Je suis tranquille
J’ai la place qu’il faut
Moi au sommet, the king
En ce lieu, allongé tout en haut
De ma colline je domine
La faune reste attentive à mon repos
Qu'ils vivent
Je suis le roi, the king
Mes yeux fauves et ma démarche féline
Ça vous fascine
Hé Ouais, je sais , j’suis fort beau
Quand je rugis
La vie s’arrête,
Ça vous rend tous paranos
Je suis tranquille
J’ai la place qu’il faut
Moi tout en haut, the king
Le plus souvent
Allongé de tout mon flanc
J’attends et …suis fort, pas forcément bienveillant
Je vis, sous mes yeux tous mes enfants
Leurs mères, c’est de la survie en arrière-plan
je suis the king
À l’origine
Le roi d’un monde, celui choisi
Des animaux, en espace réduit .
-
-
TRève de tremblement.
Vous savez un de ces moments où les mots sont tellement nombreux qu’ils se bousculent et n’arrivent, finalement, pas à sortir justes. Des mots qui troublent le corps.La bouche reste fermée, c’est un trait, une rayure. Des mots retenus.
Le choix du silence est parfois la volonté d’un langage autrement. Préférer jouer seul avec ses maux par pudeur, dans l’espoir de les soulager , peut être la volonté, aussi ,de ne pas inonder d’un ton trop amer l’incertain vocabulaire . Bref le choix de dire différemment. Parfois choisir le goût de ne pas déranger avec des paroles révélées trop fort ou trop tôt à quelqu’un de cher . Je serre les dents, l’air de rien, ne mord que ma chair. L’expression mute en un regard vigilant et attentif, à la recherche d’un soulagement . -
AUTOPORTRAIT
Entre deux copines :
- AH là là j’ai fait la connaissance d' un type super sur meetic, cultivé, gentil , beau blabla
- Tu l’as rencontré ?
- Non pas encore, on s’est parlé 3 fois sur msn, mais j’ai sa photo
- Ah ok
- Il est divorcé et prof . Il aime bien écrire, comme toi tiens !
- Cool
- D’ailleurs il m’a demandé si je pouvais faire mon autoportrait en quelques lignes. Ça m’angoisse, dis ut veux bien m’aider steup. Je veux lui montrer que je suis quelqu’un d’à la fois sincère spontanée mais fragile
- Sincère spontanée et fragile…dans un autoportrait Hum ! Ben envoie lui la photo de ta voiture froissée sur l’aile.
- Pff t’es con ! -
Mécanique
L'homme sans cheveux . J’ai revu cet homme épuisé, mais pas fatigué de vivre. Son teint est bleme et cireux. Il tente, cependant, d'offrir un visage souriant à la famille, un trait de caractère qui demeure malgré tout. .
Tous ses proches se relayent et tentent de l’inciter à l’optimisme, ça l'énerve cette façon qu'ils ont de lui parler du soleil et du beau temps. ça ne le réchauffe pas vraiment, c'est une irritation en supplément. L’optimisme ici-bas est devenu le 11eme commandement. Ne pas être optimiste paraît être un péché, un ennui de mortels. -
Le Pygmalion.
Il m’adore et enroule son personnage autour de mon existence. Il m’ a trouvée, moi l’interprète intact, à la peau neuve. Prête et jeune, Etre à l’état brut. J’incarne de la matière malléable. L’image de la femme via laquelle il va sculpter ses silences, ses songes. Son âme et moi la muse, en accord pausons, chantons, et donc statuons sur cette commune expression. .
Le Pygmalion, protecteur et mentor, c’est ainsi que ceux qui parlent et critiquent le décrivent. Il paraît que je détiens le don d’illustrer, son mode de pensée. Moi devenue l’illustre personnage des songes de ce qui n’est rien qu’un homme.
Sans lui je ne serais rien, rien que moi.
Il dit que je suis tout pour lui. C’est avec moi qu’il fait l’amour et quelquefois sa vie. Il me défend, me dissuade de voler seule . Je suis comme un petit oiseau qu’il faudrait protéger, je prends la pause, je souris, et c’est son univers que l’on retient, photographie.
Sans moi, il ne serait que lui.
J’aime cette image d’icône, parce qu’elle flatte mon égo, ça me fascine cette idée, l’illusion d’être l’unique. Quand tout finira dans mon regard, il y aura une déchirure, une autre décision.
Je l’aime, pour les instants, lui et cette façon que le mentor a de me mentir en prétendant m’aimer plus que tout, c’est-à-dire lui.
L’amour est ainsi, on s’aime propre ou pas , peu importe. Mais qui donc en a déduit que cela devait être toujours beau ? -
THIERRY BAUMANN 2
Prenez quelques minutes amis bloggers pour faire clics et de ce fait aider Thierry Baumann à se hisser dans les 30 premiers à la demi-finale du zicmeUp. Il est encore temps, c'est à dire 3 jours . 1 point c'est gratuit , ça prend que 5 minutes , lunois je compte sur vous .
