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Blog - Page 43

  • Sauvetage d'une baleine ! Ou masturbation de la tête , un peu des deux !

    Tourner en rond ! Illustration :
    L’on nous dit qu’il ne faut pas avoir de regrets. Il paraît que c’est mieux. Plus supportable ? 
    Certains disent même que le simple fait d’avoir des remords est preuve de vie(s)… On a fait les «  choses » avec maladresse, parfois, mais faites quand même… Jours de fête alors, quand l’on se dit X années déjà !
    Fadaises, jeter ses souvenirs en pleine face des présents autour d’un dîner ne fait que rassurer, grossir l’illusion d’avoir ou d’avoir eut une vie dite «  remplie » !
    Et sous tes pieds, le matin au réveil, quand l’offense du silence s’invite au petit-déjeuner, il ne te reste que la terre, des passés, des crises aigues de calcaire.
    Moi je ne voudrais aucune méprise à mon actif, dormir tranquille, vivre limite impassible. Une tête non reliée au muscle des émotions. Un cœur avec sécheresse comme pardessus. Ne pas faire d’impair, celui de la nostalgie :  oublier cette tête entre mes mains, l’ambiance humiliante, l’humidité infernale celle des larmes parfois la rage et les foudres des sanglots. Ne pas commettre la balourdise de me rappeler.
    Capter l’instant, dont l’art, ensuite,  consiste à savoir ne plus l’envier ou en rechercher la saveur…après. Les remords ou les regrets incarnent des peines incompressibles. Le présent se retrouve en prison, figé, attaché à un espoir.  J’attends. J’attends quoi ?
    L’en-vie, la fin de l’en –nuit comme j’aime si bien le formuler. Ce n’est plus du temps que je prends, mais du temps qui se perd.
    Créer une existence, jusqu’à en oublier les caresses de la paresse. 
    C’est un rêve, s’éteint le vertige. Ne jamais être fatigué, épris d’un grand désir de vouloir vivre, vivre tout en une, devient devoir …commandement parfois. Fadaise , je répète…ça me tranquillise ?
    Le laps de temps consenti qui n’a de réduit que le sens que l’on se donne la peine de donner à sa vie. Brûler ses années n’a rien de glorieux, les économiser n’est pas mieux. Que faire ? Se modérer et parfois pas ? Hum !

    Sur ce je vais prendre un Séresta…Quoique … Non deux !

    PS : Clique l@, trop fort WILL SMITH !
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  • L'absence ....le silence ...une offense ?

    Prendre un verre, une nuit, dans un endroit où je ne vais jamais. Pourquoi , pourquoi pas, hein ? rien.. .
    Après chacune de mes visites, je ne peux me résigner à rejoindre directement mon studio. L’ivresse, ma compagne, inlassablement cette campagne à suivre, à battre, frapper par le temps fuyant . Je suis infatigable, insatiable et silencieux,  je me dis : Pas en corps prêt à abdiquer, à nouveau, aux codes sociaux.
    j’aspire l’alcool, une noyade à chacun de mes verres … Eliot submerge cet étrange et redouté espoir, celui d’un réveil éventuel ….Celui de Léna ? Celui d’e l’homme peut-être aussi.
    Qui sait….
    Un pub dans le ventre de la mégapole.
    Giron, ce ventre de la ville auquel je commence à m’habituer, vison et frôlement des corps que je commence à vouloir apprivoiser. Le décor d’un bar me trouble. La chaleur d’un éclairage ocre et tamisé contraste avec des cloisons de verre et d’acier, les tables et les chaises possèdent à la fois, forme ancienne, et matière plexi.
    L’usage et l’esprit se mélangent, les siècles, les époques semblent s'amuser ici.
    Rien n'est figé. Rien de comparable avec les banquettes des troquets, en bordure de l’énorme fleuve. Moleskine, brume et brunes cigarettes paraissant à des années lumières d’ici.
    La curieuse conception de ce bistro « temps « moderne et contemporain attire les regards extérieurs. Le mien en l’occurrence, capté par cette ambiance singulière. L’envie d’un vertige dans ce lieu quasi intemporel m’appelle….Puis je ramène cette femme mure dans mon studio, au milieu de la nuit. La curieuse a tellement insisté pour connaître mon univers. Je n’ai pas de détermination, ce courage de décliner. J’abdique devant la curiosité de cette curieuse personne, la curieuse.
    Je lui fait les honneurs de la maison, l’antre de mes états, parfois seconds. Elle parle beaucoup et m’informe de tout ce qu’il faut savoir de sa vie. Je reste muet.
    Je la caresse du regard, la femme apprécie. Je l’écoute et ne dis rien. Je sonde ce genre féminin. Mon visage reste ouvert, figé, à l’ écoute.
    Mon visage ouvert et ma pensée en travaux. Je ne peux lui fournir qu’ une écoute, une incertaine affection, pour l’instant. L’après n’existe pas pour moi, mais demeure juste un avant, avant toi.
    Ma journée s’appelle visage. La rencontre d'une tête, en huis clos, avec la mienne. Une écoute, avec un flirt fixé sur le dessus.
    J’ espère juste que mon silence ne lui laissera rien de spécial à présumer . Qui ne dit mot ne consent pas obligatoirement au désir de l’autre… Je m’y refuse,
    sera-t-elle, sans doute très déçue…
    Léna, tu n’es pas là...Toi n'es plus là.

