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Blog - Page 47

  • Je le note avant d'oublier :

    Sexe, amour , argent = attractions terrestres depuis l'ennui des temps !

    Fais tourner .  Bon aller, j'y vais . Ce matin , ça va être : efforts, sueur, t-shirt rouge, chaussures de sports, donner beaucoup, non  " tout"  , et si "tout" se passe bien :  nausée  sur la  ligne d'arrivée !

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  • A taux variables ou fixes , l’étau resserre l’envie de toute manière

    Deux minuscules larmes s’étendent sur le visage émacié du vieil homme. Pourtant Elliot n’est pas un individu, à priori, ni triste ni abattu. Mais juste un corps las et posé à la fin de ce qui fut une étrange existence. Un esprit libre et une froide indifférence installée là, depuis longtemps déjà…
    Pourtant deux gouttes lacrymales l’accompagnent à chacun de ses réveils. Dès l’ouverture de ses paupières. Les restes d’un infime vague à larmes incompréhensible…
    L’homme au corps sec affiche, sa face au monde, ce visage de pierre : quasi spirituel, impénétrable, fermé. Un totem .Ce qui laisse de la place à l’imagination pour ceux qui le contemplent encore : une sorte d’énigme, une figure imposée, une pâleur aussi le rendant en corps beau, qui sait ? 
    Peut-être que ces larmes sont celles du fantôme de Luce, des ondes amères envoyées : radioactivité…Ce flot de larmes dont la femme s’interdisait de libérer, par le passé.
    Un nota bene, une vague absence: un odieux sentiment, que cette indifférence née de lui. Un au revoir et un adieu mélangés dont il avait eu l'idée. 2 termes lachés à la fin de l'une de leur ancienne conversation. Une sentence, un silence …du mépris ?
    À 70 ans, Elliot ne s’est même pas rendu compte de tout ce qu’il avait  pris….Voler sans se retourner. FIN

    (Au moins, il est tranquille tandis que Luce et Léna sont au repos !)

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    oui je sais  " une froide indifférence " c'est un pléonasme , mais bon je m'en fiche, disais-je ,il y a peu, à moi même .

  • Document word ou la pollution des doutes...

    Avoir une tête pleine de nœuds illustration :
    Mais tu n’es pas souvent optimiste !
    Ben, non …Pourquoi l’être ? Prenons quelques minutes pour nous pencher sur cette soit disante noble intention, celle de vouloir être, quoiqu’il arrive,  « optimiste «… Insouciant ?
    L’optimisme illustre un manque de craintes ou l’absence de réflexion quant à la prise en considération des dégâts éventuels…
    L’optimisme est juste un « truc » qui sert à se rassurer. Je préfère la pessimiste attitude ! Et savez-vous pourquoi ? Car c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour me donner une chance d’être surprise. L’étonnement procure, parfois, aux futurs souvenirs un goût si étrange ….témoignage marquant, celui de la vie en vrai ? Tenter de mesurer ce qui pourrait être perdu de façon définitive  serait de la…Lucidité ? Placer en défaut l’optimisme illustrerait, donc, un manque de foi ou de confiance en soit selon, bien entendu…
    En cas d’échec ou de désillusion, au mieux les déficits s'exprimeront via la perte de biens matériels, au pire il s’agira du déclin de son épanouissement personnel, voire de son intégrité…
    Certes, dans l’existence la prudence s’articule autour de la morosité… Néanmoins, ce qui est conquis d’avance paraît être tout autant ennuyeux non ?
    Quoiqu’il arrive optimiste ou pas, toujours garder en tête que les « gens » sont tour à tour capables du meilleur comme du pire … J’en conclus donc qu’il serait déraisonnable de vivre de façon trop raisonnable, MAIS cela ne doit pas non plus ÊTRE une décharge pour faire n’importe quoi ! Puisqu’il est souvent « ennuyeux » de fournir des explications après avoir fait preuve d’irresponsabilité ! 

    Petit bémol, ne pas être optimiste ne signifie pas, obligatoirement, le refus de rêver!
    Voilà, voilou comment se prendre la tête pour rien, just for the fun on the blog !
    1820412953.gifNathalie , je te fais confiance en ce qui concerne l'antithèse ;)

    ps: il existe tout de même un proverbe lunois relativement pratique qui dit : bah je verrais bien... 

