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  • Les hérissons coulent dans les points d'eau, les piscines....

    Des jardins, des échantillons de nature, de verdure . Certains carrés de ramures appelés même parfois musée. De la nature parquée et garée au centre des citées, les gazons en plaques avec des galets disposés ça et là pour orner, arbres et plantes disposés façon jardin japonais, zénitude attitude, néanmoins derrière des allées et des barreaux. Du vert à portée de vue…
    Présenter, proposer à la face des gens du monde des couleurs, des fleurs, d’une certaine façon de la poésie… Montrer, rappeler que de temps en temps, l’on peut , se doit d’agrandir l’amplitude du regard, l’ouie…Le ressenti, faire preuve d’un peu d’humilité, parfois, s’il vous plait .
    De la nature que l’on a mise en vitrine, exposée . Les restes d’une terre qui au départ était vierge, et dont l’homme est coupable de viols à répétition. 
    Tout un monde où la nature cette fois humaine, croit toujours pouvoir se jouer. Centre d’intérêts qui part d’un nez et qui s’arrête à un nombril.
    Puis pour aller contempler, t’extasier devant la beauté de ce qui maintenant se nomme l’exotisme, souvent ut dois payer, 2 ou 4 euros l’entrée . Voire beaucoup plus cher pour l’équivalent aplati , écrasé sur 600 m2 de terrain devant le pavillon, durement gagné…
    On aime bien les azalées, les lauriers, les rosiers ect…, les dégradés de couleurs, parce qu’ils font super joli avec la table et la terrasse en bois ipé .
    Mais, dormons tranquille, le tri des ordures rentre dans les moeurs, quoique …
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    PS: tiens ça me fait penser qu'il y a encore les soldes à Jardiland , faut en profiter il parait...

  • La baignoire n'est plus bouchée ! J'ai une robe en fil blanc qui a au moins 100 ans, top fashion avec un gros ceinturon marron !

    J’ai acheté des plaques en céramique qui raidissent les cheveux. Un outil de bonne femme … C’est Lucie, ma coiffeuse qui  m’a vendu ce machin truc …( 200€ la plaisanterie, tant pis pour les super bottes marron de la « Redoute «, des chaussures qui auraient du être mes meilleures amies, mais bon ... ) .
    Oui, j’aimerais bien de temps en temps pouvoir lisser ma tignasse…Ces cheveux en laine, indisciplinés trahissent, parfois, l’incertain esprit de contrariété(s) et ça ne me plait pas . Parfois tant mieux, parfois tant pis, c’est la vie .
    Trop grande et trop grosse, je tente en plus de ne pas trop dépasser en corps plus avec ceux qui il paraît sont des cheveux…. autant faire de mon mieux avec ce qui fut une belle crinière …
    Nombreux éléments capillaires sont tombés cet hiver, mais tous ne sont pas morts . Des cheveux ressuscités sont reviendus , Hélas….  À l’attaque moi je vous dis !
    Fadaise ! Moi je dis et proclame qu’ils sont juste revenus pour me contrarier  (me faire chier) ! Des cheveux renouvelés , mais en corps plus blancs et plus drus, les bougres . 
    Et là en voyant ces plaques en céramique, j’ai cru au miracle ! Mais que nini, en ce qui concerne l’objectif de rétablir ce que j’estime ma féminité, c’est pire : on dirait madame Pierreafeu , qu’on m’a dit !
    Ah je vous jure, je me dis parfois, que c’est trop difficile de ne pas savoir simple. C’est-à-dire tenter au maximum : se faire fi du regard d’autrui … Mais voilà, dès qu’il s’agit d’image, quand on est une femme faire simple est tout sauf FACILE !
    M’en fous , demain je remets ma casquette et mes grosses lunettes noires , na ! C’est raccord avec mon vieux cab de 100 000 km !
    J’aime pas l’avis , je n’aime que c’est sur tout la vie, d’abord ! Quoique ….

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  • Dedans même le parfum d'une lampe Berger ne tenait pas .

