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  • Entre ses mains, une seconde.

    « Elle est tout le temps triste, car elle se croit inconsolable » . Illustration :
    Non je ne suis pas la primordiale, la capitale, la première, la seule …. Peut-être aurais- je voulu l’être. Juste voir, te percevoir autrement, plus qu’un we de temps en temps. Qui es tu vraiment ? Comment est ce le quotidien avec toi, le matin au réveil, quand tu reviens du travail, quand tu es énervé, quand tu es calme, quand tu es en pyjama ? Je ne suis même pas plus belle ni plus jeune qu’elle. Juste extra sur l’ordinaire, amour autre-ment. Ces secondes, le temps que tu vis.
    Pour toi je porte et parle de choses légères, tu n’as rien à me dire de vraiment important. Mais avec elle, celle avec qui tu vis , si…Les décisions se prennent chez vous à deux, d’après ce que j'ai compris.
    Il paraît qu’avec moi, ce ne sont que des instants. Ça n’est pas vraiment sérieux, tout ça... Parfois, je le vois bien, tu t’en veux, m’en veux. Ce sont dans ces moments que tu prévois en famille des vacances exceptionnelles. Moi, le soir, je suis là, lasse seule , devant ma télé et sur mon ventre, il y a mon chat. J’attends, un minuscule et futur laps de temps avec toi.
    Je n’aurais jamais d’enfants, pas ceux de toi, tu en as 3 déjà.  Tu m’en parles de temps en temps, après.
    Sais-tu, au moins, que le matin, chez moi, le silence se répand. J’arrive toujours en 1er au bureau. Moi non plus je ne peux pas rester trop longtemps, seule au centre de cet appartement. Il n’ y a qu’entre tes mains que je suis bien.Tu comprends?
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  • L'usine fabriquait du bleu.

    7 h du matin, c’est l’heure des chiens autour de ce village, le mien. Je rencontre souvent ce couple d’anglais retraités et « Ferdinand », leur berger allemand. Mon chiot enfant ne provoque pas le vieux mâle dominant, il sait que dedans il y a en corps de grosses dents… Nous les croisons, entre deux foulées, comme d’habitude, je hoche la tête. En retour, je suis gratifiée d’ un hello accompagné d’un sourire un peu niais ... Tous les trois paraissent fiers de pouvoir montrer qu’à leur âge, ils sont là, à la fraîche, ici.
    Il est très tôt, les idées et la lumière ne sont pas vraiment claires entre « chien et loup » comme on dit . Je pense être injuste, grincheuse, à cette heure-ci… ça m’énerve de les croiser, moi je n’ai pas envie que l’on me voit là, ici . Je suis froide, parfois, on me le dit.
    À 7h30 du matin, à partir de là, j’ai un peu l’impression que le monde m’appartient. Nous ne croiserons plus personne. J’ai suffisamment placé de kilomètres entre les derniers lotissements et nous. Nous : Chien panda et moi. J’ai couru loin, bien ? Je ne sais pas… Jusqu’ à quel point ? Je sais juste que j’étais pressée d’être de côté.
    Vouloir retrouver mon ancien chrono, s’annonce être un parcours difficile. Tout allait si vite, si bien.  Mais bon, c’est ainsi…Je ne savais pas en corps l’an dernier, à cette même époque que j’allais, comme ça, morfler. L'endurance se perd si vite. Il ne faut jamais s’arrêter, ne jamais oublier de mettre le muscle du coeur à l'épreuve.
    Pour finir la grande boucle, nous devons suivre durant 2 km un sentier parallèle à la route. Ah, tiens, j’aperçois de l’acier, des cheminées et de nouveau plein de gris m’envahit. Cette ancienne usine ressemble à un vaisseau abandonné, vision extra-terrestre. Pourtant les graffitis écrits à la hâte, sont tous de travers et en colère. Ils me rappellent que des hommes étaient bien là.  Certains ont travaillé pendant plus de 20 ans ici.
    8h 15, le monde est sous mes pieds. dans 2 heures le soleil brûlera tout en entier. Une chaleur d’enfer viendra du ciel, c’est un vrai bonheur, d’après certains. Je garde un rythme lent et régulier, vue de l’extérieur, l’on pourrait supposer que je ne suis pas pressée de rentrer. Pourtant si.

