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elle-surlalune - Page 18

  • 5h30 du matin...

    Il existe un proverbe lunois qui dit :
    «  Quand ton homme rentre à l’aube le dimanche matin, alors que celui-ci était censé rentrer pas tard : c’est à dire juste après l’apéro avec les copains. Attends qu’il soit bien endormi * et inscris sur son ventre plein en grosses lettres capitales (avec un gros marqueur noir ) : TROP TARD CONNARD 5H30 DU MATIN « 


    * sommeil profond puisque boisson …
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  • Ça ferait partie juste des options …À la clairefontaine

    Comme il serait reposant de n’être « naitre » qu’un personnage de cinéma ou de roman. Les démons et les ennemis s’effaceraient dès que la page serait enfin tournée, et peu importe comment s’ achèverait l’histoire puisque inexorablement il y aurait le mot fin, un instant . Fini

    Je fais le vœu d’être actrice ou personnage de roman, rien de bien profond dans le corps vraiment pour longtemps. Des blessures pour de faux, du faux « sans », pas même  m’aime des vagues  cafards .

    Ça ferait partie juste des options …

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  • Atelier du 27 juillet 2010 la maison de la poésie Narbonne, animé par Sylviane :

    Le thème donné étant le mot «  bleu »

    Partie 1 .

    Cueillette de mots durant l’atelier : marine, blues, vague, musique, sport, coule, immense, irisé, ton, nuit, froid, jour, layette, encre, reflet,sang , coup, regard, maladie bleue, bleu de travail, meubles de jardin, roi, bizu, saphirs, pierres précieuses .

    Toi si petit dans ce berceau à mon avis bien trop grand pour toi. Je te contemple, le bleu dragée de ta layette est raccord avec le tour de lit .Les gens penchés au dessus de ce berceau te regardent et nous félicitent à ton père et à moi, moi aussi je le trouve étrange ce manège ne t’inquiète pas je suis là.
    J’ai peur pour de bleu quand je suis obligée de m’éloigner de toi. Tu parais si fragile et vulnérable à la fois . Ma foi … le monde est tel qu’il est tu devras bien souvent traverser sa froideur et son opacité. Sans toi je finirais sans doute avec la maladie d’un gros cœur, la maladie bleue sur les bras celle qui fait mal là. Mal las. Je me suis surprise ce matin à tenter d’imaginer quel homme tu seras, feras. Toi en corps si petit, je t’imagine en géant comme ton père, col blanc ou bleu de travail ça peu importe…Je fais le souhait que ut deviennes un homme indemne sans trop de coups ni trop de blues dedans. C’est une vision un peu vague à l’âme je l’avoue , rien qu’un peu de mon regard sur toi mon enfant. Je t’ai tant attendu toi cet enfant roi qui ne venait pas. À présent tu es là, je suis assise sur cette chaise longue bleue jardin, celle qui est près des lavandes, bosquet de fleurs que peut-être tu éviteras de peur des abeilles. Je sais que tu dors, je te veille ce nouveau rôle celui de maman sur le tard est bizu pour moi. Malgré tout je ne pense plus à mon âge, mais je songe à la vie qui nous attend : ces années pierres précieuses, saphirs une belle couleur que je choisis pour un horizon, du temps à venir avec toi .

    Partie  2 .

    Consigne débuter le texte par : « avec ce regard félin «  via «  lui quand on le voit «  et terminer par «  au chevet du mal «

    Avec son regard félin, il s’approche de moi en fendant la foule, une forêt de gens est présente pour l’occasion :ce vin d’honneur. Je ne connais pas bien les mariés, mais je suis là tout de même . j’aime bien aujourd’hui, une journée s ‘appelant aléa .
    Avec son regard félin, il s’approche de moi, lui quand on le voit on le veut. Il me sourit et je fonds ça va de soit . Comme par magie un truc gnagna il me semble avoir à nouveau seize ans ça cogne fort dedans. Je sais déjà que je refuse toute lucidité pour le restant de cette journée aléa. Nous discutons, picorons, trinquons, paraissons en faveur de l’union. Tiens lui également a son doigt entouré  d’un anneau, une bague identique à la mienne. Nous sommes incapables de mesurer l’ampleur de ce début d’histoire qui est en train de s’entamer. Au chevet du mal, il y avait un comportement de la vie lié au mot désir, aventure et gueule d’amour plaisir mais pas de lendemain . Au chevet du mâle, mon corps s’est mis à sourire…

    Partie 3 .