  • Des saints n'existent pas

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  • Aujourd'hui je vais tenir un bébé dans les bras, et je vais lui montrer la mer , et tous deux on se dira que la vie est ....belle ?

    Je peux dire puisque c’est presque fini et surtout parce que j'en ai envie  !
    Il y a un moins d’un an , l ‘ « on «  commençait à me dire que j’avais deux petits trucs qu’il fallait enlever dans le dos, en 1er ! Des petits 3 fois rien ne pesant  pas même un gramme, juste quelques iotas d’anciennes angoisses se posant là et là. Mais surtout ne pas m’inquiéter, car en plus cerise sur le gâteau : les cicatrices ne se verraient presque pas, de la haute couture*… Puis il y en a eu d’autres, des trucs , des un petit plus gros, des onces de terribles angoisses que j’ai détestées et tues, parfois même  jusqu’à la haine, à l’aine …. Je me suis mise à dédramatiser et j’ai bien fait . Avant d’aller faire brûler  certaines cellules de mauvaises vies, via  des rayons.  je me suis «  amusée » à me prendre pour Subaka allant défier princesse Leila , la pintade en blanc et Dark Vador, celui là même qui a très bien fait son boulot avec son putain de sabre laser… Aieuuuu oh ça fait mal, ut veux une baffe ?!
    Dans 3 semaines un dernier rayon et un saut en parachute, 3 jours après, pour fêter la fin ( je serais fraiche tiens ! ) . Pourquoi ce saut ? Ben parce qu’ à Noël, j’avais demandé à Superman d’aller me décrocher la lune et il m’a répondue mais non "moumoune" c’est à toi d’aller la chercher …. Superman a toujours raison. Merci, je vais voler, yes !


    Extrait d’une nouvelle qui s’appelle Léna et Elliot , récit imaginé durant une période particulièrement peu « facile » . Dite période incarnant un passage «  important », mais que pour moi ….


    MÉCANIQUE
    À la demande de ma mère, je suis passé voir une tête sans cheveux, les yeux cernés de mon père. L’homme mûr a atteint l’âge de son cancer, celui de la prostate. Personne ne veut vraiment se faire de souci. Du mouron pour quoi faire ? ça se soigne bien, c’est commun cancer du sein, une panne temporaire et mécanique. Bon nombre d’examens sauvent des tonnes de vies, label avis. La prévention sait désormais bien communiquer, attention danger…peut-être. Bonne conduite à garder, contrôles techniques à tenir. Puis si les voyants, les alarmes sont repérés suffisament tôt, il y a de fortes chances pour que la dépanneuse ambulance vienne vous chercher aussitôt. Et on vous soignera à temps . Il y a un numéro vert inscrit sur votre carte vitale. Les déplacements et les réparations seront à 100 % pris en charge, à condition, d’avoir pensé à inscrire tous vos maux éventuels sur le formulaire de la mutuelle, lorsque vous aviez 30 ans … Si tu rates ça, dès le début, tu fais humble ou résigné à la place. Tout un savoir-vivre, imprégné dès l’âge tendre, vulnérable  … Ma mère connaît même une personne, à qui l’on prescrit des contraintes et des salves de laser, juste au cas où le mal ressurgirait. Divine résurrection. Souffrir par avance, par conviction ? Et l’espoir d’un semblant de longévité se fixe sur le dessus, et toi en attendant tu ramasses à la pelle des espoirs  . Qui est capable de lutter face à cette idée…. cette sorte d’éternité? AHHHH la croyance en la médecine….
    Suivant l’organe touché par le « mal » , vous susciterez soit la pitié, l’empathie, la compréhension, parfois même l’indifférence, selon... Certains cancers ne fabriquent plus trop craintes quant à votre espérance de vie.  Tout dépend de l’endroit par où le crabe a décidé de vous ronger. Si on vous annonce le foie, aie aie !!! L'on vous donne six mois, et on vous plaint . Si c’est le sein alors , c’est presque «  rien » etc…Vous n’avez pas idée du nombre de préjugés que j’ai entendu sur le sujet … Mais bon..
     Serais-je devenu cynique ? Aigri ? méchant ? Elliot l’ Indécent …. Oui, sans doute . Mais dans ce journal, pourquoi ferais-je du sang blanc. Du bourdon suffira !
    J’ai vu mon père, un humain épuisé, mais pas fatigué de vivre. Son visage ressemble à celui d’un enfant lunaire. La face accessible à la famille est plaisante, l’autre, la cachée qui s’en soucie vraiment ? L’homme est tantôt courageux, tantôt souriant, parfois silencieux. Une mécanique bien en place….Tous ses proches viendront l’inciter à l’optimisme. Que faire d’autre, de toute façon ? L’optimisme ici-bas est devenu le 11eme commandement. Ne pas être optimiste est un péché, l’ennui des mortels, amen.  Ma journée s’appelle mécanique.