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  • LUNETTES NOIRES DANS UN KIT DE SURVIE !

    Analyse de la douleur !
    Illustration :
    Déjà, il faut savoir que je n’avais pas campé depuis la colo ! Au vue de mon grand âge…20 ans et des poussières donc. Tente matelas et sac de couchage tout neufs, sortis directement de Décathlon vers le grand air, ut jettes la tente en l’air et comme par magie , au bout de quelques secondes t’as une maison qui se pose par terre, c’est magique .
    Inutile de vous dire que j’ai été moyennement surprise, quand j’ai vu la météo pourrie fixée sur le dessus de la nuit. Puisque je suis une fille chanceuse aussi, il me fallait au moins la pluie pour l’occasion ! ( en plus du vent …froid le vent ) .
    Ce n’était ni camping sauvage, ni camping dans un camping . Mais camping dans les Corbières , au fond du grand jardin de la propriété de nos amis, avec plein de copains campeurs autour de moi ! Réunion amicale, musique à fond paella et bonne humeur : un petit monde tout en joie, ou bien comme des indiens tout ce qu’il y a de plus pacifiques ( ben oui cqfd…). Ça c’était pour vous décrire, l’ambiance, avant de vous exposer mon analyse très personnelle d’une certaine douleur.
    Il est à peu près 2h du matin, la fête bat son plein , il fait froid , il pleut , mais c’est pas grave nous festoyons dans une  bergerie prévue à cet effet. Les joies du camping, c’est pour après, quand t’as très mal à la tête .
    Sauf, qu’un certain grand blond d’environ 2 mètres  a déjà une très grosse migraine, et comme il est trop grand pour rentrer dans le tipi, c’est dans sa voiture qu’il trouve refuge. En bonne épouse que je suis je vais le voir de temps en temps. Je demande à mon amie de m’accompagner parce qu’il fait noir, noir très foncé .
    - «  Steup tu viens avec moi, et m’éclairer avec la lampe ( la grosse torche ) , au cas où une grenouille voudrait m’attaquer sur le chemin entre la bergerie et la voiture. Oui oui qu’elle a dit Nathalie .
    Nous voilà donc arrivées toutes les 2 devant la voiture, moi devant la portière et Nathalie légèrement en retrait avec la lumière à la main donc. Le grand homme allongé dans la voiture nous voit arriver et a voulu ouvrir la portière en même temps que moi . Et «  PIM » je prends l’angle de la portière dans la gueule ( oui comme une grosse baffe !) au niveau de l’œil , et c’est à ce moment très précis que je me suis mordu la langue, parce que j’ai voulu crié en même temps, et bien évidemment, ben je n’ai pas pu !!!!!!!
    La main sur mon œil, je dis à Nathalie que j’ai très mal à la langue , logique . Et elle esclaffée de rire s’approche de moi voulant m’aider , sauf qu’elle éblouie mon œil en coprs valide avec la grosse lampe torche !
    Durant , ce qu’il a resté de ma nuit, j’ai pu analyser point par point différentes douleurs . D'abord  aux yeux : cocard à l’un pupille dilatée pour l’autre, puis dans la bouche puisque langue mordue très fort , également au dos ( putain 3h du mat le matelas est dégonflé ), et aussi dans tout le corps ( fait super froid ce soir ) . Sans compter qu’un copain de 4h du mat qui n’avait ni mal ni sommeil est venu vérifier dans ma tente si tout allait bien pour moi, avec la grosse lampe bien entendu qu’il est venu, et voilà plein phare à nouveau dans la gueule….Putain, purée , où est mon aspégic 1000, ah mais au fait j’ai pas de verre dans cette putain de tente !
    Inutile de vous dire qu’hier soir, j’étais bien contente de retrouver MON LIT ! Même si on a tous bien rigolé, surtout en voyant nos têtes le lendemain matin au petit dej … Nath, on a bien ri, je me suis amusée aussi, sauf que j’ai un peu mal là et là aussi ; Bisous ma chérie .