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  • Petit voyage en Italie

    Voici un moment que j’explore l’ Italie, à ma façon, c’est-à-dire : 3 livres et un film .
    En particuliers, l’Italie des années 70. Je viens de regarder avec grand intérêt la 1ère partie de  «  nos meilleures années «, un film de Marco Tullio Giordana ( 3 heures, juste pour la partie une, je me réserve les 3 prochaines heures de la partie 2, pour demain , sans doute, quoique…en tout cas bientôt ! ) . Dit film que j’ai dans mes tiroirs depuis plusieurs semaines déjà. Lio m’avait conseillé, et je rajoute bien conseillée. Si je pouvais baptiser les 3 heures que je viens de passer, d’un seul mot, je choisirais le mot : sensibilité.
    Oui ! Sensibilité, et délicatesse, tiens en plus…J’ai bien aimé cette chronologie partie 1, donc, des deux principaux protagonistes, le début d’ histoire autour de ces deux frères . L’innocence , la spontanéité des choix d’apprenti adulte, puis les désillusions inévitables en ce qui concerne l’ ensuite...
    À 20 ans l’on veut changer le monde, à 30 l’on commence à comprendre que l’on pourra , PEUT-ÊTRE, le rendre meilleur, à 40 l’on se résigne, et c’est à l’approche des 50 que l’on devient aigri, non ?  À méditer, sans doute…. L’espoir quant à la grandeur d’âme de l’ humain, me fait doucement sourire, à chaque fois …Douloureux constat, parfois, la plupart du temps, souvent, toujours.
    Mais bon, c’est ainsi.
    Cela dit, je suis plutôt contente d’avoir vu cette 1ere partie de fresque italienne. En effet, grâce à ce film j’ai pu mieux comprendre les circonstances de la réalité politique, » des années de plomb italiennes », au delà de l’histoire au cœur d’une fratrie où les liens sont désarmants, parfois. (Je reste assez dubitative en ce qui concerne les rapports familiaux entre les membres de ce clan. Mais bon… )
    Deux lectures, juste avant, donc, cette séance cinéma , m’ont véritablement bouleversée : «  le contraire de un «  et « Montedidio » de Monsieur Erri De Luca. Autre immersion en Italie. Je n’ai lu que 2 livres de cet auteur, et par deux fois je ne suis pas revenue indemne… Tant mieux. Dérangée, parfois, admirative tout au long de ces 2 récits. Plus que de la sensibilité, là pour le coup. Deux lectures, où chaque phrase procure une émotion, une image exacte, celle d’un écho venant de là…. Impression d’être dans la peau de l’écrivain. Indescriptible émoi, face à son talent et sa sincérité. J’ai même lu quelque par l@ : «  Exigence morale ». 
    Puis , il y a « je n’ai pas peur » de Niccolo Ammanti,et là, autre plongeon transalpin : enfance, mafia et drame entremêlés. Impression via des yeux de 10 ans … J’ai eu mal pour le petit, puisque , je suis une ménagère, alors forcément….
    Bon ben voilà, je ne sais pas trop pourquoi j’expose mon avis, comme ça !
    D ‘habitude, j’attends que l’on me le demande avant de le donner . Mais l@, c’est différent, il paraît que je peux y dire tout ce que je veux ! Pense ? Non, je déconne, c’est juste pour ne pas oublier d’oublier, hum !
    Ciao ! Je vais commencer la lecture de " Sans sang" d'Alessandro Barico, afin de terminer mon périple. Bacio , est ce ainsi que l'on dit ?

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  • HUGH !

    Pour être raccord avec les indiens !

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  • Ma récré

    rêves originaux  et humains
    sans les illusions ni les chimères
    acquérir des extras peu ordinaires
    un monde extra ordinaire n’existe qu’au ciné et dans les bouquins ?
    littérature ou collection arlequin, à chacun ses destins
    mots d’esprits ou rêves bon marché
    Clore sur du mal ou du bien, quand m'aime, primaires besoins

    tu te déplaces dotée d’une démarche de loup
    et mes pas sont légers , sur le chemin pentu
    je trébuche sur les jeux , deux , nous
    l’air laid me correspond-il bien ?
    ou pis encore ai je aussi la chanson ?
    peine sur de petites morts ou crever les envies,

    toujours un refrain 

    singulier chagrin

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  • Mouais bof

    Ce n'est pas le grande forme today ... Tant pis ! Mais bon je ne somatise pas promis, quoique ...

     

    Ben quoi ! j'ai envie de chouiner ce soir , j'ai le droit non ?