Même si j’ai vu un bel arbre à fleurs (oui je sais c’est gagna comme image , mais bon…), la seule touche de fraîcheur des journées passées, tout de même me paraît être à noter.
Nous avons entrepris la rencontre avec cette ville, quelques heures à nous, en rejoignant les fours de la rue des marronniers. Les mots que nous voyons défiler sur les pancartes des menus sont des mots gras, à mon goût trop épais, déjà …. Cela sera une salade pour moi s’il vous plait, merci …
23 heures, à peine 3 heures que nous sommes là : cette ville que je ne connais pas et cet hôtel, déjà, que je n’aime pas, pas trop du moins …De toute façon, il fait beaucoup trop chaud pour apprécier l’endroit, où…ou quoique se soit d’autre, d’ailleurs, être ailleurs.
Je lui parle de l’adorable Mr Pi, il me sourit et me prie de cesser de rêvasser. Ah oui, c’est vrai, il ne faut pas rêver, cela ne se fait pas , pas trop haut , pas trop fort…s’il te plait ma chérie …
Demain certaines choses vont commencer, des sérieuses. Programme chargé. Mais bon … Durant 400 km, j’ai été prévenue, sauf que que je lisais MR Péju ...
Pourquoi vous dis-je tout ça ? Quel en est l’intérêt, vraiment ? À part le simple fait de vouloir me parler, à moi même, je le reconnais …`
23 heures à nouveau, à croire que cette heure, ici me convienne bien. Nous avions besoin de moins de gras. Des gambas au grill comme chez moi , s’il vous plait, pour le diner…
J’ai ce mac book sur mes genoux, c’est ballot, il ne veut pas me le donner, et ne me le donnera pas ! Même si cet ordi a mis le bordel dans ma messagerie, il me plait . Je dois finaliser des dossiers , pour moi aussi conquérir … acheter ? Sans aucun doute ….
J’ai la tête pleine d’infos, je soupire, je pense à ces jeunes filles venues se rafraîchir devant l’onde de ces drôles de jet d’eau … Face à nous, ces 2 belles avaient bien raison de narguer tout ce beau « monde « , le monde entier … Je les enviais, et ça se voyait.
La dernière nuit, dernier repos des conquérants, des « guerriers » :
Penchée à la fenêtre, je tente de capter, sonder le frais. Ma cigarette me tient compagnie. Je suis d’une mauvaise foi incroyable : moi qui me plains depuis hier que la pollution me pique décidément trop les yeux. Les choses ne s’arrangeront pas avec ce goudron que je dépose régulièrement dans mes poumons, tant pis. Je ne broie pas de noir, je suis à l’intérieur d’un voyage rempli de négociations et à la fois d'espoirs, c’est douillet, tiède presque bien . Biens futurs à valider.
Cette chambre d’hôtel à nouveau (très moche, par ailleurs, quelle idée de mettre du rouge partout !) , cette étrange solitude me colle si souvent à la peau. L’ homme me questionne, se demande pourquoi je ne dors pas. Cette fois, il n’est pas 23 heures, mais, hélas, déjà trop tard.. Demain, fera partie du plus gros, travail « affaire », à faire . Je rejoins l’homme, une présence que j'aime coller à ma peau .
Comment font-ils pour aimer négocier tout ?
Ah oui c’est vrai, il faut faire tout pareil qu'eux: Je ne transpire jamais, je ne fais jamais caca ( à la rigueur pipi quelquefois ) , je sens toujours bon , et suis toujours super bien coiffée, quelques raisons pouvant expliquer, les états de névrosée confirmée. ARMER, VISER , TIRER !
Commentaires
un joli état d'homme ..euh pardon ! état d'ame en plein coeur de Lugdunum !! je vois que les nuits te portent conseil et que tu t'ennuies dans les hotels aux chambres rouges ..belle divaguation , je te souhaite une fin de semaine lumineuse .
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