La nuit, l’abandon, et je respire
La nuit, silence et plaisir
Au bord des choses m’endormir
Juste là, tout près du monde
J’attends de retrouver la lumière
J’attends que la nuit se ferme légère
La nuit, un espace, ma maison
Avec quelque chose de trop tranquille
Comment couper le noir, que faire ?
Une nuit vais-je oublier
Sa venue, le chemin ?
Jusque là remplir
Un grand tout, un pouvoir
Son et odeur
La nuit oui, mais alors sans la peur
Peu m’ importe, un arbre vieux devenir
elle-surlalune - Page 15
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Un mur de mots
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M'énerve !
Moi rentrant à la maison hier en fin d’après midi, crevée bien entendu. À priori, mes enfants ont gouté, ça se voit, ils n’ont pas tout rangé. Je râle un peu. Une bouteille de coca traine sur la table, machinalement je bois ce qu’il en reste . C’est à ce moment précis que mon ado de fils se décide à sortir de sa chambre, 3 copains à lui emboitent le pas.
- Mais eu maman ut nous finis tout le coca !
- Hé ho, si vous avez soif, il y a de la grenadine, non mais !
- Pffff, de toute façon, tu viens de boire 80% de bave et 20 % de coca, on n’a pas pris de verres tout à l’heure en commençant la bouteille.
- !!!!!!!!
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Atelier d’écriture Maison des Poètes Narbonne du 30/11/2010 . Animatrice Sylvianne. Le thème de l’atelier étant le mot « natures »
L’un veut fixer l’image de l’océan en peignant l’instant.
L’autre ne veut le comprendre qu’en l’observant.
L’un est peintre.
L’autre biologiste.
Tous les naturalistes à leur façon.
L’un s’abime les yeux à force de vouloir le figer.
L’autre s’use la tête à force d’observer tout ce que le ressac ramène.
L’un n’aura jamais assez de pinceaux ni de toiles pour décrire la force du mouvement perpétuel.
L’autre n’aura jamais assez de temps pour expliquer autant d’immensité.
L’un se jette dans l’intègre bleu.
L’autre se perd au milieu des rochers rongés par le sel.
Tous les deux naturalistes à leur façon.
La violence des vagues à la fois frappent et déforment le paysage.
Le cœur est touché violement le plus naturellement du monde. L’océan, souvent, au cœur des conversations.
Conversation interrompue, un matin s’appelant décembre.Être sature
Être une autre
Être nue
Être sure
Être tant
Être rue
Être nuée
Être tuée
Être suée
Être rature
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FRANCHEMENT !
Est ce que je pense si c'est simple de vivre avec moi ?
Si devais répondre franchement je dirais :
- Ben non ... -
Toi aussi ?
On la connaît tous cette chanson
Celle qui nous fait penser à une époque en particuliers
Personnellement cette chanson particulière vient de me tomber par hasard sur le dessus
Cette chanson je l’écoutais avec mon un walkman à fond,au fond d’un lit aussi
J’avais 15 ans.
C’est en boucle que je me la passais
Elle seule arrivait, parfois à me calmer, c'était ma chanson…
J’avais 15 ans et tout autour de moi était blanc.
Des murs, du blues, des blouses,
Ça me faisait mal tous ces gens et mes blancs.
Quand je suis sortie, seul mon corps était guéri
J’ai piétiné mon walkman dès je suis rentrée à la maison
Je ne pouvais plus, seule, de la musique écouter,
Fallait que je sorte et que je danse, dense, prenne et vole
Et c’est en rentrant dans un bar que je l’ai rencontré
Sur cette chanson, on a fait l’amour, des temps après
J’avais 17 ans et je ne l’ai plus jamais quitté
J’ai 39 100 ans
Voilà .
clic l@ -
J'aime bien aller l@
J'aime bien aller l@
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Des mots délivrés ....
Elen, Dalila, Adeline, Véronique , Ouafae, Natacha, Sylvie, Georges, Jean-Emmauel, Renée, Monique, Léonce, Michel, Paule, Jean, JO, Gilbert, Jeanne-Marie, René, Jean, Isabelle, Sylvie, Marie, Marylène. Voilà, je ne pense pas avoir oublié quelqu’un. Presque toutes ces personnes sont des individus, à présent, neufs dans ma vie. Je les ai rencontré entre lundi et jeudi… Rien que ça ! C’est avec eux que l’aventure de mes ateliers d’écriture a commencé.
Quoi de mieux que de découvrir les gens avec comme premiers contacts l’écrit ? Hein quoi ? Je crois bien que je n’ai rien vécu de mieux dans ma vie dite « sociaaaaaaaaaaallllleeeeuuuu » depuis longtemps. Bien que ce soit normal pour une femme ours comme moi.
Tous à leur façon m’ont touchée. Chut ! Il n’y a que vous qui le saurez…
J’ai animé trois ateliers cette semaine : les premiers.
Lundi à 13h57 exactement, je me suis demandée ce que je m’infligeais et pourquoi.
Lundi à 14h03 exactement, toutes mes angoisses disparaissaient. J’ai découvert dans la substance de ces espaces temps, tant de jolies choses, et de différentes sensibilités. Les stylos ont gratter, creuser, et pour y trouver quoi au fond ? Des mots, rien que des mots, mais tous soulignés de ce que l’on pourrait parfois prendre pour de l’intensité.
