La vie ressemble souvent à une blague, une mauvaise, une passable…J’ai tendance à l’oublier lors des instants de répit .
Je sais c’est ballot. Tant pis pour le 1er avril …
Des morsures qui reviennent avec récurrence régulière.
Protexxio lease, no believe and no comment please.
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LA MONTAGNE DE MOTS EN VENTE : LIBRAIRIE SAURAMPS PLACE DE LA COMÉDIE 34 000 MONTPELLIER
Un livre, le mien en vente depuis ce matin :
LIBRAIRIE SAURAMPS Place de la Comédie 34 000 Montpellier
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LIBRAIRIE LIBELLIS 43 rue Droite 11 100 Narbonne
et FLAM edition, c'est à dire l@
LA MONTAGNE DE MOTS
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"le bonheur est dans la pente entre le sol et le ventre"
L’ivresse, ma compagne, inlassablement. Je suis infatigable, insatiable silencieux, je pense et je me dis : Pas encore prêt à abdiquer, à nouveau, aux codes sociaux.
Le décor d’un bar me trouble. La chaleur d’un éclairage ocre et tamisé contraste avec des cloisons de verre et d’acier, les tables et les chaises possèdent à la fois, forme ancienne, et matière plexi. L’usage et l’esprit se mélangent, les siècles, les époques semblent s'amuser ici. Rien n'est figé. Rien de comparable avec les banquettes des troquets, en bordure de fleuve. Moleskine, brume et brunes cigarettes paraissant à des années lumières d’ici.
La curieuse conception de ce bistro « temps « moderne et contemporain attire les regards extérieurs. Le mien en l’occurrence, capté par cette ambiance singulière. L’envie d’un vertige dans ce lieu quasi intemporel m’appelle….
Puis il y a cette femme décidée à poursuivre la nuit avec moi, tous deux avons du vague dans l’âme. Tout semble amer. La curieuse a tellement insisté pour connaître mon univers. Je n’ai pas de détermination, ce courage de décliner sa compagnie. Je pense lui donner l'impression de comprendre ses motivations, son aversion face à la solitude.
Je lui fait les honneurs de chez moi, l’antre de mes états, parfois seconds. Elle parle beaucoup et m’informe de tout ce qu’il faut savoir de sa vie. Je reste muet. Je la caresse du regard, la femme apprécie. Je l’écoute et ne dis rien. Je sonde ce genre féminin.Mon visage reste ouvert.
Mon visage ouvert et ma pensée en travaux. Je ne peux lui fournir qu’ une écoute, une incertaine affection, pour l’instant. L’après n’existe pas pour moi, il ne demeure juste un avant toi
Ma journée s’appelle visage. La rencontre d'une tête, en huis clos, avec la mienne. Une écoute, avec un flirt fixé sur le dessus.
J’ espère juste que mon silence ne lui laissera rien de spécial à présumer . Je ne consens pas au désir charnel… Je m’y refuse, est-elle, sans doute très déçue…
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La tête me manque.
Je suis un si...Ainsi je change au dernier moment et souvent de décision, pas pour observer la tête qu'ils feront, enfin pas seulement .
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Commun soldat
Je voudrais être une fatigue, où la pesanteur des postures s’apparente à la caresse d’une paresse. Moi un être au milieu d’un couffin douillet, me blottir dans des gestes tendres et moelleux. Je voudrais m’enrouler dans le coton des caresses autour de jolis mots onctueux : Aux confins d’une lourdeur quasi voulue, dotée d’un sourire en coin signifiant que j’ai bon vécu, vécu beau…
Oui je suis fatiguée, mais…
Mais prétends avoir pour obligation de répondre présente à l’appel. Au milieu des debouts dans la section. L’ habit étroit du devoir me fatigue et ne me convient pas, l’uniformité ralentit mes gestes et me fait, parfois, froid dans le dos. Tout cela ne me tient en aucun cas chaud. Ma faiblesse s’apparente à une place de laquelle il ne me semble pas pouvoir bouger : le cachot de mes décisions …. Je frissonne à l’idée de garder le regard droit devant moi. Je n’ai pas raison de rester, rester au garde à vous face à la tort peur .
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Jeu
Un t-shirt rouge tout à fait moi
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Réconfort
Illustration
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Superman !
Clark Kent illustration :
- Laisse- moi revenir vivre auprès de toi. Je réalise, que maintenant, combien ut as souffert, je suis tout à fait désolé. Tu as dû être très déçue .
- Je n’ai pas été tout à fait étonnée. Après tout, ut n’es qu’un être humain. Te serais-ut pris pour autre chose ? Superman peut-être …
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L'avis tortue
L’avenir ne me fait pas peur, il ne fait que m’encombrer. J’ai perdu quelque chose de mon destin , c’est-à-dire le goût de me déplacer, l’envie d’avancer, à présent, m’agace … Peut-être est-ce à cause des douleurs , la gravité de mon passé; la lourdeur de ma carapace me ralentit . La vie tordue dont je suis incapable de me détacher… Choisir lune au lieu du soleil n’est pas un hasard, c’est juste une ancienne décision ,hélas celle que j’aime…
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Chair et tendre
La vie nous serrait
Chute de reins, émoi plus des riens
Chut ! nous ne taisions rien
Faire play, l'amour ce jeu terrien
Les amants se balançaient
D’avant en arrière
Et le trouble gagnait du terrain
Les cris s’enchaînaientLa chère et le tendre,
Moi cette fille à la peau claire
Nos instants et leur éphémère
L’écrit et la chair
À présent sur papier je ne peux que m'étendre
Les règles du « je » sont écrites
À l’encre des viscères
J'ai tout décrit et n'oublie rien
Tant que je resterais en vie
Le souvenir ne sera pas éteint…
A l’existence, me resterait-il donc un lien ?