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elle-surlalune - Page 44

  • Dans 2 heures

    Jour J , dans 2 heures je pars pour le grand saut ( enfin je peux sauter ...) . Quelques personnes me demandent si j'ai peur ... Une bonne fois pour toute : NON JE N'AI PAS PEUR ! MAIS J'AI ENVIE !

    Pas trop compliqué à comprendre ça non ?  

    À titre indicatif on monte à 4000 metres puis 2300 en chute libre et après ouverture du parcahute .

    Et là moi je dis chacra aware for ever .

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  • Vouloir ressembler à quelqu'un d'autre : je trouve cela insupportable , je suis trés en colère !

    Ancien texte remanié, un texte doudou dans lequel j'aime bien m'enrouler.

    Dans la cuisine, chez mamé ….
    Quand on ouvrait un fameux placard , celui du haut , fallait se mettre sur la pointe des pieds pour pouvoir atteindre la poignée de porte, puis les gateaux .
    Des roses , des jaunes, des acidulés , des au chocolat.  Ils étaient tous là, ces appétits  prisonniers ; ils attendaient 4 heures, le « tant » du goûter.
    Un goût particulier persiste en mémoire, saveur de pêcher de gourmandise, se hisser vers un curieux désir: une odeur de friandise, le bruit  d'un  emballage hâtivement déchiré, un trésor englouti.
    Il était quasi magique ce casier parce que toujours garni. La porte mouche claquait derrière nous quand ma sœur Domy et moi, nous chapardions.
    Mine de rien, mine de crayon, têtes d’anges, assises et bien rangées sur le banc, quelques grains de sucre sur la joue trahissaient notre larcin.
    Atteindre la porte du placard d’en haut enfin trouver et croquer un arc-en-ciel.
    Je me souviens, Lune emprisonne sa tête entre ses mains, des hiers qui collent comme des bonbons.
    Aujourd’hui, je tente de stopper certaines soifs et certaines faims, en vain … C’est con ! Totalement féminin.

    Juste pour vérifier à quoi cela ressemble une envie, une jolie, une éphèmère joie, un désir ! 

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  • À défaut du mot fin .

    Extrait du journal d’Elliot
    Luce et Léna ,
    L’une des deux subsistera dans ma mémoire comme l’erreur de liaison. M’emportant vers l’une, inconsciemment, je répétais des actes pour celle que j’allais aimer vrai/ment …Mise en scène.
    La douteuse satisfaction de contempler l’effet que je pouvais produire sur l’une m’a octroyé de l’assurance pour l’autre. Je l’admets.
    Luce, celle que je ne savais pas en corps reconnaître en tant qu’ amour  pour de beau. Moi, Elliot, me suis surpris à reprendre certains mots et certaines attitudes , mais en mieux. J’ai répété les instants, je leur ai donné, en plus, un goût de fabuleux . Contempler l’étonnement m’a comblé. Le mal est fait et nous a tous terrassé… J’ai bien aimé l’une, j’ai trop voulu aimer l’autre.
    J’ai trompé, me suis trompé, l’ensemble est cassé et c’est l’une qui ramasse les morceaux. Morceaux tranchants avec ce « sans « sur les cotés. L’une et l’autre et moi, un individu en trop . Le mot « et » , une répétition n’ayant rien de remarquable, sonnant faux. Cette erreur de liaison.
    J’ai croisé ton regard, aujourd’hui Léna, j’y ai vu un immense sentiment d’abandon.  Je l’ai senti, et comme à nos habitudes nous nous sommes tus. Toi et moi comparables coincés en statuts. Tuer le malaise , le mal-être qui nous habite , dès lors à tous les deux . Du sang blanc ou de la passion, je fais ce choix, celui de ne plus vouloir vivre les deux. D’ à peu près tout me détacher.
    Léna, je t’ai privé d’un mot qui t’aurait sans doute fait du bien. Ce mot « fin « dont je n’ai pas eu la détermination, ni la délicatesse de prononcer, trop occupé à d’autres appétits, je n’ai rien vu , ni dit … même aujourd’hui.
    Un jour de plus à ce journal,  sans baptême today : le défaut d’un mot 

    Ps : je n’arrive pas à finaliser cette nouvelle, ça m’énerve ! 
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  • Aller dans dans l'eau. Les bienfaits des eaux thermales. Après une heure de cuisson, vous êtes prets à ou pour consommer, selon.

