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  • Des comme elles

    Les "Mizuno" , j 'en voulais depuis un moment déjà ! Et besoin, parce que j'ai deux trucs de prévu pour finir 2008 ...J'ai croisé Rocky Balboa et la grande Yoda ce matin courir ensemble, alors là , je ne m' y attendais pas à celle là .  Regardez comme elles sont heuuuuu très vertes ou belles , je ne sais pas trop encore ! L'important, c'est jusqu'où , je vais pouvoir aller avec elles  .

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    Bon les bottes , ce ne sont juste qu'un transfert de ménagère :
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    L'explication fut : " Ben quoi ! J'en avais pas des comme ça, ! Oh prix exagéré, mais non mais non, tout n'est qu' une question de relativité, non ? Ade comme je suis épanouie , hein? "
  • Le jardin .

    Le soleil cogne encore, même à 17 heures . J’ai un quart d’avance sur mon rendez-vous, et choisis de traverser le parc juste devant ce grand bâtiment.
    M’ arrêter un peu, sous un arbre, sur ce banc. Tiens donc ! en corps cette gnagna attitude qui ne me quitte décidément pas…
    Tout y est , la contemplation, celle des gosses glissant sur le toboggan avec le sourire de maman en accompagnement, les oiseaux chantent, les jets d’eau dansent, et les mamés, elles aussi sont venues capter le frais. Cinéma, cliché, oh comme c’est con, et à la fois féminin mignon.
    Je n’ai pas envie de m’engouffrer en face, dans le ventre de ce fameux bâtiment….Je sais ce qui m’attend, la sale attente, cet endroit où mon jeu va consister à deviner, différencier les infirmières des secrétaires, ce n’est pas facile. Les deux corps de métiers portent des blouses, et ces femmes en blanc paraissent pressées et souvent importunées, par nous : nous les gens si patients, par moments, parfois, non en fait, tout le temps.
    Les magazines sur la table basse sont fripés, fatigués, ils ont moins le mérite d’être raccord avec nous : ces gens de dedans...Rien de nouveau, je m’y attendais…
    Dès ma sortie, je récidive 5 minutes dans les allées bordées de vert, le temps de téléphoner, de parler pharmacie, et je trouve que c’est comme dans une chanson, c’est-à-dire joli.
    Puis 3 secondes en forme de nostalgie, un souvenir s ‘impose vient me déranger, celui d’un jardin comparable à celui-ci, un espace temps. Je ne dis rien, serre les dents, étouffe ce besoin de hurler. C’était chouette quand Stef,Maga et moi parlions sur un banc enfer, tout pareil que celui-ci. C’était le bon «  tant » quand tout roulait, et allait à peu près bien.
    Je ne sais plus dire, parler, mais n’importe quoi, oui. Qu’importe le prix... Je ne me la joue pas asociale, c’est juste comme « ça ». Ce soir, j’ai quand m’aime souri.
    Le silence a/à présent mon avis. De toute façon j’ai compris,  y compris, un si… Est –ce un mal docteur ? Réclamer l' écho à la place de... rien.

