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Blog - Page 8

  • grrrr

    Chut, il ne faut pas que je les réveille, c’est façon cambrioleuse que je longe le couloir qui conduit à la sortie du coin nuit de la maison. Une fois le bureau atteint, je pourrais boire mon thé tranquillou, avant de me préparer à pas de velours. En mode féline, je laisse  mes petits et le gros lion dormir, pour aller nourrir le clan. La viande que j’ai commandée, m’attend sous cellophane au supermarché du coin.
    C’est leur 1 er jour de congés. C’est à partir d’aujourd’hui que tous les quatre allons vivre vraiment sous le même toit. Comme d’habitude, va y avoir des hauts et des fights. Sauf que là il n’y aura pas la fatigue du boulot ou du lycée pour relativiser.
    Bientôt, nous serons tous les quatre en pleine forme pour animer la maison. Monsieur mon gros chien n’a pas fini, de se planquer sous mon bureau pour ronquer tranquillou. Il n’aime pas qu’on envahisse sa maison, sa vie de mangeur de croquettes et de restes de midi.
    Tant pis pour moi, il fait froid.
    D’instinct Je me suis pesée ce matin.je pense que j’ai bien fait, il le fallait… Quand je reviendrai des courses, je serai toujours en mode lionne et guerrière, du moins je l’espère. De mes congés c’est bientôt la fin, mes derniers jours de repos sentent le sapin. De Noel, le sapin.