    À partir de ce texte cueillir 12 noms 8 adjectifs et 6 verbes et construire un poème :

    L’union des bleus :
    regard rassurant
    deux mariés lancés
    deux vies à partager
    gens réunis, journée lumière halo
    gens liés , journée tendance anneau
    entre désir et lucidité
    on ne l'a jamais su
    sembler, sourire, savoir faire et puis connaître
    l’aventure du mariage promettant de nombreux lendemains
    être et paraître
    nappes blanches et bons crus …

    boite a surprise.jpgvoilà voilà ...

  • Atelier du 09/07/2010 à l’hôpital, animé par Adeline suite :

    Le thème donné étant le mot «  voyage «  . Cueillette de mots durant l’atelier : bouée de sauvetage, épisodes, éloigner, briser, hurlement,mouvement, imprévus, courage , avant, briser, grotte, Himalaya , chercher, se retrouver, sac à dos, bourlinguer , sac à dos , sos , perdition .

    Aventure n°1 :


    Bretelles de sac à dos qui me scient la peau, la décision est prise je pars en voyage et pourquoi pas dans une aventure également ? Tant pis et tant mieux respectivement pour les imprévus et l’éloignement. Aurais-je droit à l’autre bout du monde aux hurlements à moins que les SOS ne soient prévus qu’à partir de chez moi ? Point de platitude ni de perdition, mon mouvement se dirige en direction d’une montagne une ressemblant à l’ Himalaya . Je prends mon courage cette décision tel un trésor entre mes mains, tout entier je pars, m’en vais , cette décision me dépasse me surpasse ici bas nous ne faisons que passer, passé épisode pas assez je pars je m’en vais .

    Aventure n°2 :


    Bretelles de sac à dos qui me scient la peau et valise abîmée d’un côté. La décision est prise, faut ça cesse que ça se brise. D’une certaine façon ton immobilité m’a fortement encouragée de toi à m’arracher, de sous ce toit me sauver. cosmaunote.jpg

  • I WILL BE BACK

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  • Partie m'acheter des chaussures en Bretagne

    Interruption du blog pour quelques vacances : partie en Bretagne m'acheter des chaussures ....

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  • Sandales et polo

    Il est minuit 45 minutes exactement, les phares de ma voiture transpercent le noir qui sépare les trois villages avant d’atteindre le mien.
    Il fait 25° à l’extérieur, la chaleur continue de sévir, dans le sud pas de répit même la nuit, les corps transpirent, la sueur dégouline et fait les trois huit. Oui je confirme il fait show, je viens de jouer pendant 2h avec Koré Percus, notre groupe a défilé dans les rues de Salles d’Aude, ces mêmes rues éclairées par les lampions que tenaient les enfants tous fiers de participer à leur façon à la fête de la retraite aux flambeaux. Tout le monde évidemment les trouvait mignons…
    Moi sur la route atteignant les premiers villages : Chacun des villages est animé par un bal, il faut rouler tout doucement en les traversant, les grands et les petits vont et viennent dans les rues, attirés par la musique et les manèges. La population vers chez nous a doublé, il a suffi pour cela d’un we, touristes et autochtones portent la même tenue : t-shirt et sandales… Ah si un détail me donne un indice pour distinguer les touristes : eux ils achètent des petits trucs qui brillent et qu’ils accrochent à leurs vêtements, des gadgets qui font qu’on les reconnaît dans la nuit, des trucs qui font plaisir aux enfants.

    Tous ces villages ont rempli leur piste de danse cette nuit, toutes les associations ont joué le jeu pour leur proposer du folklore, moi-même je fais partie de ces gens-là. Il ne s’agit pas d’un concours de villages, il ne s’agit pas de savoir quel village aura proposé la meilleure fête ou la meilleure buvette ou grillade géante. Non c’est autre chose, le cheptel des « gens «  s’agrandit chaque été et chaque année, nous  sommes juste contents et motivés pour les accueillir, c’est tout ( même si on râle un peu parfois quand les routes sont surchargées ou que l’attente aux  caisses dans les supermarchés sont plus longues, mais bon … ) .

    J’atteins enfin mon village ma maison, la fête là aussi bat son plein, j’entends de chez moi l’orchestre, je devine les enfants courir autour de leurs parents, les mamés assises sur les bancs les observer , des ados boire en loosdé  du muscat ou fumer de l’herbe derrière un buisson …
    1H 32 exactement, le vent de la mer vient de rentrer rafraîchissant cette petite partie du monde qui ce soir n’est pas las.

