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Blog - Page 7

  • Se prendre le chou , illustration :

     

    Je recule du bureau en roulant sur ma chaise, c’est un déplacement plutôt lent, la pointe de mes pieds guident le mouvement. Je vois l’écran de mon ordinateur s’éteindre et s’éloigner. Il est 18h et ma journée de travail est terminée. Je n’ai pas envie de rentrer à la maison. Même si je n’arrive pas à expliquer cet irrésistible penchant à vouloir fuguer comme ça. Pourtant. Je ne suis pas lasse de mon quotidien ni de la vie en général. J’arrive même à trouver des plages horaires pour m’ennuyer un peu (situation très agréable pour moi), c’est pour vous dire, comme je me débrouille bien pour parvenir à maintenir l’incertain équilibre. Mais quand même ??!! Juste ma voiture et moi, direction l’océan. Quatre heures de route, stressée d’avoir pris l’autoroute, et d'avoir traité de conasse et d’abrutie la fille du GPS. Et en plus maintenant j’ai froid, je n’ai même pas pensé à prendre un gilet. Je commence à me dire que me la jouer aventurière va me faire attraper une angine ou pire la crève… Alors voilà, madame décide de se la jouer personnage de cinéma. Sauf que pendant le voyage, il n’y a pas de musique de film, mais Laurent Ruquier à la radio. Tu ne croises pas de personnages qui parlent le « Kérouac » . C’est donc grelotant et avec un hamburger assez lourd à digérer que j’arrive face à l’océan. Il est tard, la nuit est déjà tombée. Je vais attendre dans ma voiture l’aurore que je mérite.
    Ou alors, je rentre à la maison à 18h30 comme tous les jours, et fais le minimum syndical pour aujourd’hui. Demain sera un jour férié. Apres la douche, un bon bouquin et moi au chaud. Mais je ne sais pas si c’est mieux ainsi. bien sur que oui, m'enfin . faut que j'arrête juste  de me prendre le chou, c'est tout.

     

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  • 2 enfants, un monospace et un appartement

    Tu avais 5ans, c’était ta dernière année de maternelle, et tu me ramenais de la cour de l’école des bouquets de feuilles d’automne. Je ne pouvais jamais t’obliger à porter cette salopette en jean que j’adorais, et que toi tu détestais. A cause de ce mot « salopette « qui ressemble à un gros mot. J’aimais bien te montrer le « comment on fait pour dessiner des tyrex et des longs cous ». Ta période dinosaures a duré plusieurs années. Tous les supports sur le sujet t’intéressaient. Puis, quand tu as été d’avantage téméraire, ce sont les insectes qui t’ont captivé. Une pince à épiler et des bocaux, et te voilà parti en exploration dans le jardin de ton grand père. Papa a dû monter 2 fois sur le vieux cerisier pour aller te chercher en rallant. Tu n'avais pas pensé au chemin du retour .Mon fils, ce petit garçon d’avantage gourmand que bourreau d’insectes. Ça me plaisait bien que tu sois un peu rêveur et à la fois curieux, je l’avoue. Même si tous les enfants le sont aussi...je te considérais, et considère toujours d’ailleurs comme mon extra sur mon existence. Je t’observe et j’y vois un instant de la poésie. Tu as 18 ans bientôt 19 et malgré les côtés durs de l’adolescence qui ont commencé à endurcir ta peau, et noircir ton regard, j’y vois un supplément d’âme, comme on dit dans une jolie chanson. Des yeux blues et marine, parfois que je surprends.

    Je vois mon tendre garçon, qui fait le dur, ça me fait un peu peur, me rassure, les 2 à la fois, en même temps …personne ne t’oblige à avoir 2 enfants, un monospace et un appartement; mais surtout à toi fais attention.