    Maman nous habillait tout bien repassé, quand on y allait.
    Tout était joli et bien rangé chez dame Fournier. Et même que par endroits ça brillait. MME Fournier, les cheveux toujours tirés en arrière, aimait bien le mariage du beige et du saumoné, toute une maison décorée avec des froufrous en satin, avec le marbre des cheminées, ça allait bien .
    Il y avait même un fauteuil destiné à une poupée aux bras baissés. Elle ressemblait d’ailleurs plus à une marionnette, esclave d’un décor, en total raccord avec les coussins boudins. Personne n’aurait eu l’idée de détrôner ce petit corps de porcelaine, de peur de contrarier la propriétaire de cet endroit. Poupée posée là, à part figée dans sa robe en taffetas, peut-être même de la soie. Quelle idée de mettre une robe de princesse à une poupée qui ne sourit pas ! 
    C’était, d’une certaine façon beau, mais c’était froid .
    Dans la salle à manger une vitrine trônait, et dedans ça rayonnait : plein d’animaux et de fleurs miniature en cristal. Tout un univers de glace gelé derrière une prison de verre. C’était mignon d’après la dame au chignon, mais là aussi c’était comme une patinoire, à la fois beau et figé …
    Je devais avoir environ 10 ans et, bien entendu, mon regard d’enfant s’imaginait tellement. Mais bon, je savais bien que tout ce petit monde n’ était pas fait pour jouer. Fred mon petit frère avait même peur de lorgner les bibelots Swarosky trop intensément, la peur de casser même en regardant. Maman lui disait toujours de faire super attention ! Rendre visite à Mme Fournier, c ‘était comme marcher sur des œufs. Le frangin ne comprenait pas cette expression , mais il savait qu’il fallait faire super attention. Fred n’avait que 6 ans, et lui était étourdi depuis qu’il était devenu triste. Un drame pour Mme Fournier, si jamais on avait osé toucher  un «  truc » qui brillait, dans ses yeux le bleu acier se serait accentué . Le regard noir de cette femme était le seul «  truc » de foncé dans cette maison sucrier. De toute façon dans cette maison peu d’enfants se sont amusés, à part il y a longtemps, peut-être papa...
    Elle avait souvent des friandises pour nous, qu’elle disait cette dame en blanc, aux cheveux punis dans son chignon :  Citronnade pour la boisson et dragées vichy, BEURK ce n’était pas bon. Dans la bouche, ça faisait là acide et sec à la fois. Mais pour ne pas contrarier maman nous nous forcions, comme elle nous l’avait demandé dans la voiture sur le chemin, auparavant. Mme fournier c’était la mère de son fils défunt, c’était ainsi qu’elle appelait notre père. Une dame qui ne voulait pas qu’on l’appelle mamé, mais plutôt  bonne maman… C’est bizarre, et je n’ai jamais pu la baptiser ainsi, donc  je ne l’appelais pas… De toute façon , dans une maison telle que celle-ci les enfants ne parlaient pas beaucoup.
    Nous étions tous contractés les dents se serraient, les sourires eux étaient cripsés, il  faisait super froid …Trop et toujours assez.
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  • Si si je bosse ...

    PICT0002.JPGJe tombe un boulot incroyable en ce moment !

  • Sauvetage d'une baleine ! Ou masturbation de la tête , un peu des deux !

    Tourner en rond ! Illustration :
    L’on nous dit qu’il ne faut pas avoir de regrets. Il paraît que c’est mieux. Plus supportable ? 
    Certains disent même que le simple fait d’avoir des remords est preuve de vie(s)… On a fait les «  choses » avec maladresse, parfois, mais faites quand même… Jours de fête alors, quand l’on se dit X années déjà !
    Fadaises, jeter ses souvenirs en pleine face des présents autour d’un dîner ne fait que rassurer, grossir l’illusion d’avoir ou d’avoir eut une vie dite «  remplie » !
    Et sous tes pieds, le matin au réveil, quand l’offense du silence s’invite au petit-déjeuner, il ne te reste que la terre, des passés, des crises aigues de calcaire.
    Moi je ne voudrais aucune méprise à mon actif, dormir tranquille, vivre limite impassible. Une tête non reliée au muscle des émotions. Un cœur avec sécheresse comme pardessus. Ne pas faire d’impair, celui de la nostalgie :  oublier cette tête entre mes mains, l’ambiance humiliante, l’humidité infernale celle des larmes parfois la rage et les foudres des sanglots. Ne pas commettre la balourdise de me rappeler.
    Capter l’instant, dont l’art, ensuite,  consiste à savoir ne plus l’envier ou en rechercher la saveur…après. Les remords ou les regrets incarnent des peines incompressibles. Le présent se retrouve en prison, figé, attaché à un espoir.  J’attends. J’attends quoi ?
    L’en-vie, la fin de l’en –nuit comme j’aime si bien le formuler. Ce n’est plus du temps que je prends, mais du temps qui se perd.
    Créer une existence, jusqu’à en oublier les caresses de la paresse. 
    C’est un rêve, s’éteint le vertige. Ne jamais être fatigué, épris d’un grand désir de vouloir vivre, vivre tout en une, devient devoir …commandement parfois. Fadaise , je répète…ça me tranquillise ?
    Le laps de temps consenti qui n’a de réduit que le sens que l’on se donne la peine de donner à sa vie. Brûler ses années n’a rien de glorieux, les économiser n’est pas mieux. Que faire ? Se modérer et parfois pas ? Hum !