J’ai décelé à nouveau dans un public, dit fragile, lors de mon premier atelier, une force chez certains d’entre eux dont j’avais moi-même oublié l'effet…
Définitivement l’écriture est mon étai ! Je sais pourquoi j’aime tant ce mot MERCI, parfois…Oui l’on peut être gentil et sincère à la fois, sans trop de lâcheté, mais pour moi que dans ces instants là . -
L'inventaire
L’inventaire du sac :
Mon grand portefeuille à fleurs
Mon chéquier
Mon I-pHONE / un doudou trop trognon, mais pas vraiment indispensable…quoique…
4 paquets de mouchoirs ouverts / Avant de partir, il m’arrive souvent de prendre un paquet de mouchoirs dans le tiroir de la cuisine. Je ne vérifie jamais si j’en ai déjà dans ma besace, ça fait deux ans que je n’ai pas pleuré, je suis toujours enrhumée, du moins il paraît...
Un paquet de Marlboro light/ besoin que mon stress parte en fumée parfois ou souvent, selon…
Un cendrier de poche. / Je n’aime pas jeter mes mégots par terre…
Une plaquette de nicorettes aux fruits rouges/ Arrêter de fumer, oui j’y pense, mais je ne le fais jamais.
Une plaquette de spasfon/ Mal aux tripes c’est souvent !
deux barrettes/ je me demande ce qu’elles font là, je n’en porte jamais.
Une pince à cheveux/ oui je punis tous les jours mes cheveux en chignon au bout d’un moment.
Mon étui à lunettes de soleil/ Il fait souvent soleil vers chez moi, l’éblouissement ça n’est pas pour moi…
Mon étui à lunettes de vue/ j’y vois flou sans mes lunettes, elles sont rarement sur mon nez pourtant…
Quelques marque -page confectionnés par mes soins /J’ai trouvé que c’était une bonne idée comme carte de visite .
Ma carte de train/ Je vadrouille pas mal en ce moment !
Mon étui à bouchons pour la batucada/ il est dans mon sac depuis deux ans, objet indispensable lors des répétitions. Je ne dois pas les perdre, alors ils restent dans ce sac, rien ne se perd dans mon sac, mais tout s’y cherche et s'y trouve dedans, quoique ....
Mes clefs / Hors de question de les poser ailleurs, je n’aime pas faire trois fois le tour de la maison avant de partir, déjà que je suis souvent en retard.
Un carnet Rhodia format A5/ Liste de courses, états d’âmes, gribouillis, choses inscrites, phrases prises à la volée, ou alors des choses non dites, restées en travers de la gorge : il me faut bien cracher ma valda dignement...
Une toutes petite trousse rouge à crayons / 3 crayons et mon stylo plume dedans, évidemment…Tous ces objets nagent dans mon énorme sac à mains. J’aime les grands sacs à mains. Tenir sous mon aisselle ce bagage tout en marchant est l’un des gestes qui fait partie de ma démarche. Fouiller, chercher sans arrêt l’un de mes objets dans ce sac trop grand colle bien avec ma personnalité, moi un peu fouillie. Cette tendance à exclure de mes habitudes les « choses » bien trop serrées les unes aux autres, trop rangées, toutes droites dans des compartiments.
Au hasard je choisis dans cet inventaire de décrire mon portefeuille.
Il est plutôt grand pour un portefeuille, de taille rectangulaire. Il ressemble à une trousse de petite fille : en plastic avec des marguerites partout, une tache d’encre bleue sur l’un de ses angles. Une fermeture éclair le déchire sur trois de ses cotés. Quand j’ouvre ce portefeuille, c’est tout mon quotidien qui se déplie : Sept cartes de visite, quelques cartes de fidélité de magasins ,cinq tickets d’entrée pour la piscine, trois photos format réduit de mes enfants, le bouton décousu de mon gilet , un billet de 5 €, dans le zip quelques pièces de monnaie, ma carte vitale, ma carte de mutuelle, ma carte d’identité, ma carte grise, mon permis, le papillon d’assurance auto que j’ai encore oublié de placer sur mon pare brise, ma carte bleue avec ses reçus…Bref rien de bien extraordinaire, rien d’extravagant .
S’il m’arrive un jour de perdre ce portefeuille , j’aurais la grande chance de me contenter de contempler le monde, les gens bougeant… De m’arrêter pour souffler, observer et soupirer, cela va de soit…car je serais bien emmerdée !!! -
Slam play shoot again
L’amuse peine
âme et muse se déchainent
Nos vies, nos corps se serrent
Chute de reins
Chut ! ne tais rien
Pas rien
Faire play, jeu terrien
Les amants se balancent
D’avant en arrière
L’émotion gagne du terrain
L’écrit et la chair
Les cris s’enchaînent
Sa chère est tendre et claire
Les règles du « je » sont écrites
À l’encre des viscèresSlam play shoot again
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La montagne de mots :
Après-midi dédicaces ce samedi 20 novembre 2010 dans le magasin Cultura à Narbonne zone d'activités Bonne Source, pour mon livre : LA MONTAGNE DE MOTS .
Suis un peu stressée moi ... Je suis surtout trés heureuse, l'année 2010 se termine tout à fait bien en ce qui concerne le domaine de l'écriture. L'animation de mes ateliers d'écriture, mon D.U à la faculté de Montpellier, et cette journée, que demander de plus ? Hein ? Je crois bien que je suis heureuse, OUI ...