     

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  • L ennui en bleu

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  • Une bague rouge + un soulier vert

    « LUTO. LOIN IL EST ENTRÉ DANS UNE AUTRE. ERE ET HEUREUSEMENT VIVANTE. CERTAIN(E)S NE L'AVAIENT PAS OUBLIÉ. LOUP SORT DE SON ABRI. »

    Comment oublier l’image de ce loup qui m’a tant marquée. Je devais avoir une dizaine d’années, dans les années 80, la télévision ne proposait que 3 chaines , et je guettais sur antenne 2 l’émission de 30 millions d’amis, le samedi après-midi…. C’est donc via l’écran que je me suis intéressée pour la 1ère fois aux loups. J’ai découvert et j’ai adoré. Le loup blanc était le chef, j’étais impressionnée. Le sujet me ligotait, les images m’ attachaient, d’une certaine façon, me fascinaient. Découvrir la meute dans un décor qui fait penser à des vacances de Noel, l’incertain code d’honneur de ces animaux, leur force, leur grande beauté et surtout leur grande fragilité. Celle dans le regard que l’on devine, si l’on se donne la peine de bien regarder. Bref un capital sympathie immense pour moi gamine. L’image du loup depuis serait associée aux choses de la vie agréables à contempler et approcher. Je n’ai, seulement, eut que deux fois l’occasion d’en approcher de près, hélas en captivité…au bas d’une montagne avec trop de curieux touristes dessus, moi comprise…trop de monde au portillon, pour prendre la pause, comme on dit. Il me suffit de penser à un loup pour imaginer un beau dessin, une belle histoire voire un drôle d’autoportrait. J’aime l’image du loup, c’est ainsi j’aime loup, admirer de loin sa liberté, songer à lui. Puis retour à la réalité, à 41 ans je ne suis plus, une petite fille. Mais bon… Depuis 7 ans à peu près exactement un gros chien blanc en forme de loup habite chez moi. Il s’appelle Cyrus, parce que ça ressemble au titre d’un roman, une belle histoire imaginaire. L’histoire d’un loup, qui plante son regard dans le mien. Ça ressemble à du toujours, pas m’aime de l’amour. Les morsures cicatrisent, mais pas le sentiment d’insecure.

     

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  • fait maison

    Ma lampe s'appelle Raymonde

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  • Bizarre

    Le temps d’un souffle j’oublie. Un soupir, et l’inspiration disparait. Je ne trouve plus les mots pour décrire ma rêverie. Je me sens dépouillée d’un instant parfait. Le souvenir d’à peine quelques couleurs et de tons. Quelle étrange sensation c’était ?
    Je regarde par la fenêtre l’averse et un troupeau de nuages pas tout à fait blancs. Je tire sur la laine des manches de mon pull, je sens comme un frisson. C’est le pull de mon homme, celui que je porte quand il n'est pas là et qui m’est trop grand. En plus il tient super chaud.
    Le paysage suinte avec ce temps-là. Les gouttes se pressent, certaines s’écrasent sur le carreau, tandis que d’autres agonisent le long de la vitre. Je soupire, ça fait du flou. Je respire fort à nouveau, l’opacité du verre s’intensifie. Le bouclier est un peu moins transparant.Je lève mon bras, sors l’index de ma manche et commence à dessiner : aujourd’hui, il y a un soleil devant la pluie.
    C’était ça la sensation, le frisson

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    … 

  • !!!

    !!! clic l@

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  • No stress for once in this week

