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Blog - Page 46

  • Un suicide , illustration :

    J’ai commencé d’abord par oublier certains mots, les confondais. Le langage me manquait. 
    Je montais les escaliers, et je ne savais plus en haut ce que j’étais venue chercher . Puis j’ai commencé à mélanger les objets, j’appelais une chaise un pommier ! Tout un vocabulaire handicapé, amputé … Ensuite, ce sont les souvenirs qui se sont estompés. La mémoire immédiate puis ces visages qui ne me disaient plus rien, mais ces gens qui me questionnaient sans arrêt . Tous autour de moi s’interrogeaient et vérifiaient si un « truc «  pouvait m’ évoquer «  quelque chose «  . Vomir une miette d’eux venant de ma bouche suffisait à les tranquilliser pour leur journée.
    Mais non rien …, à l’envers , je refaisais le chemin , entre des colères et des étonnements ,je retenais juste les moments où j’étais ado, enfant et commun bébé . Ma vie à compte rebours se déroulait, cette mémoire détériorée …
    Pourtant de cette pollution cérébrale, j’en avais déjà entendu parler, en tant que  métaphore :une sorte de monstre dégénéré grignotant tout un «  être «  une vie, et terrifiant les gens . Comme un parasite qu’il fallait exterminer. J’ai pris ce qu’il me restait du souvenir de ce que l’on appelle un choix : celui de se retirer avec un zest de courage fixé sur le dessus .  J’ai semé mon existence et fini par la perdre, l’égarer.  En me jetant par la fenêtre j’ai fait un dernier geste , je crois que de mon temps , il s’appelait : lucidité.  Le seul mot qui tenait en corps debout !  Au bord du balcon, je me suis demandée si c’était  ça de partir avec grâce et dignité, de mon balcon je me suis penchée sur une solution . Comment dit –on déjà ? Alzheimer ou flaque de « sans «  sur le pavé ? Face au destin, Je gomme les maux , c'est la fin…
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  • Le montespan et la belle .

    Quand la lecture permet le voyage espace temps. Autorisation d’aimer se sentir solitaire et s’octroyer le sentiment de n’avoir besoin de personne pour l’exaltation de l’évasion.
    Le Montespan , marié à la superbe Françoise de Rochechouart, est un cocu. Mais pas n’importe quel cocu ! Son épouse est la favorite du ROI :LOUIS XIV!
    Durant toute sa vie, le marquis fut animé par le refus d’accepter le désir du Roi Soleil envers «  Athénais » *1.
    Dans un 1er temps, à la lecture de ce livre, j’ai volontiers pensé que le Montespan incarnait l’un des 1ers rebelles face au pouvoir de la monarchie absolue *2. Certains disent même qu’« Il incarne à lui seul l’esprit révolutionnaire qui renversera un siècle plus tard l’Ancien Régime. »
    Cela dit mon pessimisme quant à la grandeur d’âmes des humains et de Montespan en particulier, me conduit à pencher plutôt pour un égo démesuré et non à un «  grand » amour échoué .
    La susceptibilité du marquis, certes, a été mise à rude épreuve. De plus entre le mégalomane Louis et l’ombrageux personnage: aucun match possible, l’objet des convoitises ( la femme en l’occurrence) fut sujet dévoué …
    La destinée de Montespan a pris un bien curieux chemin, je trouve. Un sens à  sa vie dont j’ai envie de nommer : fierté…Une sorte d’ orgueil trimballé dans un carrosse peint en noir et décoré de cornes, jusqu’au cercueil, la tombe d’un immense amour …propre donc . Le traumatisme du marquis, cet émoi mis en défaut a gâché toute sa vie, celle de ses enfants et de ses gens….Mais bon, à priori, ceux –ci étaient «  hors sujet » … 


    *1 : petit surnom de la belle Montespan
    *2 :le pouvoir divin est, d'après moi une vaste fumisterie, mais bon...