    Au fait proverbe lunois : quand tu pars en camping , n’oublie pas quand même une pile électrique dans le but  d’ aller faire pipi à peu près sereinement dans la nuit, parce que s’éclairer dans la nature avec juste la lumière de ton tel portable, c’est pas top non plus…
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  • Mère VS fille

    Chercher l’inspiration dans le passé, faire un pas en arrière afin de trouver l’élan pour créer les deux suivants . Mon proverbe lunois préféré.
    Extrait d’une conversation entre ma mère et moi .
    -    «  Maman , raconte moi comment j’étais jeune, dis moi ton point de vue, ton regard sur mes 17 ans . Je voudrais décrire une « chose « de la vie « 
    -    -«  Marie, ut as toujours été grande ! à 17 ans déjà adulte, depuis longtemps,  et ut le sais « 
    -    «  ah , ça m’aide pas vraiment , ce que ut me dis là, ut sais ? Un effort  steup « 
    -    « Je sais ….Fais pas l’enfant… »
    -    « Hum !  Au fait maman je dois aller faire des courses, t’as besoin de quelque chose ?  «  
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  • encré/ ancré là exactement :

    ILLUSTRATION :

    Au bas débit j'ai glissé mes lèvres et dans le filet d'eau retrouvé la source de ce qui s’appelle je crois …. Une vie, un jeune avis ?
    Dans le haut débit, ce flot qui va des tempes à la queue fait palpiter le sang des internautes
    Nous crachons des mots comme du sang par les doigts des mots comme cette bave qui alimente la matrice
    Je serre les dents , mes doigts parlent pour moi . Je suis aveugle qui découvre et dévoile un être, désêtre, désert . Les secondes vies  auxquelles nous croyons, se créent . Se croient ÊTRE !
    Le clic clac des touches sur le clavier signe le rythme , comme un cœur qui s’arrête de battre dès que l’on ne le touche pas, plus …
    Un 'infernal, immodéré malaise ? 

  • Proverbe lunois

    Qaund tu portes ta combishort, celle qui est dos nu, ne bois pas trop de thé... Car ça devient vite trés pénible, d'aller souvent se soulager !

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  • Vite tout transcrire, c'est trop important

    DSC00954.JPGDSC00937.JPGQuand Thierry et moi avons approché de l’avion, nos regards se sont croisés  et nous avons éclaté de rire …en disant : hummm belle bête . Je m’approche le pas léger, impatiente d’aller faire mon intéressante ! Les 3 hommes de ma vie sont présents : mon fils me dit : vas-y maman, mon père me fait un poutou sur la joue, Olivier me caresse la joue me sourit …. Mon amie, ma petite et ma mère restent en retrait.
    Le petit avion décolle, tout tremble à l’intérieur, Thierry et moi sommes raccord avec la couleur de nos t-shirts respectifs :le visage de l’un est bleu, celui de l’une est rouge ( bien entendu…). Nous atteindrons bientôt les 4000 mètres. Le pilote s’amuse à nous procurer quelques sensations : ce n’est qu’un début !
    L’instructeur quant à lui, nous donne les dernières consignes de ce qu’il appelle : LA SÉCURITÉ .
    Thierry me lance une dernière vanne, de rouge je commence à pâlir, la porte de la carlingue s’ouvre je suis la 1ere à sauter : honneur aux dames qu’ils ont dit tous ces mecs autour de moi. Mon cœur frappe fort, je suis assise au bord du précipice, les jambes dans le vide . ….Appel d’air, appel du vide, l’instructeur me hurle vas-y . Nous entrons dans le gouffre du paysage, par un salto avant pour commencer, s’il vous plait : où est le bas , le haut …aucune importance . L’ adrénaline m’habite, m’envahit , je prends un pied infernal, phénoménal. Nos corps collés l’un à l’autre se stabilisent. C’est incroyablement génial d’assouvir cette curieuse envie. Je n’ai pas peur, je veux que cet instant dure l‘éternité . Je vois de loin le saut de Thierry : putain, ça va vite , très vite : 220 km/h .
    L’instructeur me tape à l ‘épaule : dis bonjour à la caméra : oh yeah , j’hurle rock n’roll ….
    Je déplie mes bras, la voile se déploie …. On remonte vitesse grand V , elle est jaune vif , tant pis …
    Là flottement au dessus de la grande bleue, 10 minutes de flottement total. Je me dis que cette année, je ne suis pas passée loin de là … mais en tous cas, aujourd’hui , c’est sur : c’est LA VIE !
    L’atterrissage se fait tout doux , Thierry et moi, nous nous jetons dans les bras on se fait un poutou et un kiss , c’était trop bien….. Je m’étends par terre, je regarde le ciel, c’est  dans un 7eme ciel que j’ai voyagé today. Vite écrire, tout écrire, les dernières sensations d’adrénaline qui sont là en coprs.  J’ai réalisé un rêve, un souhait que j’ai fait, finalement, il n’ y a pas très longtemps : un désir fait, moi allongée depuis le creux du coton d’un lit.
    Merci, à Olivier de m’avoir permis de décrocher… Décrocher, la lune c’est parfois permis ….