    Un vendredi presque parfait.Putain !j’ai eu une énergie moi aujourd’hui, incroyable. Je n’en reviens pas en corps : levée à l’heure, timing parfait entre le moment où j’ai décollé les paupières et celui où j’ai démarré la voiture. J’ai même pu prendre le temps de manger un truc avant de partir. Manger assise au bar de la cuisine avec mon grand verre de jus d’ananas dans la main gauche et un pain au chocolat industriel dans celle de droite. Cela fut décisif pour La gestion du restant de la journée : 5 minutes à dévisager le matin gris et froid par la fenêtre de la cuisine, à ne penser à rien d’autre qu’ à, ben heu…,à rien…
    De plus, cette contrefaçon de viennoiserie est plus digeste consommée ainsi, plutôt que vite fait dans la voiture. Pour une fois je ne vais pas rouler trop vite pour tenter de rattraper les 10 minutes de retard habituelles.
    No stress for once in this week .
    Heureusement qu’aujourd’hui j’étais en forme. Car chaque seconde, chaque minute, chaque heure se sont déroulées, au bureau comme à la maison, de la même façon, c’est-à-dire très vite… j’étais, donc, pressée de voir tomber la nuit…
    je suis sure que vous comprenez.
    C’est chouette quand aujourd’hui se passe de cette façon. Pour une fois d’attaque, comme une amazone sans cerne, ni repli. Tellement efficace que j’ai même eu le courage de m’avancer en compta pour lundi matin.
    Le fameux lundi matin où je vais arriver avec le cerveau et le cheveu rebelles, les effets du rendez-vous de demain matin chez Lucie ma coiffeuse se seront complètements dissolus, hélas. J’aurais le sourcil froncé et je sais déjà que le fait de cheker mes mails sera une épreuve. Puis je me dirais : allez soldat-mère-femme-secrétaire du courage pendant encore 5 jours ma belle.
    jusque-là, c’est certain vous me suivez.
    Bref tout ça pour dire que j’adore le vendredi soir, pas encore au bord de l’ennui. Je me sens bien surtout à la naissance de 21 heures. j’ai faim de détente ; de l’envie: téléphoner à mes parents et à mes sœurs ,demanger des chocolats en chœur, faire l’amour, cuisiner, marcher avec mon chien, passer au moins deux heures à finir de souder ma statue. Dite œuvre qui va finir par devenir marteau à force de faire l’enclume sur mon établi … plein de trucs je vous dis.
    Ce soir ce n’est pas QUE la Saint Valentin c’est surtout vendredi
    Je me demande si toujours vous me suivez ?
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  • c'est la crise

    C’est la crise
    c’est le nuage de trop que je respire en me persuadant que c’est une bonne bouffée d’oxygène que je me fais en cadeau
    parce que voilà ;  putain, en ce moment j’en ai plein le dos, au sens propre comme au sens figuré. Je suis en plein dedans. En plein milieu d’une de ces grosses crises passagères remplies de pollutions, aux relents de dépression, un sombre moment que je traverse. Une peine que je combats, j’essaye de ne pas prendre perpète. Le fait de ne pas avoir trop confiance en moi, ne m’aide pas beaucoup. Mais j’ai un ou deux système de défense tels que l’achat d’une paire de bottes ou celui d’une robe ou deux, selon. Mais pas cette fois, en ce moment c’est la crise, une dure à cuire. Faut dire que mon manque d’inspiration m’a ruiné ces derniers mois, et a foutu un sacré bordel dans la gestion des placards et du fragile équilibre monétaire de mon couple. La balance est largement en ma défaveur. Je suis en déficit, une bonne conduite est pour moi de rigueur de plus Je commence en avoir marre de payer des agios en forme de critiques. Je signale, au passage et à ma décharge, qu’on s’était promis il y a 20 ans, que nous nous n’engueulerions jamais à propos d’argent. Mais bon nous avions 20 ans. Nous avions juste du potentiel : En corps en bon état, nous ne savions pas que le ministère de l’intérieur était le plus réformant.  
    En plus, ça va un moment. Les achats compulsifs c’est pareil que les bonnes résolutions, c’est peu efficaces : dans les deux cas les effets sont éphémères. Aucune des deux ne me tente. Par défaut je choisis le spleen et l’ennui. C’est tout  ce dont je suis capable en ce moment. Je me sens injuste et à la fois ridicule à cause de ma voix de crécelle, je ne suis nulle pour crier, pathétique à cause des larmes donc un peu émouvante aussi, mais dévastée surtout. La tristesse sera ma liberté sous conditions. Les reproches seront mes matons.

    A l’intérieur de cette insaisissable prison, l’écran est ma fenêtre de tir. J’arme, je vise, les bruits du clavier, représentent le son d’une gâchette. Je chasse un truc, mais je ne sais pas quoi. L’unique certitude qui m’anime c’est qu’il faut ça sorte, j’apprécie. Je goute à un plaisir gratuit. Ce moment est assez savoureux : le retour à mon besoin d’écrire, me réconforte un peu, mais vraiment.

     

    Et voilà j’ai écrit, et maintenant c’est fini je n’ai plus envie.je commence à me dire que cette crise est plus longue et forte que d’habitude, ça me déprime et me fait flipper en même temps …  
     

  • Barnabe

    Mission réussie :

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