Quand il pleut, ma mère ne veut pas que je mette mes converse ! Tu te rends pas compte !! Et non ; d’abord je n’en verrais pas d’autres !
C’est trop trop dur la vie !
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Quand il pleut, ma mère ne veut pas que je mette mes converse ! Tu te rends pas compte !! Et non ; d’abord je n’en verrais pas d’autres !
C’est trop trop dur la vie !
Je suis là en corps engoncée dans mon sommeil, et pourtant je me suis levée …. 6h du matin ! Les tartines de mon fils sont déjà prêtes. Lui aussi sort avec difficulté de la brume, du coton de ses draps. Un nuage de lait brûlant accompagne son chocolat. Comme, chaque matin , nous nous parlons très peu. Plus que le minimum syndical serait impossible, limite insupportable, implicitement je sais que « bonjour mon cœur » + un bisou par dessus suffiront. De toute façon ce garçon, qui m’arrive au menton, aime de moins en moins mes poutous, enfin je crois… .Entre mes enfants et moi la présence est forfait illimité. Il est aisé de savoir pratiquement tout à partir de leurs grands yeux, là où tout est sombre ou clair selon l’humeur .
Dehors, je ne vois pas la colline, le paysage aussi a du mal à émmerger du brouillard. C’est temps marin, une lourdeur fréquente ici, normal puisque nous habitons près de la grande bleue.
Entre ce lundi et samedi, j’ai trente millions de choses à régler, faire de tout et tout faire . Je soupire, je suis déjà épuisée, rien qu'à cette idée. Depuis cet hiver, tout est davantage fatigant de toute manière, j'avais été avertie mais cela ne m’empêche pas de trouver ça trop con .
J’ai un voyage à préparer, des affaires à régler, d’autres à trouver, je n’ai pas envie, puis 5 minutes après retour de l'envie. Tout dépend !
C’est vrai qu’il est moche ce tailleur pantalon que j’ai du acheter ! Il ira bien avec les escarpins, ceux avec des têtes de mort sur le coté ( juste pour faire chier embêter )
Et si je finissais la lecture du » contraire de un « à la place, ce matin ? Hein ?
En attendant de rencontrer pour de vrai ma bloggeuse préférée, j 'étais , je l'avoue un peu stréssée pour plein de raisons . Ben du coup, j'ai acheté, somatisé ! Laissez moi vous présenter la babouche habillée et la tongue bottine.
Bientôt dire sur la lune ce qui m' a traversée en allant là, aujourd'hui.
Elles sont venues pour la plupart d’entre elles à deux ou 3 copines . Seulement deux hommes se sont déplacés. J’ai trouvé cela marrant, même si en ce soir de foot à la télé, cela ne m’a que moyennement étonnée… D’autant plus que le sujet du film étant la vie, l’œuvre d’un individu féminin singulier : Sagan . Une histoire de femme(s) accompagnée du point de vue d’une autre : Diane Kuris. Une réalisatrice qui a « beau « dire dans ce film. Ce qui lui a paru le plus essentiel : l’en-vie, et en supplément l’inévitable solitude éprouvée par chacun d’entre nous au milieu du chagrin ou de la douleur , selon… Parfois les deux .
J’aime être l’une des 1eres personnes à rentrer pour choisir ma place tranquillement. Bah, il n’y a rien d'étonnant à vouloir être bien situé, faute d’être accompagné. Dans la salle, la lumière est encore allumée, comme à mon habitude, j’observe d’un air détaché, s’il vous plait.
La moyenne d’âge des spectatrices , donc, est proche de la pré-ménopause. Je ne suis pas la plus jeune. Une adolescente a bien voulu, à priori, accompagner sa mère et sa vieille tata ... Bonne fille va, c’est très bien, ut capitalises les bons points, même si je t’ai entendu soupirer trop fort deux ou trois fois, de façon à ce que ta mère t’entende ! Et je suppose que maman, elle , de son côté a levé les yeux au ciel, comme pour te prier de la fermer. Je ne devine rien, je suis assise devant toi, je me contente juste d’écouter…
Je sens vos trois odeurs de parfum derrière moi, ce n’est même pas trop dérangeant. Je devine "Angel " de Mugler pour la plus coquette du trio…Laquelle ? Mystère ! Ce parfum plait, c’est une odeur rassurante, elle se reconnaît facilement… Une fragrance qui n’aurait pas vraiment de secret, portée par nombreuses d’entre elles, adéquat sur plusieurs tranches d’âge. Rien à voir avec l’envoûtement que pourrait prodiguer Arpège ( le sent bon de Lanvin ), à mon humble avis !
Mais chut, le noir se fait. La saga débute, dès les premières minutes, je me laisse cueillir par la répartie de Sagan, l’émoi vient avec la faculté de l’héroïne à poser aux « gens « les justes questions voire de leur proposer avec spontanéité des réponses, des solutions pas toutes dotées de bon sens, mais tellement tentantes …. Sagan fait à l’instant, à l’instinct au refus de l’ennui ….
