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Blog - Page 42

  • Entre ses mains, une seconde.

    « Elle est tout le temps triste, car elle se croit inconsolable » . Illustration :
    Non je ne suis pas la primordiale, la capitale, la première, la seule …. Peut-être aurais- je voulu l’être. Juste voir, te percevoir autrement, plus qu’un we de temps en temps. Qui es tu vraiment ? Comment est ce le quotidien avec toi, le matin au réveil, quand tu reviens du travail, quand tu es énervé, quand tu es calme, quand tu es en pyjama ? Je ne suis même pas plus belle ni plus jeune qu’elle. Juste extra sur l’ordinaire, amour autre-ment. Ces secondes, le temps que tu vis.
    Pour toi je porte et parle de choses légères, tu n’as rien à me dire de vraiment important. Mais avec elle, celle avec qui tu vis , si…Les décisions se prennent chez vous à deux, d’après ce que j'ai compris.
    Il paraît qu’avec moi, ce ne sont que des instants. Ça n’est pas vraiment sérieux, tout ça... Parfois, je le vois bien, tu t’en veux, m’en veux. Ce sont dans ces moments que tu prévois en famille des vacances exceptionnelles. Moi, le soir, je suis là, lasse seule , devant ma télé et sur mon ventre, il y a mon chat. J’attends, un minuscule et futur laps de temps avec toi.
    Je n’aurais jamais d’enfants, pas ceux de toi, tu en as 3 déjà.  Tu m’en parles de temps en temps, après.
    Sais-tu, au moins, que le matin, chez moi, le silence se répand. J’arrive toujours en 1er au bureau. Moi non plus je ne peux pas rester trop longtemps, seule au centre de cet appartement. Il n’ y a qu’entre tes mains que je suis bien.Tu comprends?
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  • L'usine fabriquait du bleu.

    7 h du matin, c’est l’heure des chiens autour de ce village, le mien. Je rencontre souvent ce couple d’anglais retraités et « Ferdinand », leur berger allemand. Mon chiot enfant ne provoque pas le vieux mâle dominant, il sait que dedans il y a en corps de grosses dents… Nous les croisons, entre deux foulées, comme d’habitude, je hoche la tête. En retour, je suis gratifiée d’ un hello accompagné d’un sourire un peu niais ... Tous les trois paraissent fiers de pouvoir montrer qu’à leur âge, ils sont là, à la fraîche, ici.
    Il est très tôt, les idées et la lumière ne sont pas vraiment claires entre « chien et loup » comme on dit . Je pense être injuste, grincheuse, à cette heure-ci… ça m’énerve de les croiser, moi je n’ai pas envie que l’on me voit là, ici . Je suis froide, parfois, on me le dit.
    À 7h30 du matin, à partir de là, j’ai un peu l’impression que le monde m’appartient. Nous ne croiserons plus personne. J’ai suffisamment placé de kilomètres entre les derniers lotissements et nous. Nous : Chien panda et moi. J’ai couru loin, bien ? Je ne sais pas… Jusqu’ à quel point ? Je sais juste que j’étais pressée d’être de côté.
    Vouloir retrouver mon ancien chrono, s’annonce être un parcours difficile. Tout allait si vite, si bien.  Mais bon, c’est ainsi…Je ne savais pas en corps l’an dernier, à cette même époque que j’allais, comme ça, morfler. L'endurance se perd si vite. Il ne faut jamais s’arrêter, ne jamais oublier de mettre le muscle du coeur à l'épreuve.
    Pour finir la grande boucle, nous devons suivre durant 2 km un sentier parallèle à la route. Ah, tiens, j’aperçois de l’acier, des cheminées et de nouveau plein de gris m’envahit. Cette ancienne usine ressemble à un vaisseau abandonné, vision extra-terrestre. Pourtant les graffitis écrits à la hâte, sont tous de travers et en colère. Ils me rappellent que des hommes étaient bien là.  Certains ont travaillé pendant plus de 20 ans ici.
    8h 15, le monde est sous mes pieds. dans 2 heures le soleil brûlera tout en entier. Une chaleur d’enfer viendra du ciel, c’est un vrai bonheur, d’après certains. Je garde un rythme lent et régulier, vue de l’extérieur, l’on pourrait supposer que je ne suis pas pressée de rentrer. Pourtant si.