Vous m'avez dit aimer notre chanson alors cliquer l@ .
En attendant moi je fais mon petit sac pour aller le voir sur scène dans la grande ville pleine de rues demain .
-
THIERRY BAUMANN
Un message à faire passer à la terre entière :
Un moment important, le 14 avril Thierry Baumann sera sur la scène du Réservoir à Paris. Je vous invite à aller sur son site, pour écouter, découvrir son univers et dire . CLIC L@
Ecrire les paroles avec Thierry Baumann de la chanson : l’interrupteur , fut un réel plaisir. Créer et réunir les langages est une jolie chose qui traverse l'existence.À l'effet boule de neige moi aussi j'y crois :) -
Produit Bio
Faut que je brûle des calories. Moi Sandrine, épouse et mère d’un beau jeune homme de 18 ans, je dois commencer un régime. Le sucre qui s’est transformé en gras sur mon bourrelet, c’est que de l’excès, de l’excès de tranquillité. Je me sens toute molle, et enrobée dans ma vie paisible. Il y a trop de douceurs et de gras autour de moi, on a toujours du beurre dans le frigidaire , un peu d’argent sur le CODEVI et le sourire du crémier tous les lundis, au rayon frais du supermarché. J’ai mes habitudes, avec option shopping le dernier samedi du mois.
Le dimanche, je fais un peu de jardinage ou le grand ménage, y pas de mer ni de forêt aux environs pour aller se balader. Je pense parfois à voyager en Thailande ou au Canada, après tout, on a les moyens. Puis 5 minutes après j’oublie, j’oublie trop vite l’envie de dépoussiérer un peu notre vie. C’est le goût des épices, de la découverte, de l’étonnement qu’il me manque dans l’existence. Des rires , des crises et des abus.
Pourtant j’ai l’impression d’avoir du caractère, c’est régulièrement que je fais la gueule à mon mari.
Peut-être aurait-il fallu que je sois fascinée dans mon enfance par des parents aventuriers ou révolutionnaires pour détenir un brin de contestation. Ou alors très riches, je serais allée dans des écoles privées et sans trop forcer j’aurais moi aussi une bonne situation ou du moins j’aurais rencontré un riche mari, le fils d’ un ami de mes parents. Ou encore, le contraire j’aurais pu être motivée par le besoin de me sortir de la misère, j'aurais bénificié d'une âme de guerrière. Si au moins j’avais eu un accident ou une maladie, j’aurais une revanche à prendre sur la vie…. Je n’ai même pas eu de gros chagrin d’amour, tout juste quelques amours mais pas assez forts pour briser mon cœur. Aurais-je le cœur pas assez gros ? ça serait le bouquet !
Même ma crise de quadragénaire ressemble au commun portrait féminin.
Je suis ronde . Tout roule, j’ai l’impression de tourner en rond, je mange , ouvre la bouche et donc me tais . Moi Sandrine, j'ai pris pour habitude de remplacer les inutiles contrariétés par du chocolat ou du Seresta, selon…Je me dis que ça va passer, c’est rien, rien que de l’ennui. -
Un film , mais pas en super 8 .
Parfois je mesure à quel point les soupçons et les peurs ont pu ( ou peuvent) rendre les visages crispés, laids . Les sourcils sont froncés, le regard sombre et le discernement faussé . Des visages avec plein de rides mais pas celles du sourire. L'idée d'avoir un jour, mon visage mis tout en plis de la sorte me fait un peu flipper . je ne pourrais pas m'encadrer...
Je fais le souhait d'avoir un jour 100 ans, avec ce visage où seuls les bons moments seraient marqués. À aucun moment, ma peau n'aurait été étirée ni mon âge réduit. Rien à effacer pas même l’incertain sentiment de culpabilité. Sans oublier, sur le front, le trait tiré sur les souffrances diverses et variées. Mon regard, inexorablement, tourné vers l’horizon. Chaque sillon aurait un sens. Et le rappel des beaux instants, des rencontres, de certaines décisions me nourrirait ou me provoquerait des frissons, une réaction épidermique…
Mais que dis je ? Que fais je ? Je rêve ….
Voilà voilà l’illustration d’ une rêverie.Souriez vous êtes filmés :) -
Un livre : Un fou ordinaire. Edward Abbey .
" Si la vie des choses naturelles, vieilles de millions d'années , n'est pas sacrée pour nous, alors qu'est-ce qui peut l'être ? La seule vanité humaine ? Le mépris du monde naturel implique le mépris de la vie. Tout devient possible. Autorisé. "
Edward Abbey .