     Parce que j’ai lu : Le Montespan écrit par  Jean Teulé

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  • Toute seule entre midi et " d'eux " ...

    Celui qui sait mettre les coeurs debouts . Parmi les debouts c'est lui que j'écoute .

    CALI L'ESPOIR

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    Ou alors ut  cliques et écoutes l@

  • L@ !

    Clique l@ . J'aime bien ce court métrage .

  • J'ai les pieds jumeaux sauf le droit comme Kad !

    Il n'y a plus d'essence chez moi ! Je roule alors des mécaniques en escarpins, c'est drôle et triste à la fois donc c'est DRISTE ...Arf !

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  • Avale un clown ( un zoloft ) le matin , mais avec un jus de fruit multivitaminé, et le soir un seresta mais avec du whisky

    Un débordement et vlam, la sagesse dénonce le manque de respect voire de la trahison. L’homme parfois dit ne pas faire exprès d’opter pour l’invasion des émotions, le refus de l’inhibition. Le repli dans un moelleux confort de vie est un garde fou : ce genre de trucs acquis tout au long d’une vie, la concrétisation de projets et de convoitises anciennes. Certes, un groupe d’individus, une société toute entière a besoin du carcan des lois et de ce que l’on pourrait nommer de la morale pour que cela ne soit pas trop le bordel, l’anarchie ? Mais, alors que pourrait  faire donc, une personne afin de vérifier qu’elle soit unique ? Plusieurs solutions s’offrent à elle :
    Petit ahhhhhhh : soit elle est la meilleure, et un grand sentiment de fierté alors l’anime. Reconnu ! C’est un peu élitiste, mais bon …
    Petit behhhhhh : elle fait un peu n’importe quoi, mais que de temps en temps, afin de détenir l’illusion d’un épanouissement ponctuel. L’individu à charge d’âmes « doit «  éviter les dommages collatéraux . Parce qu’il ne faut pas déconner de trop quand même ! Les folies passagères incarneront au mieux un petit sourire en coin, au pire des remords.
    Petit c’est : l’individu " dépense" toute son énergie pour être beau, au moins reconnu via le regards des esthètes.
    Petit dés : L’errance emporte l’individu dans une sorte de quête, celle de la grande vérité. Cela dit la peur de la dérive retient certains. Heureusement pas tous, courageux sont ceux qui détiennent l'envie de se laisser aller à la découverte.
    Jouer avec la vie ou au rebelle ne consiste pas à danser et se s’enivrer sur antisocial de trust ou génération désenchantée de la vilaine fermière, les soirs de fête, avoir des aventures sans lendemain, fumer un joint le samedi soir ou payer pour avoir des sensations dites fortes, just for the fun .
    Putain purée dans 10 jours, je saute en parachute ! Et je n’ai aucune excuse, mais juste envie …Je suis elle sur la nulle, j’assume, quoique …J'illustre un rêve !
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  • Hier ! L.A.C à Sigean.

    Hier soir nous sommes allés , une journée particulière pour les élèves de l'atelier d' arts plastiques . Perso, l'extrait de la projection des mots de Charles Sandison m'a carrément transportée. Si vous habitez dans le coin, je vous conseille d'y aller c'est vraiment un lieu génial. À récidiver donc ! 

    Si j'habitais la grande ville pleine de rues, j'aurais vraiment adoré contempler l' oeuvre de cet artiste au musée d'Orsay, mais bon ...

    Les mots s'animent ... 

     

  • Vendredi matin à 11h 05 minutes et 3 secondes.