    Ils n’arrêtent pas de vous dire que ça fait du bien . Du bien, du bien, du bien à ton corps, un peu de douceur après les dures fatigues.
    Un peu ballottée dans ces eaux chaudes à remous, j’avais l’impression que nous étions tous dans une casserole d’eau , prêts pour la cuisson . On nous blanchit, on prend soin de vous : lave le soupçon de certaines maladies. On vous fait comprendre que le « bien » le plus précieux ici bas c’est votre derme , la peau, la peau, la peau ….  Comme si le simple fait de la tremper dans  un bref épisode thermal était élément  indispensable pour la  sauver, la : cette peau. « Se cuire « .
    Les « gens » que j’observe se prennent pour des bébés .  je n’arrive pas à réaliser que j’en fais partie . Allez aux sources qu’ils m’ont dit , retour dans un liquide amitotique, ai-je murmuré, juste pour rigoler…   . 
    Les corps sont abîmés , tannés , usés , certains comparables à des sacs en cuir.
    On va dans ces endroits pour lui faire du bien, produire même parfois un certain plaisir : lui, l'esprit à fleur de peau. Adoucir le tout via un modus operandi: ce n'est pas de tout repos , moi je vous dis ! Puisque d’une certaine manière, on cherche à tous prix à l’éviter . Eviter quoi ? De trop se reposer, ce désir précis justement serait dangereux pour la santé , ai-je décrété. Alors , peut-être qu'en allant prendre un pot de jus de fruits multivitaminés , juste pour voir comment ça fait ! Le gout du sain , simplifier tout , puis tremper tout dans une eau, celle de la pluie , celle qui vient de desous ....ça fait en coprs plus de bien, il parait ! 

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  • LES LIONS À LYON!