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  • Enfin seule

    Pour l’instant, 19/12/13 est mon jour préféré de mes congés …c’est MA journée glandouille prévue depuis au moins un mois. Oui j’adore aujourd’hui, ma pause. Mon téléphone et moi sommes en mode avion. J’ai la maison rien que pour moi aujourd’hui. Chauffage à fond donc, tenue décontractée mais pas négligée. Une heure s'est déroulée entre le moment où j’ai ouvert les yeux et celui où je suis sortie de la salle de bains. Mes cheveux ne sont pas enroulés en chignon. Je ressemble à boucles d’or, mais en vieille avec des chevaux en laine qui parcourent mon crane au galop. Mais bon, j’ai décidé que rien, aujourd’hui ne me prendrai la tête. Exercice plutôt périlleux que de maitriser l’humeur avec ce handicap capillaire, mais je relève le défi. Conclusion, plus de miroir après un petit peu de crayon noir sous le vert de mes yeux. Euh oui je me la pete, aussi aujourd’hui. J’ai de beaux yeux et en je n’en fais pas un complexe.
    Pour commencer je m’autorise à laisser tomber la lecture de l’écrivain dont le prochain livre ne me manque plus comme avant. Aujourd’hui ça sera, donc, un peu de BD, Gaston les 2 premiers tomes et les « idées noires » de Franquin. Une journée glandouille sans régresser n’est pas une journée glandouille digne de ce nom, à mes yeux en tous cas.
    En mode bien être, paresseuse branchée à ma façon. Je me rends compte que je suis un peu rouillée, à cause du manque d’entrainement, mais c’est pareil que le vélo : une activité sympathique qui ne s’oublie pas, un peu comme l’amour non ?
    À présent, l’envie de fumer une clope, et de boire un thé tout simple au citron, me guident vers la cuisine puis le bureau. Exit les thés aux parfums improbables. J’ai déjà essayé, c’est comme le savon, ce n’est pas bon…
    Il pleut, et moi, je suis entre la fenêtre de cette petite pièce et le verre de mon écran. Je me tiens à carreaux au chaud. Mon chien est couché à mes pieds, et râle un peu quand je veux aller chercher mon thé. Le médicament magique a sonné à la porte du micron ondes pour m’avertir qu’il était chaud, comme je l’aime. Ça fait du bien de vouloir aimer la vie aujourd’hui.
    Monsieur mon chien est une grosse feignasse de 45 kg entourés de plein de poils longs et blancs. Le jour où je serais obligée de l’enjamber, parce qu’il ne voudra plus se pousser pour me laisser passer , c’est que toute mon autorité dans cette maison, ne sera plus qu’un mauvais souvenir...
    Quand ce chien dort sur le ventre, on dirait une peau d’ours décorant le parquet de la salle à manger. Je le savais que j’aurais dû prévoir une cheminée dans cette maison, elle aurait fait joli à côté du chien.
    Non mais ça va pas moi, de penser des trucs pareils, je m’embrouille l’esprit. Je dois renoncer à déterrer la hache de guerre du délicat sujet de l’absence de cheminée dans cette maison.
    L’horrible phrase: « ah je te l’avais bien dit » est désormais interdite dans mon vocabulaire. Edit du jour.
    Il y a du brouillard, c’est raccord avec le calme que je me prescris. Je fais du lèche vitrine, en style Zalando, et j’ai une liste impressionnante d’articles préférés, des trucs qui ne plairont plus dans un mois peut-être. Mais que je m’autoriserai, si j'arrive à me décider pour un haut chouette, si j’arrive à perdre au moins 5kg. Bon, mais ça c’est un autre sujet, et aujourd’hui je me suis promis de ne pas me prendre la tête, ça tombe bien, je n’ai pas faim.
    Tout ça pour dire que mon esprit en vienne au sujet des fêtes de Noel. A force de voir des sapins verts qui brillent, on y pense un peu forcément, à cette pute de magie de Noel. Les tarifs sont de plus en plus chers, je trouve. Pas vous ?
    J’oublie vite s les plaisirs rapides. Les yeux brillants d’enfants qui ne sont plus les miens. Les miens qui ont grandi et tout comme moi ils sont devenus plus égoïstes qu’avant. Ce sont des ados, je me dis que c’est normal qu’ils se la jouent perso depuis déjà longtemps. J’ai cédé et fini par capituler en les imitant. Tant pis pour eux, je dis. jeudi 19/12/13
    Ben non, le père Noel n’existe pas. Même si on n’aime bien se réunir avec toute la famille de temps en temps, de là à être aveuglé par le bonheur de déchirer du papier à facettes…Néanmoins un jour où tout la famille s’embrasse et se dit merci, ça n’arrive pas si souvent. Ce jour-là les petits conflits se font discrets.
    Telle est ma devise pour aujourd’hui aussi.
    Et je vais commencer, pas plus tard que tout de suite? par me choisir mon cadeau de Noel. Et m’amuser à le faire deviner ce soir, par l’homme de ma vie. Le moment qui sera le plus délicieux de la journée, si je me débrouille bien. Parce que je sais qu’il y aura un bisou quoi qu’il arrive. En plus je lui épargne la difficile mission de m’offrir un cadeau. Et s'il a déjà prévu un truc je le verrais à sa tête, et ça me fera bien marrer avant de l’embrasser…

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  • encore un driste

    Ce soir-là j’avais 15ans, le dernier bus de 17h50 venait de me déposer. J’étais en bas de la rue, j’apercevais la maison. Maman avait accroché une guirlande de Noël au balcon. J’ai eu droit, comme d’habitude, à un gros poutou qui m’a écrasé la joue. Puis, je me suis installée, assise au bar de la cuisine,
    « nos 5 minutes à toutes les deux « comme, elle disait. 

    Moi prête à dégainer à la moindre rafale de questions trop indiscrètes  avec comme unique cible son dos de plein fouet. Un dos qui me décrivait ce, pendant des heures, elle s’était échinnée à cuisiner. Ces soir-là, ses pupilles étaient trop dilatées pour affronter mon regard aux sourcils froncés.
    « Manière de nous faire manger, de temps en temps un truc équilibré ». Comme elle disait aussi 

    Et son dos continuait de me dire qu’il fallait que je grossisse un peu. Manière de me remplumer. Ces soirs-là, rien que pour la faire chier, je ne mangeais rien de ce qu’elle avait préparé. 