Je ne saurais dire si Sylvie Testud incarne parfaitement Sagan, je trouve son jeu d’actrice tout simplement juste et magnifique.
De la même façon lorsque, je l’ai découverte au travers du personnage d’ Amélie Nothomb via le film « Stupeur et tremblements « .
Voilà , voilà, je suis allée au cinéma, je le fais ici un peu aussi, parfois. En rentrant, je me suis rendue à l’évidence, je n’aime pas du tout conduire la nuit, tant pis …
À chaque rentrée scolaire, c’était toujours la même chose, au moment de choisir, ma place , mon bureau : si je pouvais, moi l’élève optait pour le côté fenêtre. Durant, toute une année scolaire détenir la possibilité d’aller là ou là, par la pensée… La destination ? HUM ! Tout dépendait de l’humeur du jour ….
Ce qui comptait, incontestablement, restait la case départ, le décor, dehors c'était l' évasion : un songe, une rêverie... une "absente"? Peu importe le voisin attablé à mes cotés, je n’y portais qu’une attention sporadique. Lunatique, moi vous croyez ? J’étais, comme disaient certains de mes profs : une élève « effacée », voire timide, ma mère elle me formulait autrement : détachée…
Depuis quelques mois, j’ai une adresse en supplément, mon bureau rien qu’à moi : je passe mes après-midi en compagnie de mon travail et de mon assistant assis à mes pieds. Il n’est pas contrariant du tout ce secrétaire, adorable je dirais même. Il est tout blanc également, c’est mon chiot de 6 mois et 20 kilos ( en fait, je crois bien que sa mère est un panda géant, au vue de la mutation de l'animal…) .
IL a bien fallu le décorer ce bureau, tout de même, et par chance j’ai eu carte blanche …
Aucun mérite, je couche avec mon beau gosse de patron. Lui aussi est adorable. D’une part parce qu’il me supporte, parfois….ah l’amour …. Et aussi parce qu’ il me laisse libre expression quant à l’organisation du labeur et à la déco dudit bureau …
J’ai, donc, choisi pour cet espace de travail de poser une ombre grandeur nature sur le mur juste face à moi : celle d’un homme qui court .
Une fenêtre supplémentaire sur le mur donc, entre deux dossiers, à partir de là, un « messager » m’offre la possibilité de franchir les murs : c’est un passe muraille. Cette ombre franchit les cloisons et m'emporte avec lui quelquefois. Dans un lieu « où le temps dure longtemps, plus d’un million d’années et toujours en été …. » Idées clairsemées.
Je ne sais pas trop encore, à quoi va ressembler ce bureau dans quelques temps, mais il reste 3 murs, qui à mon avis, ne vont pas rester blancs immaculés… Au milieu des vraies fenêtres, je vais sans doute en créer d’autres, des images que l’on pourra baptiser « passages «, parce qu’on dit « c’est le destin « ….
Il n' y a pas de machine à café dans ce service administratif, personne ne sait ce qu'il s'est passé la veille à la télé...
PS : Mon fils m’a appris la technique du dessin en 3D, vive l’atelier arts plastiques, ça promet …. . EH oui , le mercredi après –midi , mes enfants me rejoignent pour une heure ou deux sur mon lieu de travail, l’heure de la récré parfois….
Ce matin à mon réveil , il est arrivé un truc étrange . IL y avait plein de papillons dans ma chambre ! Au moins des milliers , mais que des bleus , des irisés . Je n’en revenais pas . Ce spectacle rien que pour moi , quelle merveilleuse vision au lever du jour ! Ils virevoltaient dans tous les sens , dans le ciel de mon plafond ; Ces papillons dansaient : la danse , ce langage si particuliers : tout révéler comme ça , telle la bonté du don de soit . Seul , leur corps parlait, disait tout :sans blablas ni chichis. Chaque mouvement exprimait une émotion, eux au moins ne disaient que le néant , oh comme c’était joli , parce qu' irrégulier et absolument imparfait .
Des artistes , ces organismes vivants , moi je vous le dit . C’est ça non ? être artiste : sans dire ni parler , animer l’émotion , parfois même la figer pour le plus beau qui soit , quelquefois pour l’ éternité . Loin de l’idée de postérité.