    Même si j’ai vu un bel arbre à fleurs (oui je sais c’est gagna comme image , mais bon…), la seule touche de fraîcheur des journées passées, tout de même me paraît être à noter.
    Nous avons entrepris la rencontre avec cette ville, quelques heures à nous,  en rejoignant les fours de la rue des marronniers. Les mots que nous voyons défiler sur les pancartes des menus  sont des mots gras, à mon goût trop épais, déjà …. Cela sera une salade pour moi s’il vous plait, merci …
    23 heures, à peine 3 heures que nous sommes là :  cette ville que je ne connais pas et cet hôtel, déjà, que je n’aime pas, pas trop  du moins …De toute façon, il fait beaucoup trop chaud pour apprécier l’endroit, où…ou quoique se soit d’autre, d’ailleurs, être ailleurs.
    Je lui parle de l’adorable Mr Pi, il me sourit et me prie de cesser de rêvasser. Ah oui, c’est vrai, il ne faut pas rêver, cela ne se fait pas , pas trop haut , pas trop fort…s’il te plait ma chérie …
    Demain certaines choses vont commencer, des sérieuses. Programme chargé. Mais bon … Durant 400 km, j’ai été prévenue, sauf que que je lisais MR Péju ...
    Pourquoi vous dis-je tout ça ? Quel en est l’intérêt, vraiment ?  À part le simple fait de vouloir me parler, à moi même, je le reconnais …`
    23 heures à nouveau, à croire que cette heure, ici me convienne bien. Nous avions besoin de moins de gras. Des gambas au grill comme chez moi , s’il vous plait, pour le diner…
    J’ai ce mac book sur mes genoux, c’est ballot, il ne veut pas me le donner, et ne me le donnera pas ! Même si cet ordi a mis le bordel dans ma messagerie, il me plait . Je dois finaliser des dossiers , pour moi aussi conquérir … acheter ? Sans aucun doute ….
    J’ai la tête pleine d’infos, je soupire, je pense à ces jeunes filles venues se rafraîchir devant l’onde de ces drôles de jet d’eau … Face à nous, ces 2 belles avaient bien raison de narguer tout ce beau «  monde « , le monde  entier … Je les enviais, et ça se voyait.
    La dernière nuit, dernier repos des conquérants, des «  guerriers » :
    Penchée à la fenêtre, je tente de capter, sonder le frais. Ma cigarette me tient compagnie. Je suis d’une mauvaise foi incroyable : moi qui me plains depuis hier que la pollution me pique décidément trop les yeux. Les choses ne s’arrangeront pas avec ce goudron que je dépose régulièrement dans mes poumons, tant pis. Je ne broie pas de noir,  je suis à l’intérieur d’un voyage rempli de négociations et à la fois d'espoirs, c’est douillet, tiède presque bien . Biens futurs à valider.
    Cette chambre d’hôtel à nouveau (très moche, par ailleurs, quelle idée de mettre du rouge partout !) , cette étrange solitude me colle si souvent à la peau. L’ homme me questionne, se demande pourquoi je ne dors pas. Cette fois, il n’est pas 23 heures, mais, hélas, déjà trop tard.. Demain, fera partie du plus gros, travail « affaire », à faire . Je rejoins l’homme, une présence que j'aime coller à ma peau .
    Comment font-ils pour aimer négocier tout ? 
    Ah oui c’est vrai, il faut faire tout pareil qu'eux: Je ne transpire jamais, je ne fais jamais caca ( à la rigueur pipi quelquefois ) , je sens toujours bon , et suis toujours super bien coiffée, quelques raisons pouvant expliquer,  les états de névrosée confirmée. ARMER, VISER , TIRER ! 

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  • Affaires

    Partie pour quelques jours, dans une grande ville pleine rues, une que je ne connais pas . Un truc à faire ...    

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  • Avoir des règles, les miennes en tous cas ...

    Illustration :

    Décor : une file d'attente dans un lieu commun.
    Extrait d'un échange verbal entre un " cake "  et mmmmoooouuuaaaaa :

    - Vous avez de trés beaux yeux  , madame !

    - Et alors ? Je dois dire merci et faire un grand sourire ? `

    hormonalement parlant bien entendu .....

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  • Je remonte le tout, enfin !