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  • Dans 2 heures

    Jour J , dans 2 heures je pars pour le grand saut ( enfin je peux sauter ...) . Quelques personnes me demandent si j'ai peur ... Une bonne fois pour toute : NON JE N'AI PAS PEUR ! MAIS J'AI ENVIE !

    Pas trop compliqué à comprendre ça non ?  

    À titre indicatif on monte à 4000 metres puis 2300 en chute libre et après ouverture du parcahute .

    Et là moi je dis chacra aware for ever .

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  • Vouloir ressembler à quelqu'un d'autre : je trouve cela insupportable , je suis trés en colère !

    Ancien texte remanié, un texte doudou dans lequel j'aime bien m'enrouler.

    Dans la cuisine, chez mamé ….
    Quand on ouvrait un fameux placard , celui du haut , fallait se mettre sur la pointe des pieds pour pouvoir atteindre la poignée de porte, puis les gateaux .
    Des roses , des jaunes, des acidulés , des au chocolat.  Ils étaient tous là, ces appétits  prisonniers ; ils attendaient 4 heures, le « tant » du goûter.
    Un goût particulier persiste en mémoire, saveur de pêcher de gourmandise, se hisser vers un curieux désir: une odeur de friandise, le bruit  d'un  emballage hâtivement déchiré, un trésor englouti.
    Il était quasi magique ce casier parce que toujours garni. La porte mouche claquait derrière nous quand ma sœur Domy et moi, nous chapardions.
    Mine de rien, mine de crayon, têtes d’anges, assises et bien rangées sur le banc, quelques grains de sucre sur la joue trahissaient notre larcin.
    Atteindre la porte du placard d’en haut enfin trouver et croquer un arc-en-ciel.
    Je me souviens, Lune emprisonne sa tête entre ses mains, des hiers qui collent comme des bonbons.
    Aujourd’hui, je tente de stopper certaines soifs et certaines faims, en vain … C’est con ! Totalement féminin.

    Juste pour vérifier à quoi cela ressemble une envie, une jolie, une éphèmère joie, un désir ! 

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  • À défaut du mot fin .

    Extrait du journal d’Elliot
    Luce et Léna ,
    L’une des deux subsistera dans ma mémoire comme l’erreur de liaison. M’emportant vers l’une, inconsciemment, je répétais des actes pour celle que j’allais aimer vrai/ment …Mise en scène.
    La douteuse satisfaction de contempler l’effet que je pouvais produire sur l’une m’a octroyé de l’assurance pour l’autre. Je l’admets.
    Luce, celle que je ne savais pas en corps reconnaître en tant qu’ amour  pour de beau. Moi, Elliot, me suis surpris à reprendre certains mots et certaines attitudes , mais en mieux. J’ai répété les instants, je leur ai donné, en plus, un goût de fabuleux . Contempler l’étonnement m’a comblé. Le mal est fait et nous a tous terrassé… J’ai bien aimé l’une, j’ai trop voulu aimer l’autre.
    J’ai trompé, me suis trompé, l’ensemble est cassé et c’est l’une qui ramasse les morceaux. Morceaux tranchants avec ce « sans « sur les cotés. L’une et l’autre et moi, un individu en trop . Le mot « et » , une répétition n’ayant rien de remarquable, sonnant faux. Cette erreur de liaison.
    J’ai croisé ton regard, aujourd’hui Léna, j’y ai vu un immense sentiment d’abandon.  Je l’ai senti, et comme à nos habitudes nous nous sommes tus. Toi et moi comparables coincés en statuts. Tuer le malaise , le mal-être qui nous habite , dès lors à tous les deux . Du sang blanc ou de la passion, je fais ce choix, celui de ne plus vouloir vivre les deux. D’ à peu près tout me détacher.
    Léna, je t’ai privé d’un mot qui t’aurait sans doute fait du bien. Ce mot « fin « dont je n’ai pas eu la détermination, ni la délicatesse de prononcer, trop occupé à d’autres appétits, je n’ai rien vu , ni dit … même aujourd’hui.
    Un jour de plus à ce journal,  sans baptême today : le défaut d’un mot 

    Ps : je n’arrive pas à finaliser cette nouvelle, ça m’énerve ! 
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