    Sur ce je vais prendre un Séresta…Quoique … Non deux !

    PS : Clique l@, trop fort WILL SMITH !
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  • L'absence ....le silence ...une offense ?

    Prendre un verre, une nuit, dans un endroit où je ne vais jamais. Pourquoi , pourquoi pas, hein ? rien.. .
    Après chacune de mes visites, je ne peux me résigner à rejoindre directement mon studio. L’ivresse, ma compagne, inlassablement cette campagne à suivre, à battre, frapper par le temps fuyant . Je suis infatigable, insatiable et silencieux,  je me dis : Pas en corps prêt à abdiquer, à nouveau, aux codes sociaux.
    j’aspire l’alcool, une noyade à chacun de mes verres … Eliot submerge cet étrange et redouté espoir, celui d’un réveil éventuel ….Celui de Léna ? Celui d’e l’homme peut-être aussi.
    Qui sait….
    Un pub dans le ventre de la mégapole.
    Giron, ce ventre de la ville auquel je commence à m’habituer, vison et frôlement des corps que je commence à vouloir apprivoiser. Le décor d’un bar me trouble. La chaleur d’un éclairage ocre et tamisé contraste avec des cloisons de verre et d’acier, les tables et les chaises possèdent à la fois, forme ancienne, et matière plexi.
    L’usage et l’esprit se mélangent, les siècles, les époques semblent s'amuser ici.
    Rien n'est figé. Rien de comparable avec les banquettes des troquets, en bordure de l’énorme fleuve. Moleskine, brume et brunes cigarettes paraissant à des années lumières d’ici.
    La curieuse conception de ce bistro « temps « moderne et contemporain attire les regards extérieurs. Le mien en l’occurrence, capté par cette ambiance singulière. L’envie d’un vertige dans ce lieu quasi intemporel m’appelle….Puis je ramène cette femme mure dans mon studio, au milieu de la nuit. La curieuse a tellement insisté pour connaître mon univers. Je n’ai pas de détermination, ce courage de décliner. J’abdique devant la curiosité de cette curieuse personne, la curieuse.
    Je lui fait les honneurs de la maison, l’antre de mes états, parfois seconds. Elle parle beaucoup et m’informe de tout ce qu’il faut savoir de sa vie. Je reste muet.
    Je la caresse du regard, la femme apprécie. Je l’écoute et ne dis rien. Je sonde ce genre féminin. Mon visage reste ouvert, figé, à l’ écoute.
    Mon visage ouvert et ma pensée en travaux. Je ne peux lui fournir qu’ une écoute, une incertaine affection, pour l’instant. L’après n’existe pas pour moi, mais demeure juste un avant, avant toi.
    Ma journée s’appelle visage. La rencontre d'une tête, en huis clos, avec la mienne. Une écoute, avec un flirt fixé sur le dessus.
    J’ espère juste que mon silence ne lui laissera rien de spécial à présumer . Qui ne dit mot ne consent pas obligatoirement au désir de l’autre… Je m’y refuse,
    sera-t-elle, sans doute très déçue…
    Léna, tu n’es pas là...Toi n'es plus là.

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  • LUNETTES NOIRES DANS UN KIT DE SURVIE !