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  • Les poupées

    Juste avant « ça », nous vivions l’un contre l’autre et à contrario libre de nos mouvements. Nous ne nous posions pas de questions, nous nous aimions, un duo se satisfaisant des buts, ceux mis en commun : le bonheur de notre enfant, la maison tout équipée, et des fleurs dans le jardin. À la réflexion, un couple bien assorti à l’intérieur du cadre, peut-être celui d’une photo trônant sur le buffet …Paraître et bien-être .
    Mes yeux savaient se fermer sur les écarts de conduites : Je veux parler de ces quelques sursauts de séduction dont certains ont besoin afin de se rassurer. Une soit disante confiance en soit entourée par un regard neuf. L’instant précieux et éphémère, de montrer, se montrer. La douce illusion de moments , paraît-il, innocents *. La nouvelle et brève satisfaction de se laisser découvrir. PLAIRE annule quelques doutes, c’est comme une sorte de récompense des efforts fournis et consacrés à améliorer l’image. On paye de sa personne, alors autant en être fier, non ? NON !
    Ludo et elle, unis dans cette existence, s’aimaient bien, et sans doute, pas suffisamment. L’épouse, amputée du statut d’amante, moins aimée, mais toujours prête à suivre l’ensemble. Puis cet homme, tantôt adorable gosse s’amusant parfois en compagnie de poupées neuves, ou bien mari attentionné, selon…La hauteur du degré de culpabilité.
    Quelques sublimes aux cheveux dorés et bien lissés ont jonché le sol que tu as foulé. Tu t’amusais avec elles et te lassais vite aussi, me semble-t-il…Les appoints qu’elles affichaient n’étaient qu’accessoires, étaient-ils bien utiles pour durer ? Ces femmes, ces belles brillaient, en montrant leur éclat, et plat nombril aussi. Et moi ? N’étais-je que gentille, ou en corps un peu belle aussi ? Mais je pouvais affirmer, sur le bout des doigts te connaître, et tant pis, si par bien des aspects, je me suis leurrée. Là, moi, décousue.
    Je tentais de me faire fi de ce que je devinais, enfin plutôt ce que je me refusais de voir : l’évidence. Les autres, elles, ne connaissaient pas bien tes goûts, elles aussi ne voulaient que jouer…Jouets, poupées. Et moi ma tête au teint porcelaine un peu fêlée…
    Je savais, je savais tout… discerner tes incertitudes et reconnaître ce timbre de voix, celui de quand ça ne va pas. Tu n’avais pas besoin d’en dire trop. Je comprenais et repérais ce qui t’animait. Et seule ma présence semblait te suffire à te réconforter, on dirait. Au creux de toi, chaque nuit, pour tant, toi présent, je dormais à tes côtés. Mes couleurs s’étaient légèrement altérées au fil des années, c’est vrai. Maintes fois, tu me perdais et finissais par me retrouver. Moi, cette femme, là, la présence au milieu de ta vie d’homme. Je calquais mon rythme sur le tien, et te rassurais lorsque le filet de lumière était trop étroit, quand tu n’y croyais pas. J’ai assisté et compris tes premiers maux et tes joies , à ta rentrée dans ce que tu appelais la cour des grands, le travail parmi eux, ces hommes importants.
    À la fin de ces journées encombrées de trop tracas, ma tête reposait sur ton épaule que je décrivais de solide. Discrète et présente, à la fois, ta complice dans cette quête, celle de grandir, accroître…Automate, maternelle, ou poupée moins jolie, mais dotée de ce grelot tintant dans mon cœur à chacun de tes mouvements. Je voulais pour toujours faire parie de ta vie, même si tu faisais semblant, parfois de m’appeler oubli. L’une posée là sur le repli, souvent celui d’un drap. Je ne pleurais pas.

    * : bien sur , bien sur ...

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  • La rentrée

    Cela me fait  tant de bien de mettre mon livre en morceaux de cette façon. En proposer des extraits, matérialise  l’ expression . Pourquoi pas  celle de tourner la page, peut-être, qui sait... 
    Ce livre m’a procuré tant, mais surtout a comblé un sombre en-nuit. Faire le choix d’ écrire, décrire, imaginer, rêver la vie parfois aussi. Je copie et colle les morceaux de papiers de cette façon. Je l’ai choisi. Tapisser les parois de mon univers de mes maux et de mes joies, parfois.
    Certaines pages déchirées se trouveront posées donc l@. Ne protéger ni ce texte ni moi, parce que : à quoi bon, finalement ? L’amour n’est qu’un mot, un appel, un espoir d'en recevoir les interactions. Ces répercussions dont la plupart des gens pensent mériter, juste pour avoir oser le prononcer, le dire, l’écrire.
    Donc voici un autre bout de l'une d'entre elles :

    À peu près, 25 m2 calibraient  son domaine, chambre cuisine et salle de bains concentrées en un seul espace, espace loué, voué aux études. Le  sacrifice de parents encore dotés d’un peu d’espoir, celui de s’ esquiver de la ruine ….Ladite volonté d’une vie estudiantine, apparaissait comme un présent coûteux, précieux  et tout désigné pour leur fille : donner une chance à l’avenir et s’y préparer, outils et matériaux, les bases du futur se construisent , paraît-il  …. Et la voilà seule à nouveau en espace restreint, face au lit une télé minuscule s’allumait dès que la sérieuse rentrait. Présence constante, images sans le son, l’âtre semblait ainsi  presque chaud, apprendre à aimer bûcher à la lueur d’une lampe de bureau.  Rarement la lumière blafarde d’un lustre de papier bon marché éclairait cette aire de je. Des vêtements largués en boule et quelques livres pavaient le sol cachant une moquette orange, coloration affligeante, ce choix  de couleur ne pouvait être que de l’humour…Un soir de péripétie de boîte de nuit, où j’étais belle. Je crois ….. Certes, un peu malhabile, maladroite dans ma tenue. Des vêtements trop cintrés, une chevelure indisciplinée contrastaient avec le reflet lisse que je voulais renvoyer, l’image contraire toujours et encore . Grisée par la sensation de lui plaire, mes joues rosissaient, flattée par ce 1er baiser sur le cou me faisant frissonner sur le reste de mon tout. Je me frottais au jeu des grands. Il m’a découverte timide et pourtant non craintive, puis curieuse du sentiment amoureux. L’éclat de sa beauté m’a frappée de plein fouet  la 1ere fois que je l’ai vu. La blondeur d’un ange, la stature d’un géant, les gestes d’un homme . Lui cartésien,l’ allié, né pour elle. Semant des grains de sucre dans une folie douce, ces grains, ces petites parts de bonheur, sa folie de m’aimer.