    Ce soir : 14 juillet 2010, la fête continue, bals et feux d’artifice bien entendu encore au rendez-vous, sandales t-shirts et petits gadgets qui brillent accrochés aux cheveux des jeunes filles …
    Ce soir KORÉ PERCUS ne jouera pas, chacune des associations s'est donnée le relais pour atteindre la fin de lété, encore autre chose sera proposé à nos visiteurs d’une saison . Un jour, peut-être diront-ils qu'ils étaient  bien ces soir là …Ce sont de bons  souvenirs que nous voulons leur offrir !

     

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    koré Percus c'est l@

  • Atelier du 09/07/2010 à l’hôpital, animé par Adeline :

    «  À force d’écrire on voit surtout la trame du langage « James Sacré.

    Exercice basé sur le mot «  trame » , cueillette de mots avec les participants sur un texte de Jean Trassard puis élaboration d’un texte à partir d’une trame donnée, la contrainte à respecter donc ( les mots en bleu forment la trame, les autres sont issus d'une cueillette lunoise ) .

    Tout d’abord ce que m’inspire le mot « trame « : signature, famille, tisser, brame, came, héritage, drame, liant, fil rouge, passage, âme, arme.

    Texte :

    Oui, à je ne sais plus qui est celle ou celui qui m’a offert ce goût singulier, mon envie de tourner la tête , qui m’a murmurée que j’avais les droits de rêver à la lumière du jour aussi, de l’autre et de l’aube. Le parfum du sol, le foin entassé puis ces songes taille enfant issus d’un grenier à la fin et de là , à partir d’ici se forme un entassement d’images à garder en réserve pour la nuit,  à des obscurités .
    Évidemment on ne peut pas prendre racine dans l’attachement d’un jour, d’un instant l’on peut varier, onduler , jouer entre vérité et réalité .
    C’est aussi que les têtes prennent  forme dans la même activité à travailler la terre ( toujours là d’ailleurs, c’est à dire à partir du verbe taire que poussent les forets ).
    Mais voilà-t-il une architecture de l’âme compliquée que ce fil rouge autour de moi tout entortillé, héritage de nos anciens : moi toute mélangée comme une pelote de laine que l’on n’ose pas jeter pour pas trop se culpabiliser les soirs de parfaits regrets .
    Dans l’élan de l’inspiration et du geste taire les silences armés et chargés.
    Mais quand je suis ainsi figée peu importe que ce soit le début de l’été et du printemps ( ou mon fait divers quotidien avec ses aléas et ses états vagues).
    À cet endroit, mais au milieu de toute façon tisser des larmes ou des sourires, des liens selon…

    Qu’est ce donc que je voulais dire par là, m’enfin ?

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  • Rien à fou

    J’ai mes « hauts «  et mes « bas » , comme la plupart des gens sauf que chez moi ça n’ondule pas, mon modus opérandi ressemble à des montagnes russes .
    Je passe du pôle sud au pôle nord en un rien de temps. C’est de la magie, noire la magie.
    Un claquement de doigts, je deviens indifférente au monde environnant : votre monde…
    Un claquement de doigts, je suis remplie d’énergie pour décorer le monde : le notre …
    Un claquement de doigts, je vous déteste tous : le monde dans ses états …
    C’est un si ou un comme « ça » , un état d’âme qui ne se contrôle pas, esprit en mauvais état  . En langage sympathique l’on pourrait me décrire comme une écorchée vive, mon corps étant l’endroit où toutes les émotions que je reçois ne se gênent pour me faire la peau. Moi en morceaux . Des cycles qui n’en finissent pas de tordre ma vie.Le rond de ma tête tourne tourne et tourne en corps, ça ne s’arrêtera qu’au bout de l’éternité. Et c’est à ce moment précis que je fais de ma chair un apéro géant : alcool + médicaments = un vague oubli
    Des cycles qu’ils ont dit, moi j’appelle tout ceci des cyclones, des clones dans ma vie. Des phases m’ occupant pour une durée indéterminée…Oui ça occupe de compter chaque matin ces médicaments, et ça dérange de savoir que grâce à eux je ressemble parfois à un robot...
    Je ne sais pas si dans ma tête demain sera la guerre, la victoire ou la défaite. Être bipolaire ça ne s’invente pas, c’est juste attendre et espérer devenir à nouveau celui ou celle que l’on a été à 20 ans, un jour ainsi me suffirait …
    La bonne nouvelle c’est que dans les cycles d’euphorie ça booste la créativité ! Mais vous savez quoi j’en ai rien à fou….

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