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  • Petit voyage en Italie

    Voici un moment que j’explore l’ Italie, à ma façon, c’est-à-dire : 3 livres et un film .
    En particuliers, l’Italie des années 70. Je viens de regarder avec grand intérêt la 1ère partie de  «  nos meilleures années «, un film de Marco Tullio Giordana ( 3 heures, juste pour la partie une, je me réserve les 3 prochaines heures de la partie 2, pour demain , sans doute, quoique…en tout cas bientôt ! ) . Dit film que j’ai dans mes tiroirs depuis plusieurs semaines déjà. Lio m’avait conseillé, et je rajoute bien conseillée. Si je pouvais baptiser les 3 heures que je viens de passer, d’un seul mot, je choisirais le mot : sensibilité.
    Oui ! Sensibilité, et délicatesse, tiens en plus…J’ai bien aimé cette chronologie partie 1, donc, des deux principaux protagonistes, le début d’ histoire autour de ces deux frères . L’innocence , la spontanéité des choix d’apprenti adulte, puis les désillusions inévitables en ce qui concerne l’ ensuite...
    À 20 ans l’on veut changer le monde, à 30 l’on commence à comprendre que l’on pourra , PEUT-ÊTRE, le rendre meilleur, à 40 l’on se résigne, et c’est à l’approche des 50 que l’on devient aigri, non ?  À méditer, sans doute…. L’espoir quant à la grandeur d’âme de l’ humain, me fait doucement sourire, à chaque fois …Douloureux constat, parfois, la plupart du temps, souvent, toujours.
    Mais bon, c’est ainsi.
    Cela dit, je suis plutôt contente d’avoir vu cette 1ere partie de fresque italienne. En effet, grâce à ce film j’ai pu mieux comprendre les circonstances de la réalité politique, » des années de plomb italiennes », au delà de l’histoire au cœur d’une fratrie où les liens sont désarmants, parfois. (Je reste assez dubitative en ce qui concerne les rapports familiaux entre les membres de ce clan. Mais bon… )
    Deux lectures, juste avant, donc, cette séance cinéma , m’ont véritablement bouleversée : «  le contraire de un «  et « Montedidio » de Monsieur Erri De Luca. Autre immersion en Italie. Je n’ai lu que 2 livres de cet auteur, et par deux fois je ne suis pas revenue indemne… Tant mieux. Dérangée, parfois, admirative tout au long de ces 2 récits. Plus que de la sensibilité, là pour le coup. Deux lectures, où chaque phrase procure une émotion, une image exacte, celle d’un écho venant de là…. Impression d’être dans la peau de l’écrivain. Indescriptible émoi, face à son talent et sa sincérité. J’ai même lu quelque par l@ : «  Exigence morale ». 
    Puis , il y a « je n’ai pas peur » de Niccolo Ammanti,et là, autre plongeon transalpin : enfance, mafia et drame entremêlés. Impression via des yeux de 10 ans … J’ai eu mal pour le petit, puisque , je suis une ménagère, alors forcément….
    Bon ben voilà, je ne sais pas trop pourquoi j’expose mon avis, comme ça !
    D ‘habitude, j’attends que l’on me le demande avant de le donner . Mais l@, c’est différent, il paraît que je peux y dire tout ce que je veux ! Pense ? Non, je déconne, c’est juste pour ne pas oublier d’oublier, hum !
    Ciao ! Je vais commencer la lecture de " Sans sang" d'Alessandro Barico, afin de terminer mon périple. Bacio , est ce ainsi que l'on dit ?

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  • HUGH !

    Pour être raccord avec les indiens !

