Faire une chanson sur un blog dont les principaux refrains sont : mélancolie et n'importenawak mélangés : Des êtres , à prononcer avec la liaison, ça fait : : desêtre , titre de cette chanson .
Illustration :
Pas de lecture, ce soir, ni faire de dessin enfantin pour me tempérer...Tiens bizarre, moi qui aime bien faire des trucs insignifiants, normalement : m’évader de ce monde dont j’éprouve de moins en moins envie de faire le tour. D’en faire la cruelle épreuve…celle d’un constat que je devine déjà !
À croire que ce qu’il me reste de paix réside dans l’ étrange quête d'une utopique sérénité. L’illusion d’y croire en corps ne tient plus qu’à un fil , un lien tendu entre les rêves et la réalité.
Des « êtres « tranquilles se rassurent via un mode opératoire tout aussi dérisoires qu’ imprécis : l’absence d’immobilité .L’avis de prendre, à taux fixe ou variable, selon l’apport d’envies au départ.
Dommage qu’il ne me reste plus qu’un souvenir de ce qui me paraissait le plus beau dans l’existence : la spontanéité... L’époque où les plans B n’avaient pas lieu d’être, ces instants d’insouciance qui nous manquent à tous et tant parfois ( enfin ceux âgés de plus de 30 ans*comprendront ).
Au fur et à mesure, des grades et des étages …La pensée et la raison prennent trop de place face à la sincérité. La perte de l’être se fait en profondeur : le gouffre des doutes, des jours que je baptise : l’avis en trop, la vie, à force, « abîmée « .
Attendu que le désir d’intellectualiser est un des rares « trucs « qui ne me soient pas trop brisés. Il me reste le désir de vouloir comprendre, sans pour autant accepter, excuser les « méchants ». Et tant pis si j’ai tendance à tout mélanger, inverser les « t » et les « u » , les uns et les nus , les tous ce que j’ai cru.
Me concentrer, moui… tout dépend de l’intensité de la météo : des cyclones dévastateurs ou des états de grâce, que nous offrent certaines dépressions : des ciels bleus,beaux et froids, parfois , à la fois .
Je disais à Lio, tout à l’heure : putain purée, je n’ai plus peur des riens , j’ai menti , ce n’était pas vrai . J'ai la frousse pour de tout, pour du blues cruellement, parfois, des fois , souvent, par tous les temps : les chauds , les froids , les gris , des rages retenues .
* Chloé : ut comprendras dans 15 ans, en attendant fais très attention , mais rien qu'à toi .
Commentaires
C'est long 15ans... Tant mieux ? Tant pis ?
C'est la vie ...
Et moi donc !
une brillante mise en garde contre certains "pièges" de la vie ...belle semaine ici ou ailleurs sur la lune ou Neptune !