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La rentrée

Cela me fait  tant de bien de mettre mon livre en morceaux de cette façon. En proposer des extraits, matérialise  l’ expression . Pourquoi pas  celle de tourner la page, peut-être, qui sait... 
Ce livre m’a procuré tant, mais surtout a comblé un sombre en-nuit. Faire le choix d’ écrire, décrire, imaginer, rêver la vie parfois aussi. Je copie et colle les morceaux de papiers de cette façon. Je l’ai choisi. Tapisser les parois de mon univers de mes maux et de mes joies, parfois.
Certaines pages déchirées se trouveront posées donc l@. Ne protéger ni ce texte ni moi, parce que : à quoi bon, finalement ? L’amour n’est qu’un mot, un appel, un espoir d'en recevoir les interactions. Ces répercussions dont la plupart des gens pensent mériter, juste pour avoir oser le prononcer, le dire, l’écrire.
Donc voici un autre bout de l'une d'entre elles :

À peu près, 25 m2 calibraient  son domaine, chambre cuisine et salle de bains concentrées en un seul espace, espace loué, voué aux études. Le  sacrifice de parents encore dotés d’un peu d’espoir, celui de s’ esquiver de la ruine ….Ladite volonté d’une vie estudiantine, apparaissait comme un présent coûteux, précieux  et tout désigné pour leur fille : donner une chance à l’avenir et s’y préparer, outils et matériaux, les bases du futur se construisent , paraît-il  …. Et la voilà seule à nouveau en espace restreint, face au lit une télé minuscule s’allumait dès que la sérieuse rentrait. Présence constante, images sans le son, l’âtre semblait ainsi  presque chaud, apprendre à aimer bûcher à la lueur d’une lampe de bureau.  Rarement la lumière blafarde d’un lustre de papier bon marché éclairait cette aire de je. Des vêtements largués en boule et quelques livres pavaient le sol cachant une moquette orange, coloration affligeante, ce choix  de couleur ne pouvait être que de l’humour…Un soir de péripétie de boîte de nuit, où j’étais belle. Je crois ….. Certes, un peu malhabile, maladroite dans ma tenue. Des vêtements trop cintrés, une chevelure indisciplinée contrastaient avec le reflet lisse que je voulais renvoyer, l’image contraire toujours et encore . Grisée par la sensation de lui plaire, mes joues rosissaient, flattée par ce 1er baiser sur le cou me faisant frissonner sur le reste de mon tout. Je me frottais au jeu des grands. Il m’a découverte timide et pourtant non craintive, puis curieuse du sentiment amoureux. L’éclat de sa beauté m’a frappée de plein fouet  la 1ere fois que je l’ai vu. La blondeur d’un ange, la stature d’un géant, les gestes d’un homme . Lui cartésien,l’ allié, né pour elle. Semant des grains de sucre dans une folie douce, ces grains, ces petites parts de bonheur, sa folie de m’aimer.

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Commentaires

  • Grain de sable (dans le dos...)
    Grain de sucre
    Grain de folie
    Grain de beauté

    Amour, inévitable tourmente
    Le grain du marin

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