L’un veut fixer l’image de l’océan en peignant l’instant.
L’autre ne veut le comprendre qu’en l’observant.
L’un est peintre.
L’autre biologiste.
Tous les naturalistes à leur façon.
L’un s’abime les yeux à force de vouloir le figer.
L’autre s’use la tête à force d’observer tout ce que le ressac ramène.
L’un n’aura jamais assez de pinceaux ni de toiles pour décrire la force du mouvement perpétuel.
L’autre n’aura jamais assez de temps pour expliquer autant d’immensité.
L’un se jette dans l’intègre bleu.
L’autre se perd au milieu des rochers rongés par le sel.
Tous les deux naturalistes à leur façon.
La violence des vagues à la fois frappent et déforment le paysage.
Le cœur est touché violement le plus naturellement du monde. L’océan, souvent, au cœur des conversations.
Conversation interrompue, un matin s’appelant décembre.
Être sature
Être une autre
Être nue
Être sure
Être tant
Être rue
Être nuée
Être tuée
Être suée
Être rature