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  • l'étonnement

    Je ne savais pas encore que de la 1ere fois où j’ai fait l’amour survivrait l’homme le plus important de mon existence. Je sentais à présent le sable me gratter le dos, et je me suis dit : «  mon Dieu, mais ça y est je l’ai fait ! « Je n ‘ai pas eu droit au confort d’un lit, aux senteurs des bougies parfumées,et  à la musique facile à écouter. Ce décor auquel de nombreuses pucelles se plaisent à imaginer pour leur 1ere fois. Certaines vierges pensent mériter un bel emballage, le papier cadeau autour de la fleur qu’elles sont prêtes à offrir. Non, je n’ai rien eu de tout cela, non j’ai eu mieux ! Entre un horrible plaid à carreaux posé sur le sable et les bras de lui je me suis réchauffée. Seules mes mains s’ouvraient. Je ne ne connaissais pas les gestes adéquats, comment il ne fallait plus hésiter. Une douceur infinie détonnait avec ma douleur intime. Un baiser apaise l’angoisse du passage en elle devenant femme. Puis en faim le plaisir  accompagne l’appétit du grand frisson. J’étais jeune femme souriante auprès de lui, mon aîné, l’aimé  celui que j’allais appeler durant de longues années mon homme.

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  • Max

    Presque par hasard, je retrouve cette fille que j’avais vue la dernière fois âgée de 14 ans. J’ai tout de suite reconnu ce regard en amande, puis admis au même instant que cette femme  m’attirait. Captif de ma soif non pas de la goûter mais d’apprendre à la connaître à nouveau, découvrir entièrement l’esprit et la féminité de ses 30 ans. Elle pas tout à fait belle, mais d’une sensibilité exagérée, fatiguée aussi d’un parcours jalonné de pièges. Et moi, enfin libre, me trouvant courageux d’avoir choisi de vivre au singulier, solitaire et solidaire à mon libre-arbitre. Mon libre choix, celui de l’évasion, m’enfuir des restes d’un amour transféré en affection, amour déplacé, grossier et devenu presque vulgaire. La conclusion d’un attachement depuis trop longtemps usé, en finir en traçant un trait sur l’union. Je n’ai pas considéré ma vie comme nouvelle après mon divorce, mais plutôt l’épilogue d’une décision trop longtemps éprouvée. Le verdict de la séparation ne fut pas évident à assimiler, le terme d’une vie commune fut pour moi échec, puis rédemption. Échec puisque mon départ avait un goût d’abandon. Rédemption car je me sauvais, avec peine et difficulté, absorbé par cette volonté d’indépendance naissante. Me sauver de ce lien devenu trop mince, trop faible contre un quotidien devenu fade et terne, être irrémédiablement malheureux au pluriel. J’ai eu dans un 1er temps le besoin de tenir près de moi cette femme nouvelle, j’avais cette inconsciente volonté de lui montrer quel homme je suis devenu cet homme drapé de liberté et d’indépendance.

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  • L'importance que l'on donne...ou pas.

    J'ai envie d'appeler cette femme Isabelle , une femme rencontrée dans un roman.