    Après la fermeture, je reste un peu tard à la boutique pour ranger. Aurélie, la vendeuse est partie plus tôt, un rendez-vous galant l’attend. Elle a encore l’aubaine d’avoir vingt ans. Ma petite vendeuse pose avec sa jeunesse éclatante et je lui donne raison. J’aime bien l’appeler « ma  vendeuse «, je glisse ce « ma » parfois dans les conversations, manière d’afficher mon statut de cadre. Devrais-je être vraiment fière de ce « ma » insidieusement déclaré ? Un brin vulgaire ? Je l’avoue c’est une manie un tic, un moyen de « bien » présenter. Elle, moi, cette femme accessoirisée du badge de responsable, les deux pieds enfoncés dans les normes, l’énorme erreur de ne croire qu’en l’image. Je l’admets, je l’envie par moments, « ma «  vendeuse. Je n’ai pas eu ou je n’ai pas su disposer d’indolence entre mes quatorze et seize ans. Des maux sérieux, des mots graves sont venus déranger mon jeune vocabulaire. Mes vingt ans ne ressemblaient, en conséquence, pas à ceux d’Aurélie, à leur fraîcheur, à l’éveil de l’avis d’adulte. Mon passage à l’adolescence marqué , un parcours embarrassé d’un mélanome malin, assez futé pour être « déjà » frein sur la voie. Attention ! Ralentir…La retenue semble être une proche cousine de la maturité dont les êtres malades doivent s’accommoder, en agencer la raideur, grimacer à la rigueur. Une sorte d’apprentissage à la sagesse. La sagesse, parlons en ! De ce réflexe, cette couverture de survie. L’on se tranquillise en se voulant fort et parfois même irréprochable. L’on s’efforce de rester digne, afin de gagner le salut. Et si cette impression de mériter n’était que leurre, finalement, patienter sobrement en attendant l’heure de la guérison, du soulagement. L’on se dit qu’incontestablement, l’on y gagnera à combattre en silence. Garde à vous, la tête haute comme la dignité. S’il vous plait… La récompense en sera toute une vie de répit, parfois le repos. L’intense de la fille malade n’était pas excédent ou vitesse, mais son opposé. Cet «  intense » prenait la forme d’une émotion envahissant une pièce, lors d’une visite : l’emballement d’un cœur à l’ouverture d’un courrier, la joie de voir entrer ses parents dans la chambre, le sas de repos, et ressasse lorsque venait l’heure de leur départ. Ce tout venant de l’extérieur sentait l’air frais. Hum ! La bonne mine que je leur enviais. La jeune, elle neuve, moi trouvait que ces souffles du dehors n’entraient pas assez souvent dans mon espace, de plus ils repartaient toujours trop tôt. Et s’essouffle « un si » à force, le chagrin se banalise devenant presque naturel. Normal ?
     

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  • Ben oui !

    L’Europe, un sujet très compliqué ! Lambda n’y voit pas vraiment clair, il faut bien le reconnaître . Ne pas passer par la voix référendaire n’est pas forcément anti-démocratique.

    Le délicat sujet de l’Europe ne devrait pas être considéré par les «  gens » comme un problème. Non ?
    Ce n’est pas parce qu’on est en crise qu’il faille dire « nan » à tout, d’abord ! C'est le bordel, mais ça on le savait déjà ! 

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  • Pas de smiley today....

    Je garde ce matin une laine sur le dos. Ma peau est prise au piège entre les frissons et cette drôle de chaleur, celle d’une légère fièvre. Moi qui ne voulais pas de surprise aujourd’hui, c’est donc raté. Mon oreiller tient ma tête, je choisis les volets mis clos et le silence de cette maison comme étau . Mon esprit est marteau. 38,7 degrés ne seront pas hélas suffisants pour délirer vraiment…Délivrer.
    Allongée, en corps pour l’instant, je relis quelques lignes de ce livre qui m’ a si bouleversée, pour tant…parce que c’est écrit, dit ainsi, m’apaise pourtant.. Des pages, des notes : l’addition de certains tremblements par procuration.
    La fatigue aidant, je vais céder, mon dos va se courber sous le poids de l’endormissement, pour une fois facilement. Dommage, que cela soit si tôt encore de bonne heure, la mal-heure. Ce sommeil ne sera pas cette fois, fabriqué, commun leurre. Ni un sommeil issu d’ une fatigue dite saine, celle qui transpire au bout d’un quinzième kilomètre.
    Le cadran m’indique pour aujourd’hui du plomb, une densité, le poids d’un effet secondaire à retardement. Un fait d’hiver s’est trompé de saison, s’est posé au début de ce qui aurait pu être le début d’un « étais » . Un truc posé sur ma peau, rien de vraiment ni dramatique ni exceptionnel, quelques sueurs et frissonnements, plus même de la peur.
    L’on aimerait, parfois, dès le matin, que certaines journées soient complètement banales voire totalement remplies de bavardages inutiles. Et ne pas se laisser aller par ce puissant désir de vouloir vivre autant, sans dire. Les mots s'enfuient et désertent, laissant à la place une gorge sèche, l'impression d'une soif rarement innasouvie : telle une fièvre

    Il est marrant ce chien qui n'a de cesse vouloir faire le grand, son allure n' a rien d'inquiétant. Juste un regard en noir et blanc.