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  • Ma récré

    rêves originaux  et humains
    sans les illusions ni les chimères
    acquérir des extras peu ordinaires
    un monde extra ordinaire n’existe qu’au ciné et dans les bouquins ?
    littérature ou collection arlequin, à chacun ses destins
    mots d’esprits ou rêves bon marché
    Clore sur du mal ou du bien, quand m'aime, primaires besoins

    tu te déplaces dotée d’une démarche de loup
    et mes pas sont légers , sur le chemin pentu
    je trébuche sur les jeux , deux , nous
    l’air laid me correspond-il bien ?
    ou pis encore ai je aussi la chanson ?
    peine sur de petites morts ou crever les envies,

    toujours un refrain 

    singulier chagrin

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  • Mouais bof

    Ce n'est pas le grande forme today ... Tant pis ! Mais bon je ne somatise pas promis, quoique ...

     

    Ben quoi ! j'ai envie de chouiner ce soir , j'ai le droit non ? 

  • Les hérissons coulent dans les points d'eau, les piscines....

    Des jardins, des échantillons de nature, de verdure . Certains carrés de ramures appelés même parfois musée. De la nature parquée et garée au centre des citées, les gazons en plaques avec des galets disposés ça et là pour orner, arbres et plantes disposés façon jardin japonais, zénitude attitude, néanmoins derrière des allées et des barreaux. Du vert à portée de vue…
    Présenter, proposer à la face des gens du monde des couleurs, des fleurs, d’une certaine façon de la poésie… Montrer, rappeler que de temps en temps, l’on peut , se doit d’agrandir l’amplitude du regard, l’ouie…Le ressenti, faire preuve d’un peu d’humilité, parfois, s’il vous plait .
    De la nature que l’on a mise en vitrine, exposée . Les restes d’une terre qui au départ était vierge, et dont l’homme est coupable de viols à répétition. 
    Tout un monde où la nature cette fois humaine, croit toujours pouvoir se jouer. Centre d’intérêts qui part d’un nez et qui s’arrête à un nombril.
    Puis pour aller contempler, t’extasier devant la beauté de ce qui maintenant se nomme l’exotisme, souvent ut dois payer, 2 ou 4 euros l’entrée . Voire beaucoup plus cher pour l’équivalent aplati , écrasé sur 600 m2 de terrain devant le pavillon, durement gagné…
    On aime bien les azalées, les lauriers, les rosiers ect…, les dégradés de couleurs, parce qu’ils font super joli avec la table et la terrasse en bois ipé .
    Mais, dormons tranquille, le tri des ordures rentre dans les moeurs, quoique …
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    PS: tiens ça me fait penser qu'il y a encore les soldes à Jardiland , faut en profiter il parait...

  • La baignoire n'est plus bouchée ! J'ai une robe en fil blanc qui a au moins 100 ans, top fashion avec un gros ceinturon marron !

    J’ai acheté des plaques en céramique qui raidissent les cheveux. Un outil de bonne femme … C’est Lucie, ma coiffeuse qui  m’a vendu ce machin truc …( 200€ la plaisanterie, tant pis pour les super bottes marron de la « Redoute «, des chaussures qui auraient du être mes meilleures amies, mais bon ... ) .
    Oui, j’aimerais bien de temps en temps pouvoir lisser ma tignasse…Ces cheveux en laine, indisciplinés trahissent, parfois, l’incertain esprit de contrariété(s) et ça ne me plait pas . Parfois tant mieux, parfois tant pis, c’est la vie .
    Trop grande et trop grosse, je tente en plus de ne pas trop dépasser en corps plus avec ceux qui il paraît sont des cheveux…. autant faire de mon mieux avec ce qui fut une belle crinière …
    Nombreux éléments capillaires sont tombés cet hiver, mais tous ne sont pas morts . Des cheveux ressuscités sont reviendus , Hélas….  À l’attaque moi je vous dis !
    Fadaise ! Moi je dis et proclame qu’ils sont juste revenus pour me contrarier  (me faire chier) ! Des cheveux renouvelés , mais en corps plus blancs et plus drus, les bougres . 
    Et là en voyant ces plaques en céramique, j’ai cru au miracle ! Mais que nini, en ce qui concerne l’objectif de rétablir ce que j’estime ma féminité, c’est pire : on dirait madame Pierreafeu , qu’on m’a dit !
    Ah je vous jure, je me dis parfois, que c’est trop difficile de ne pas savoir simple. C’est-à-dire tenter au maximum : se faire fi du regard d’autrui … Mais voilà, dès qu’il s’agit d’image, quand on est une femme faire simple est tout sauf FACILE !
    M’en fous , demain je remets ma casquette et mes grosses lunettes noires , na ! C’est raccord avec mon vieux cab de 100 000 km !
    J’aime pas l’avis , je n’aime que c’est sur tout la vie, d’abord ! Quoique ….