    Je n’ai plus le temps d’être complexée, ankylosée, figée par la politique du jeunisme et de l’individualisme qui sévissent ces temps-ci. Je détiens entre mes mains, malgré tout encore beaucoup d’instants, ceux consacrés à rester amoureuse de l’amour, inlassablement.
    Ma jeunesse est passée. Il me reste mes 52 ans, de nouveaux bourrelets cheveux gris en guise de présents, et une seule envie à ma portée , celle de la simplicité, même s’il n’est pas toujours évident de m’en contenter. Je ne suis plus narcisse, et ce qui aurait pu s’appeler les attraits d’une belle plante se sont flétris un peu sur les côtés. Puis il y a ce truc abîmé là, là dedans brisé avec cette ancienne douleur fixée sur le dessus…. Faut-il faire croire ou croire que je suis belle, MAIS que de l'intérieur, voire même parfois être capable d'être animée par cette chose insupportable : le devoir de dignité .
    Dois-je vraiment opter pour le mouvement.Bon nombre d’état d’âme ont été déjà visités. Leur fréquentation se fait de manière plus sporadique. Il me reste toutefois la destination, celle sans condition, le retour aux sources. C’est  très tendance en ce moment, même pour certains trentenaires désoeuvrés. Je l’ai noté  …
    Tenter la sagesse, juste pour voir comment ça fait, quoique…
    Est ce cela une quête ? Une de plus, l’ultime , la dernière peut-être.
    Mes mains réunies forment un creux sous le mince filet d’eau d’une fontaine, prête à ne rien laisser s’échapper, j’ai en corps si soif .Vous savez ? Si vous saviez…

     

    Rien à voir.

    Aujourd'hui, pour ses 8 mois , Lili Marlène m'a fait une belle surprise, regardez :

    Oui oui, je sais ça fait joli dans un jardin !

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  • Petit commerce entre amis...À la fraicheur d'un matin.

    J'ai vendu bric à brac

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    J'ai acheté...un langage
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    Plutôt mourir que de perdre l'innocence
    Elle était de ce monde où les plus belles choses
    Ont le pire destin,
    Et Rose, elle a vécu ce que vivent les roses,
    L'espace d'un matin.
    Malherbe

    Certes, tout ceci peut paraître hautement gnagna, mais tant mieux j'aime bien ça...

     

  • 2h59 du matin avec l'addition!

    Aujourd'hui c'est illustration du mot pierre ou calcaire selon

    Nous ne sommes pas les personnages que nous décrivons, écrivons… Musset disait à Sand que tout ce qui s’écrit fini par arriver. Ce n’est pas vrai…hélas ou tant mieux, je ne le sais.
    Inventer des vies, donner son avis via "les cris" … Avoir un côté réservé, non merci… Non, ça je le laisse à ceux et celles qui savent mesurer… se protéger ? j’ai travaillé, écrit, vécu, et comme tout le monde payé aussi…Dois-je alors, à partir de là, à jamais dire : non merci, j’ai déjà donné tout, tout cru , toute crue ? 
    L’indifférence m’a souvent consternée, le mépris qui en découle ne m’étonne plus, tant pis !

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  • ohooo, c'est beau, c'est haut...Quand on aime le lapin : faut-il en manger ou pas ?

    Hooo, c’est haut, c’est beau…dans le télésiège, suspendue entre ciel et terre.
    Hooo, c’est haut, c’est beau…dans le parc animalier, sur la montagne.
    Hooo, c’est haut, c’est beau…sur les bords des lacs en pique-niquant au pied des montagnes.
    Hooo, c’est haut, c’est beau…dans la forêt et en randonnée VTT.
    Hooo, c’est haut, c’est beau…au dessus de la forêt, mais là, à pieds la rando.
    Hooo, c’est haut, c’est beau…trempant au milieu des eaux à bulles, celles qui font du bien à la peau.
    Hooo, c’est haut, c’est beau…devant le chalet en rondins,le super beau, le super grand, celui à 650000 euros.
    Hooo, c’est haut, c’est beau…en contemplant le four solaire de Font-Romeu.
    Petite variante :
    -« Boudu qu’elle est mignonne la petite marmotte !! »
    -«  Mais où qu’elle est ? Je ne la vois pas ! «
    -«  attention, ut vas tomber du télésiège, ne te penche pas ! ça serait ballot, nous ne sommes qu’au début du séjour »…ça gâcherait tout
    Et bien entendu l’inévitable :
    «  on se sent tout petit, tous petits  … » dixit l’audoise…

    J’avais la flemme d’écrire un texte disant ô combien c’était beau, j’ai fait carte postale à la place…
    Bon ben, lundi, c’est bureau…( soupir)….
    -« maman, ça veut dire quoi gabatch ?
    -« heu ut demanderas à ta tante, celle qui habite Vernet les Bains… »

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    Un loup.