    PS : Des "ça" qui ne se voient pas de loin , on en a tous eu un jour ou ...l'autre . Le tout consiste dans la volonté de regarder l'autre de près, non? 

    J'aime bien aller cliquer l@ 

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  • Pour aller mieux ...Des qui vont bien avec la petite maison dans la prairie.

    Mélange des genres, cette paire de chaussures est un croisement entre l'espadrille et la ballerine Bensimon. Ce qui me fait craquer c'est la petite bride autour de la cheville, pour tout dire ! Poupoupidou ....Se donner le style champêtre !

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  • La cosmétique du plaisir : "parce que passe moi de la crème" est plus agréable à entendre que " passe moi le sel" . Donc yes for love ?

    Avant de lire ce post, il faut d'abord cliquer l@ ou l@

    Il est aisé de dire que les marques créent des besoins, pour fabriquer plein de sous sur notre dos… Ce n’est pas une nouveauté. Et c’est surtout un discours trop facile.
    La «  réclame » ( peu importe le support : papier ou écran …) nous rabâche à longueur de temps qu’on n’est (naît) jamais assez bien dans la vie et blabla ….on mérite toujours mieux à condition de…. se donner la peine ? de raquer ?  Superficialité blabla…tout n’est qu’une question de marketing blabla…. En corps un truc à la mode ?
    Mais dans ce cas précis, je ne ferais pas ma Marie-Blasée. Car il s’agit là d’accessoiriser un émoi, et moi je serais bien rabat-joie de critiquer de façon cynique, tout ceci….Quoique, l’idée me séduise un tout petit peu héhéhéhé. Alors vas-y go :
    Oui, dans le duo amoureux, la personne face à nous a besoin d’attention et d’écoute:
    Passe moi de la crème qui brille là, là, et là aussi…ooooohhhhhhsssssiiiiiiiiiiiiii,passe moi de la pommade, j’en ai besoin, car l’indifférence me brûle de trop, à fleur de peau. Reconnais moi, regarde moi et ça me laissera alors une chance de te «  toucher » …peut-être, encore. De te faire passer un message si difficile à exprimer , parfois .
    Dans cette « gamme » de prêt à poser ( pauser ?) je serais curieuse de « voir «  ce que donne les inscriptions dites coquines sur le corps, visibles, seulement à l’aide d’une lampe torche ! Transformer la chambre conjugale en un temple, celui de l’amour. Mais à condition, de ne pas mettre les bougies, et trop de toutim ( draps en soie, et pétales de roses étalées sur le parquet), parce qui c’est qui range et lave après ? C’est bibi !
    La cosmétique du plaisir, moui pourquoi pas ? Si ça peut aider à rappeler au conjoint ( qu’on joint, qu’on invite dans le lit ) à quel point c'est chouette de se lover à deux, de bout en bout, tout cru , et pas seulement d’idéaliser cette grande idée que l’on se fait de l'échange amoureux.Tenter de mettre en scène la prise de contact, est-ce vraiment de bon goût ? Moi je dis que oui, car créer une surprise part toujours,  souvent, parfois  d’une si délicate attention …Mais bon ....

    Est-ce grave docteur si je préfère les mots, l'expression directe, avec une pudeur insoupçonnée posée sur le dessus?
    podcast


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  • S'il te plait, va me chercher le pain, et avec la monaie prends toi des bonbons...si ut veux !