Des papillons venus tout droit de là , libérés enfin de mon ventre, de mes putains de trip(es) …. Et puis après , l’angoisse s’est rapidement manifestée , mais où vont -ils aller ces êtres ailés lorsque j'ouvrirais la fenêtre ? Hein que vont -ils voler , non mais ! Ils vont me laisser là comme une fille qui ne sait pas quoi faire de son con , ce sexe dit faible , ou juste sensible à ce qui devrait être le plus beau dans la vie: l' A . De cette existence avec laquelle l’on n’est sensé ne pas jouer me donne si froid dans le dos , de mes elles jusqu'au bout de mes doigts , ne plus composer avec le langage des mains , celui des muets . La justesse d’un hurlement, un écrit .Que faut – il faire ? Faire aigrie , mouais bof , ça je me le garde pour quand je serais toute fripée et toute mise en plis via les rides . Enfin dans l’hypothèse où j’aurai la volonté de cheminer jusqu’à là …
Ah oui c'est VRAI , c’est vrai j’ai charge d’âmes , je ne dois pas , c’est pas bon pour ceux qui resteraient après , ma sœur aînée n’arrête pas de me le rabacher. Remplir la vie des autres et pas vrai-ment de mmmmmouuuuaaaaa, fait partie de mes devoirs, ma vie , de mes choix personnels .
Mettre FIN aux choses ainsi , à l’existence tout court est l’un des actes les plus égocentriques qui soit . Le désarroi ne devrait pas être un prétexte de fuir , mais le juste coup de pied au cul pour tenter d’aller mieux à défaut d’aller bien . Parce que faire comme du bien c’est tellement chiant , c’est pas sain . Se vouloir « être » saint cela n’a jamais été du domaine de l’humain . pffff ! Vivre bio , mon Dieu ça m’ afflige à un point dont vous n’avez pas idée ….
Demain à 6h j’irais faire un vide grenier , et vendre à 1 euro tout ce qui a décoré ma vie .
clique l@ just for the fun
Faire une chanson sur un blog dont les principaux refrains sont : mélancolie et n'importenawak mélangés : Des êtres , à prononcer avec la liaison, ça fait : : desêtre , titre de cette chanson .
Illustration :
Pas de lecture, ce soir, ni faire de dessin enfantin pour me tempérer...Tiens bizarre, moi qui aime bien faire des trucs insignifiants, normalement : m’évader de ce monde dont j’éprouve de moins en moins envie de faire le tour. D’en faire la cruelle épreuve…celle d’un constat que je devine déjà !
À croire que ce qu’il me reste de paix réside dans l’ étrange quête d'une utopique sérénité. L’illusion d’y croire en corps ne tient plus qu’à un fil , un lien tendu entre les rêves et la réalité.
Des « êtres « tranquilles se rassurent via un mode opératoire tout aussi dérisoires qu’ imprécis : l’absence d’immobilité .L’avis de prendre, à taux fixe ou variable, selon l’apport d’envies au départ.
Dommage qu’il ne me reste plus qu’un souvenir de ce qui me paraissait le plus beau dans l’existence : la spontanéité... L’époque où les plans B n’avaient pas lieu d’être, ces instants d’insouciance qui nous manquent à tous et tant parfois ( enfin ceux âgés de plus de 30 ans*comprendront ).
Au fur et à mesure, des grades et des étages …La pensée et la raison prennent trop de place face à la sincérité. La perte de l’être se fait en profondeur : le gouffre des doutes, des jours que je baptise : l’avis en trop, la vie, à force, « abîmée « .
Attendu que le désir d’intellectualiser est un des rares « trucs « qui ne me soient pas trop brisés. Il me reste le désir de vouloir comprendre, sans pour autant accepter, excuser les « méchants ». Et tant pis si j’ai tendance à tout mélanger, inverser les « t » et les « u » , les uns et les nus , les tous ce que j’ai cru.
Me concentrer, moui… tout dépend de l’intensité de la météo : des cyclones dévastateurs ou des états de grâce, que nous offrent certaines dépressions : des ciels bleus,beaux et froids, parfois , à la fois .
Je disais à Lio, tout à l’heure : putain purée, je n’ai plus peur des riens , j’ai menti , ce n’était pas vrai . J'ai la frousse pour de tout, pour du blues cruellement, parfois, des fois , souvent, par tous les temps : les chauds , les froids , les gris , des rages retenues .
* Chloé : ut comprendras dans 15 ans, en attendant fais très attention , mais rien qu'à toi .
Nous n'allions quand pas fêter le monospace tout neuf à la cafet ! Y a foute bole ce soir à la télé faut pas déconner quand même !
Je voulais toucher ce reflet au plus près . Ne pas me contenter d’observer ! Toi qui me coïncides tant, mon sosie quasi parfait . Ce corps trop grand… encombrant, ce regard chagrin, des traits ingrats comme les miens et ces cheveux rebelles punis dans un chignon. Nos silences trop fréquents se confondent et se mélangent . Puis il y a cette absence de peurs communes à nous deux , sans peur du regard d’eux . Ensemble, nous détenons cet étrange penchant vers la violence , celle des sentiments . Le choix de ne rien sacraliser et surtout pas l’amour …
J’ai découvert une femme me ressemblant tant : ces deux personnes genre féminins plurielles : l’une et l’autre, sapho à l’instant. L’écho du m’aime sentiment, faire de cette relation une « confusion »,fusion en corps , de là vers là , jusqu’au sourire de nos cons.
Bon aller, je vais continuer de bosser, soupir...