    Avec le recul, je me dis que cette guirlande de Noel, accrochée au balcon ressemblait à un lasso, un lasso destiné à m’attraper et m’emmener tout près d’elle. Tous les moyens étaient bons. Ces petites attentions étaient-elles faites pour être juste un peu de poudre aux yeux ? Pensait elle que je ferais semblant de ne pas voir, ce que je savais. Ou pensait-elle, vraiment que je n’avais pas deviné qu’elle était stone, parfois, des fois souvent ? Cette question, je n’ai jamais pu lui poser (ou oser selon les décennies que j’ai traversé) … 

    Maintenant j’aimerais lui décrire tout ça, connaitre sa version, des raisons, déraison de ces-soirs là. Sans que cela nous blesse de trop à toutes les deux. Cet espoir me rend driste. 

    Ces soirs-là étaient à la fois drôles et tristes.  

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  • IRM de merde

    Sommaire du début de congés 

    j'ai mal de plus en plus mal au dos. "-faut allers voir un neuro- chir , madame ellesurlalune" dixit le médecin . Suspens filppant sur la moelle épinière donc . Je n'aurais jamais du passer cet IRM de merde. 

    Un week end avec gastro, un bonheur  ... 

    hier, après midi avec ma fille au ciné : 3h du "Hobbit" en faisant semblant de ne pas être vaseuse... Maman j'irais bien au MAC Do après. " un coca + un smecta, grand le coca s'il vous plait "

    Aujourd'hui, le tableau que j'ai commencé me résiste. Je sens que je vais vomir dessus , et l'appeler : KO TECHNIQUE  ou j'aime pas aujourd’hui . J'hésite ... 

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  • question et réponse

    Si je l’aime depuis toutes ces années passées ensemble, c’est parce qu’il ne m’a jamais demandé de changer…
    cela dit j’ai le sentiment profond que de vivre auprès de lui m’ a quand même changée, et rendue une personne moins sombre . Être souvent étonnée par sa finesse, son intelligence, et surtout son infinie tendresse mêlée de pudeur en vers les gens qu'il aime, y compris moi, est peut être mon explication. En aimant si fort cet homme, c’est moi j’ai aimé un peu  parfois. Cet homme que j’aime est mon homme patient…

    Question :

    Ce que je viens d’écrire, je le lui dis ? ou pas ?

    Réponse :

     

    Putain, faut que j’arrête d’écouter Christopher Cross, moi !!!!!! 01567.jpg

  • Un peu brumeux ce soir! faut que j’arrête de faire n’importe quoi ...

    Sailing Chistopher Cross 

     

    Ce soir, enfin je peux me coucher tard 

    Regarder la télé jusqu’à minuit, écrire ou lire le reste de la nuit

    Si je veux

    Ouf, devant moi 10 jours de congés

    Dont j’ai envie de profiter un peu

    Manière de me requinquer aussi un peu

    Si si si je le veux, puisqu’il parait que si j’y crois très fort

    Ça se peut ;

    Pour commencer, c’est sous substance que j’écoute ma playlist

    Celle intitulée : Marie

    Je viens de télécharger Christopher Cross «  Sailing »

    J’aime écouter cette chanson ce soir, cette mélodie , cette voix.

    Pourquoi elle, et pourquoi pas tiens,

    Même si je ne comprends pas ce que le chanteur dit…  

    Je m’en fous, j’assume de ne pas trop comprendre l’anglais

    En attendant, en écoutant

    Je m’invente des significations,

    J’y entends des envies d’évasion

    Avec accent

    Ça tombe bien, je suis en train de planer vraiment

    On dirait que le départ n’a qu’un ton, un son  

    Ancien frisson 

    Un voyage à travers le temps,

    Putain, là c’est le solo piano

    …..

    Sailing c’était le moment du slow

    Cette chanson, ce soir

     

    C’est une chouette nostalgie 

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  • Pour moi

    Mes soupirs  ne sont plus comme avant. J’ai toujours soupiré…. beaucoup, « souffler » serait davantage le verbe approprié.
    « Souffler « lors des journées  trop remplies de travail, d’enfants ou de corvées  maison, un grand soupir à la fin de chacune de ces étapes, les pauses soupir du marathon quotidien.
    Le soupir qui fait du bien, le soupir via lequel je récupère, une bouffée d’oxygène en cadeau pour mon corps. Un soupir concluant un travail bien fait.
    Maintenant, je soupire toujours, mais avec une pensée en supplément : je me dis en gros que :
    Putain de merde, j’en ai marre d’être crevée et de ne pas avoir de temps pour mmmmooouuuuaaaa.