    Analyse de la douleur !
    Illustration :
    Déjà, il faut savoir que je n’avais pas campé depuis la colo ! Au vue de mon grand âge…20 ans et des poussières donc. Tente matelas et sac de couchage tout neufs, sortis directement de Décathlon vers le grand air, ut jettes la tente en l’air et comme par magie , au bout de quelques secondes t’as une maison qui se pose par terre, c’est magique .
    Inutile de vous dire que j’ai été moyennement surprise, quand j’ai vu la météo pourrie fixée sur le dessus de la nuit. Puisque je suis une fille chanceuse aussi, il me fallait au moins la pluie pour l’occasion ! ( en plus du vent …froid le vent ) .
    Ce n’était ni camping sauvage, ni camping dans un camping . Mais camping dans les Corbières , au fond du grand jardin de la propriété de nos amis, avec plein de copains campeurs autour de moi ! Réunion amicale, musique à fond paella et bonne humeur : un petit monde tout en joie, ou bien comme des indiens tout ce qu’il y a de plus pacifiques ( ben oui cqfd…). Ça c’était pour vous décrire, l’ambiance, avant de vous exposer mon analyse très personnelle d’une certaine douleur.
    Il est à peu près 2h du matin, la fête bat son plein , il fait froid , il pleut , mais c’est pas grave nous festoyons dans une  bergerie prévue à cet effet. Les joies du camping, c’est pour après, quand t’as très mal à la tête .
    Sauf, qu’un certain grand blond d’environ 2 mètres  a déjà une très grosse migraine, et comme il est trop grand pour rentrer dans le tipi, c’est dans sa voiture qu’il trouve refuge. En bonne épouse que je suis je vais le voir de temps en temps. Je demande à mon amie de m’accompagner parce qu’il fait noir, noir très foncé .
    - «  Steup tu viens avec moi, et m’éclairer avec la lampe ( la grosse torche ) , au cas où une grenouille voudrait m’attaquer sur le chemin entre la bergerie et la voiture. Oui oui qu’elle a dit Nathalie .
    Nous voilà donc arrivées toutes les 2 devant la voiture, moi devant la portière et Nathalie légèrement en retrait avec la lumière à la main donc. Le grand homme allongé dans la voiture nous voit arriver et a voulu ouvrir la portière en même temps que moi . Et «  PIM » je prends l’angle de la portière dans la gueule ( oui comme une grosse baffe !) au niveau de l’œil , et c’est à ce moment très précis que je me suis mordu la langue, parce que j’ai voulu crié en même temps, et bien évidemment, ben je n’ai pas pu !!!!!!!
    La main sur mon œil, je dis à Nathalie que j’ai très mal à la langue , logique . Et elle esclaffée de rire s’approche de moi voulant m’aider , sauf qu’elle éblouie mon œil en coprs valide avec la grosse lampe torche !
    Durant , ce qu’il a resté de ma nuit, j’ai pu analyser point par point différentes douleurs . D'abord  aux yeux : cocard à l’un pupille dilatée pour l’autre, puis dans la bouche puisque langue mordue très fort , également au dos ( putain 3h du mat le matelas est dégonflé ), et aussi dans tout le corps ( fait super froid ce soir ) . Sans compter qu’un copain de 4h du mat qui n’avait ni mal ni sommeil est venu vérifier dans ma tente si tout allait bien pour moi, avec la grosse lampe bien entendu qu’il est venu, et voilà plein phare à nouveau dans la gueule….Putain, purée , où est mon aspégic 1000, ah mais au fait j’ai pas de verre dans cette putain de tente !
    Inutile de vous dire qu’hier soir, j’étais bien contente de retrouver MON LIT ! Même si on a tous bien rigolé, surtout en voyant nos têtes le lendemain matin au petit dej … Nath, on a bien ri, je me suis amusée aussi, sauf que j’ai un peu mal là et là aussi ; Bisous ma chérie .

    Au fait proverbe lunois : quand tu pars en camping , n’oublie pas quand même une pile électrique dans le but  d’ aller faire pipi à peu près sereinement dans la nuit, parce que s’éclairer dans la nature avec juste la lumière de ton tel portable, c’est pas top non plus…
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  • Mère VS fille

    Chercher l’inspiration dans le passé, faire un pas en arrière afin de trouver l’élan pour créer les deux suivants . Mon proverbe lunois préféré.
    Extrait d’une conversation entre ma mère et moi .
    -    «  Maman , raconte moi comment j’étais jeune, dis moi ton point de vue, ton regard sur mes 17 ans . Je voudrais décrire une « chose « de la vie « 
    -    -«  Marie, ut as toujours été grande ! à 17 ans déjà adulte, depuis longtemps,  et ut le sais « 
    -    «  ah , ça m’aide pas vraiment , ce que ut me dis là, ut sais ? Un effort  steup « 
    -    « Je sais ….Fais pas l’enfant… »
    -    « Hum !  Au fait maman je dois aller faire des courses, t’as besoin de quelque chose ?  «  
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  • encré/ ancré là exactement :

    ILLUSTRATION :

    Au bas débit j'ai glissé mes lèvres et dans le filet d'eau retrouvé la source de ce qui s’appelle je crois …. Une vie, un jeune avis ?
    Dans le haut débit, ce flot qui va des tempes à la queue fait palpiter le sang des internautes
    Nous crachons des mots comme du sang par les doigts des mots comme cette bave qui alimente la matrice
    Je serre les dents , mes doigts parlent pour moi . Je suis aveugle qui découvre et dévoile un être, désêtre, désert . Les secondes vies  auxquelles nous croyons, se créent . Se croient ÊTRE !
    Le clic clac des touches sur le clavier signe le rythme , comme un cœur qui s’arrête de battre dès que l’on ne le touche pas, plus …
    Un 'infernal, immodéré malaise ? 

  • Proverbe lunois

    Qaund tu portes ta combishort, celle qui est dos nu, ne bois pas trop de thé... Car ça devient vite trés pénible, d'aller souvent se soulager !

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