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  • Dedans même le parfum d'une lampe Berger ne tenait pas .

    Maman nous habillait tout bien repassé, quand on y allait.
    Tout était joli et bien rangé chez dame Fournier. Et même que par endroits ça brillait. MME Fournier, les cheveux toujours tirés en arrière, aimait bien le mariage du beige et du saumoné, toute une maison décorée avec des froufrous en satin, avec le marbre des cheminées, ça allait bien .
    Il y avait même un fauteuil destiné à une poupée aux bras baissés. Elle ressemblait d’ailleurs plus à une marionnette, esclave d’un décor, en total raccord avec les coussins boudins. Personne n’aurait eu l’idée de détrôner ce petit corps de porcelaine, de peur de contrarier la propriétaire de cet endroit. Poupée posée là, à part figée dans sa robe en taffetas, peut-être même de la soie. Quelle idée de mettre une robe de princesse à une poupée qui ne sourit pas ! 
    C’était, d’une certaine façon beau, mais c’était froid .
    Dans la salle à manger une vitrine trônait, et dedans ça rayonnait : plein d’animaux et de fleurs miniature en cristal. Tout un univers de glace gelé derrière une prison de verre. C’était mignon d’après la dame au chignon, mais là aussi c’était comme une patinoire, à la fois beau et figé …
    Je devais avoir environ 10 ans et, bien entendu, mon regard d’enfant s’imaginait tellement. Mais bon, je savais bien que tout ce petit monde n’ était pas fait pour jouer. Fred mon petit frère avait même peur de lorgner les bibelots Swarosky trop intensément, la peur de casser même en regardant. Maman lui disait toujours de faire super attention ! Rendre visite à Mme Fournier, c ‘était comme marcher sur des œufs. Le frangin ne comprenait pas cette expression , mais il savait qu’il fallait faire super attention. Fred n’avait que 6 ans, et lui était étourdi depuis qu’il était devenu triste. Un drame pour Mme Fournier, si jamais on avait osé toucher  un «  truc » qui brillait, dans ses yeux le bleu acier se serait accentué . Le regard noir de cette femme était le seul «  truc » de foncé dans cette maison sucrier. De toute façon dans cette maison peu d’enfants se sont amusés, à part il y a longtemps, peut-être papa...
    Elle avait souvent des friandises pour nous, qu’elle disait cette dame en blanc, aux cheveux punis dans son chignon :  Citronnade pour la boisson et dragées vichy, BEURK ce n’était pas bon. Dans la bouche, ça faisait là acide et sec à la fois. Mais pour ne pas contrarier maman nous nous forcions, comme elle nous l’avait demandé dans la voiture sur le chemin, auparavant. Mme fournier c’était la mère de son fils défunt, c’était ainsi qu’elle appelait notre père. Une dame qui ne voulait pas qu’on l’appelle mamé, mais plutôt  bonne maman… C’est bizarre, et je n’ai jamais pu la baptiser ainsi, donc  je ne l’appelais pas… De toute façon , dans une maison telle que celle-ci les enfants ne parlaient pas beaucoup.
    Nous étions tous contractés les dents se serraient, les sourires eux étaient cripsés, il  faisait super froid …Trop et toujours assez.
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  • Si si je bosse ...

    PICT0002.JPGJe tombe un boulot incroyable en ce moment !