    Dès notre arrivée, en fin de matinée, la secrétaire nous prévient que l’homme aura un peu de retard. L’élégante assistante nous propose de patienter dans le bureau de notre futur interlocuteur. Mon compagnon profite de l’attente pour se plonger dans son i-phone, vérifier ses messages, ses mails, preuves flagrantes d’une vie, elle aussi occupée. IL fait toujours ça quand il a moment dit « à lui » . Sympa pour moi, mais bon …
    Moi, je laisse mon regard parcourir la pièce et le bureau face auquel nous sommes assis. Je m’amuse au jeu de l’observation. Tenter de deviner des «  trucs » sur cette personne que je ne connais pas encore. Ce qui me saute en 1er aux yeux est le fouillis régnant sur le bureau. C’est normal pour un informaticien ? J’étudie de plus près le bazar imposé devant moi. Le positionnement du tapis de souris et du pot à crayons m’indique que l’homme est un gaucher. Un tiroir pas complètement fermé, et le courrier datant d’hier non ouvert, me font supposer que l’homme est très occupé, également. Il est parti à la hâte, ce matin :  sa tasse de café n’a pas été bue en entier. Un peu à la bourre ce matin, peut-être  ?
    Maintenant, j’examine les murs et les étagères, l’homme fait du sport collectif : du volley, la photo de l’équipe en est l’une des preuves, et les trophées exposés le désignent en tant que capitaine. C’est une équipe corporative de groupe 1, facile à deviner c’est marqué dessus ( mon compagnon me l'avait dit aussi )  ! Je ne vois pas bien les visages sur la photo , je ne peux donc pas parier sur celui que je vais découvrir dans quelques minutes. Je sais également  que cet informaticien affectionne les corridas. Des tableaux et quelques gadgets posés ça et là me l’indiquent. Une passion, peut-être , qui sait ? En tout cas , une chose est certaine l’homme veut montrer ce qu’il aime faire de son temps libre. Sans doute, aussi, ces objets affichés sont des appels à l’évasion pour lui : se rappeler des instants choisis.Pas d’enfants ni de femmes en photo , pudique ?
    Le choix de portes et de cloisons transparentes, plus une position centrale de la pièce dans laquelle nous nous trouvons sont  la preuve que big boss veut savoir ce qu’on font ses «  collaborateurs « . Pas de place pour autre chose que le travail, ici .
    Tiens des bonjours fusent, il arrive ! Mon compagnon range son i-phone, nous nous levons pour le saluer ! Je découvre de visu la personne.
    Dernier point, la trace de bronzage de son alliance nous apprend que c’est un récent divorcé. Le jeu des devinettes est terminé. Maintenant bossons, s’il vous plait.
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  • Primary visual cortex

    Ma réaction face à cet article. Clique l@

                                  PUTAMEN OU INSULA ?


    Et si la solution résidait dans le simple fait de forcer le cerveau à refuser le dilemme, autant que possible. Une sorte d’alternative, donc … à l’insu ( anagramme du mot :  insula) .
    Ma 1ere réaction, à la lecture de cet article est tout à fait primaire, certes, mais bon je l’expose quand même:
    -    «  L'individu capable de réfléchir à  un projet tel que celui-ci, devrait d’abord se préparer afin de répondre aux besoins logistiques. C’est-à-dire, penser au camion réfrigéré ! non? Et, s’il n’ y a pas de camion réfrigéré disponible, il existe, tout de même, une autre solution : transporter les enfants grâce au dit véhicule, là où se trouve la nourriture! «  
    Donc ne pas diviser Putamen de insula, mais plutôt tenter de les unir en ce que l’on pourrait appeler une seule et même force... d’agir, selon les besoins ou les envies.
    De ce fait, il ne s’agira pas de limiter les pertes à 5 ou 20 kg de nourriture perdues : choisir entre » pas bien « et « moins bien », mais de distribuer l’entière cargaison ! Mais bon, ceci demeure toujours beaucoup plus facile à dire et beaucoup moins à réaliser. Avoir le pouvoir de tout donner sans que les «  choses » se paument de trop ( anagramme de putamen) devrait être ce qu’il existe de mieux, au milieu de ce grand bordel, le meilleur « avis ».

    M-P

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  • Faites des mers...

    Ou à la place achetez des bottes de sept lieux ...

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