     

    Comme présent à Noel, je veux du temps ! 

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  • Rose

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  • Beau mais pas magique

    Le grand sac à dos serait rempli de l’essentiel,
    direction le grand nord, là où, vu d’ici,
    presque tout parait  blanc
    un peu violent
    un peu bleu et puis gris aussi
    un brin colère
    un beau froid polaire
    toi et moi au bord d’ici, un peu givrés,
    je sais que je le suis
    j’imagine un extérieur un brin «  heroic fantasy »  
    Je veux sentir le froid me traverser,
    et contempler un endroit qui, parait il, est fabuleux
    je veux marcher sur un miroir blanc,
    et être éblouie par le soleil de minuit.
    J’ai tellement envie de découvrir l’endroit où
    par an il n’y a
    qu’un seul jour,
    qu’une seule nuit. 

    Je veux faire ce voyage insolite,
    c’est plus qu’une envie,
    un songe, ma visée, une virtée.
    Je sais que ce rêve n’est pas, pour l’instant, financièrement à notre portée,
    Quoique… si seulement, j’achetais moins de chaussures et d’autres superficielles conneries…
    et si seulement, aussi la croisière ne durait pas si longtemps
    si longtemps au milieu de plein gens
    qui n’ont rien d'autre à faire, en gros, qu' à se regarder ou se faire remarquer
    Nous deux pour une expédition menée en bateau
    un très gros bateau
    Néanmoins, je voulais quand même te dire que ce si un jour ce voyage pouvait se réaliser,
    c’est avec toi que je voudrais le partager,
    sinon sans toi à mes côtés
    je sais que cet endroit serait beau
    mais pas magique….

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  • AROUND MY WORLD

    Le 10 mars 1920, c’est le jour de mes 16ans. Maman me dit de souffler les bougies et de faire un vœu. Mon vouloir me dicte, alors, de voyager pour toute la vie, l’en-vie.
    Au lever du soleil, à partir de Picadilly jusqu’ à la gare, après tout j’ai l’âge, celui de l’avidité des sentiments. Le mouvement du train m’amènera jusqu’à un bateau, un grand, un voilier qui prendra tout son temps…
    Je sais déjà que j’irai à la conquête des forets vierges à dos de poètes via la 4ème dimension. Le tout sans perdre une seconde, des secondes qui ne m’abandonneront à aucun instant. Ma ronde vagabonde me fera passer aussi par la case prison. Dans le sombre à partir des oubliettes je m’évaderai en contemplant une comète.
    Dès le retour de ce rêve c’est dans le jardin des secrets que l’on me retrouvera, around imagination. La fin de ma première histoire, ma pré- histoire sera le début d’une faim de vie...
    ***
    je te l’ai dit pour que tu souviennes de nos matins, sans peine.
    Je te l’ai dit pour que tu reparles du verbe aime.
    Pour chaque blues du passé, pour les mots prononcés au sein des instants précieux ceux qui ressemblaient à de l’éternité.
    Pour les jours que nous appelions tandems.
    Pour les jours où tu pleurais sur ton agression, ces jours où devant moi tu refusais de pleurer.
    Pour tout cette mémoire que tu aurais tant voulu qu’elle te fasse faux bond.
    Toi sue ce fil tendu au dessus du précipice, lien tendu entre tendu entre deux falaises, ces moments là alimentaient le malaise.
    Pour la fois où je n’ai pas vu que je te perdais.
    Pour la vie .
    Pour l’avis, celui de ne pas se résigner.
    Je te l’ai dit  tant de fois, et de différentes façons : jeu thème, une idée, un idem.

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