcher. Ses mots m’étaient adressée, et doucement prononcés. La parole d’un petit bout de moi qui n’osait pas. Cet enfant, le mien devenu victime de mon désarroi. J’étais coupable et témoin numéro un, je voyais l’incompréhension submerger l’enfant, déborder du bleu de ses yeux : liquide amer. Billes irisées, caillots de sans autrement, regard brillant. La larme de mon petit roula, me renversa, me réveilla. Il était temps, il était tant…Les non-dits sont si violents dans les moments comme « ça ». Ce matin-là me laisse une trace et un goût âcre, où était la mère ? En un instant, en une seconde j’ai admis qu’il fallait que je l’épargne…parte ? Mes yeux cernés, ma façon d’être exaspérée de tout, je ne pouvais plus me permettre de faire subir « ça ». J’ai  serré mon enfant, j’avais ce désir de l’emporter loin d’elle, moi devenue ridicule et grotesque. Des émotions confuses et corrompues entre l’enfant, son chérubin et elle. Cette mère médiocre parente, et l’ange désireux de la garder là tout près… L’éloigner de mes étranges besoins d’abandon. La femme plus tout à fait mère entourant de ses bras ce fils, ne pouvant pas s’empêcher de pleurer ailleurs que sur elle-même . Découragée et à bout de force aussi, je lui servis le petit-déjeuner avec plus de mal que de bien, gestes maladroits et hésitants. Où sont les objets et leur place, l’étagère du sucre et du lait ? Puis je l’ai emmené à l’école d’un pas lourd et approximatif. Mon bout de chou me serrait très fort la main. Si fort. Il était là donnant  cette impression celle de se débrouiller tout seul, puis moi déchirée et indigne à la fois. Mes pas avec lui.


    Mes pas avec elle, sur le chemin de l’école, je lui serrais très fort la main. Si fort. Si j’avais eu la force d’un homme, je lui aurais broyé les doigts afin de la ramener vers moi, rejoindre ma vie celle de l’enfant que j’étais. Mon enfance pouvait être gâchée, mais pas avec elle, pas à cause d’elle. Une brume dissipait souvent son regard, elles étaient étranges ces larmes qui n’arrivaient pas à couler, et mère j’ai. Je souhaitais la voir, comme avant, amusée par mes tourniquets autour de la table, et l’entendre à nouveau chanter avec moi dans la voiture lors des trajets trop longs. Mais voilà, ma mère demeurait sombre comme l’ennui, comment trouver le bon instant pour la réveiller ? Tous les rituels rassurants m’ont, un temps, manqué. À présent je devine son pincement au cœur, j’ai la force d’un adulte, je suis devenu homme, avec ce droit inné et naturel de lui reprocher l’absence. Je suis toujours son enfant.

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  • D'été.

    L’été traîne des pieds, les beaux jours ceux qui sont chauds insistent. Je n’aime pas.
    J’attends avec impatience les premiers froids, le rouge et l’automne mélangés.
    Aller l' été presse-toi, dépêche-toi de t’en aller, ma peau ne te supporte pas . et surtout n’oublie pas d’emmener avec toi tous ceux qui sont d’avis de te fêter .
    Les fenêtres tardent à se fermer. Les beaux jours à savoir ne pas apprécier.

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  • Hum !

    Se décider, décider de continuer malgré tout, continuer d’avancer, le mouvement  permet de patienter, combler l’espace entre deux intenses instants espérés. L’illusion de gagner, gagner du temps, s’entraîner à être, être prêt, près des buts, début des ennuis souvent. En attendant de savoir ce qu’il m’attend vraiment, je me réfugie dans le travail, et j’en oublie même parfois de m’ennuyer. L’ennui passage, hélas, obligé avant de pouvoir accéder à l’endroit, l’envers du décor là où c’est vraiment important  : l’aire de « j e », le droit de rêver en grand et non de se réduire à convoiter.
    C’est bien connu, le temps passe vite et l’espoir est source inaltérable de déception….Ne rien demander ni exiger est la seule chance de pouvoir être en corps étonné …
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  • 8 jours 4 paires ....

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  • Howowowhoooooooo ! Tube de l'été !

    Proverbes lunois + des questions :
    L’indécision incarne souvent une paresse peur, et en particulier celle de s’engager.( ça c’est le proverbe lunois ) .
    Ne plus avoir le choix, celui d’à tout moment avoir la possibilité de reculer ne m’enchante pas, je l’avoue et l’assume,  les deux à la fois . L’absence de conviction voir de courage est-elle vraiment une bonne raison pour dénigrer un individu, dans ce grand bordel qu’est la vie ?  
    J’ai une autre question : comment fait-on, quand les certitudes effraient  ou ne font pas vraiment envie ? Hein ? Surtout lorsque l’on n’y a jamais été préparé .
    Quand coldplay passe à la radio de ton cabriolet, pense à chanter tout bas  au feu rouge  à l’arrêt *ou alors ferme la capote . Parce que non la voiture n’est pas sensée être salon karaoké . howowowowo . ( autre proverbe lunois) . 
    * en centre ville le feu rouge, avec plein d’autres voitures autour de mmooouuuuaaaa.

  • les cygnes des étangs, ça existe ?

    L’envers du décor  :
    Une vision déformée et inversée
    Un peu gauche et obtue
    Je n'écris pas droit
    Je vois maladroit
    Dans mon univers, l’unique est perçu nu
    un et nu , hein ! Sur un cahier des mots barrés

    Un champ de vision particulier,  
    Un langage qui tue et qui mute
    J’en ai plein le dos
    L’ordre amalgame
    Ma gamme glisse sur « tu » et » ut »
    L’encre coule façon verso
    Mes vers produisent des sauts
    L’un verse des lettres
    L’autre sens à percevoir
    Noeud dévêtu, vocable de sioux
    Ne nu mot ej sius
    En un mot je suis :
    Dyslexie
    En plusieurs maux, j'inscris sur l’autre côté d'un miroir

    ps : bien entendu il va de soit que je m'ennuie à l'endroit, les canards font coin coin, les cygnes des étangs

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