    Au début la sincérité de certaines décisions paraît indiscutable, sinon à quoi bon ? C’est après que cela commence à « merder » : Le voeu d'approcher au plus près sa vérité, impliquera, sans doute, des changements d’attitude. C’est précisément cela qui n’est pas «  bon », beau ?  : la sincérité du départ n’est qu’une case de début, la dernière marche avant un saut dans l’ «  abime »…
    Se donner les moyens d’y arriver est l’exacte mesure de sa force, l’incertaine puissance de caractère. L’élan.
    Oui j’arrive, je cours, j’y donne de l’ardeur …Le mouvement brutal, et « déchaîné » va-t-il me libérer, vrai-ment? 
    Prendre de l’allure, pauser, jeter un corps perdu. Puis si possible, devant les « gens «. L’être regardé prendra alors, peut –être …une incertaine dimension ? Plus l’amplitude du geste sera grande, d’avantage, celle-ci sera remarquée, discutée, prendra à l’or vie; de la valeur , même... Peut-être ?  Envisager le geste comme démesuré nourrit, fournit une sorte d’impression celle d’exister ?  
    Les griffes de l’ennui me serrent la tête …Les gestes et les élans, eux me tordent le cœur. Me protéger ou ne rien m’épargner, entre rien et tout, je n’ai de cesse d’hésiter, me déchirer. Nuancer, serait donc une solution ? Hum !
    Le nombre des marques indélébiles, ces cicatrices, ces plis au coin des yeux  incarneront des témoignages de vie (s)… Au cas où j’aurais l’intention de vieillir pour de bon.
    Oui, j’arrive ! Avant, je vous demanderais un moment s’il vous plait ! Je cours pour aller me noyer dans un gouffre et, peut-être, mourir après, mais sans les doutes, par accident, d'un accident cardio-vasculaire : un trop plein de «  faims « . Se consumer façon BIO, c’est  tendance, celle de l’instant …

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  • Pas cap ! Do not the cross !

    Du siège passager de la voiture, je vois ma mère revenir de la pharmacie.
    Dans son sac, il y a sparadrap, bétadine et pansements plus les avertissements de l’urgentiste. La prochaine fois, il faudra que je fasse plus attention, m’ a-t-il ordonné sur son papier ! 
    Une fois assise dans la voiture, elle me tend une chupa chups, sa façon bien à elle, de se moquer un peu de moi. Ce bonbon tendu incarne une blague, parce qu’il est accompagné de : «  tiens mon bébé « . Le genre de vannes que seuls tous les deux comprenons.
    Avant de démarrer, ma mère me jette un coup d’œil et me lance :
    -    «  Avant que tu ne mettes le son de la radio à fond, je voulais te faire observer que mesurer le danger d’un défi était parfois utile mon très cher fils, sache le ! Voir s’abîmer mon bébé m’est très difficile, même si celui-ci va me dépasser, dans pas très longtemps! Et c’est là que s’arrêtera mon sermon. «
    Nous échangeons un sourire en coin. Celui là même que nous avons en commun. Je ne rajoute rien, car à cet instant précis cela serait inutile. Le son de Franz Ferdinand prendra le relais, donc. Nous ne passerons pas , via le centre ville, même s’il est encore temps et que j’insiste ! 
    Il y a des endroits où elle ne veut pas qu'on l'accompagne. Ma mère me rétorque qu’elle ira dès demain matin…. peut-être.
    Elle m’énerve souvent avec ses « points de suspension » ( ces blancs dans la conversation) presque toujours suivis de «  quoique «  ou «  peut être » . ça la fait marrer, je l’ai remarqué !
    Mes points de suture commencent à me tirer sur le mollet ! Dans 10 ou 15 ans, quand je serais un homme en regardant ma cicatrice, je me souviendrais de cette journée à vélo...Peut-être. De ce jour, où j’ai dévalé trop vite la pente du terrain de cross, et fini par tomber dans le fossé . Cette fin d’ après-midi où j’ai broyé la main de ma mère, tandis que le médecin me cousait 8 points.
    Dans 10 ou 15 ans , une chose est certaine : elle et moi aurons toujours ce même petit sourire en coin. Un plissement de lèvre, un silence où il n’est pas si facile de dire, néanmoins où il est aisé de comprendre certains «  trucs « …. Elle dit souvent qu’il est facile de lire dans le bleu de ces yeux là : les miens…Quoique...
    Ma mère devine plein de «  trucs » , parfois ça m’agace parfois ….pas.
    Tant de aime ! Temps de aime
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  • Martine fait du vélo.

    " Enfant, je priais tous les soirs pour avoir un nouveau vélo. Quand j'ai compris que le Seigneur ne procédait pas de cette manière, j'en ai volé un et lui ai demandé pardon. "  Doug Fishbone .

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