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  • Oh saut du lit !

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  • Quelques jours de M

    3 jours  illustration :

    Je suis groggy à cause d’ un mauvais coup du sort.
    Mon corps se bat, je mène un combat.
    Le ring c’est mon lit. Je suis dans du coton et aussi des draps.
    Je regarde le tube fin partant de la perfusion et qui finit par transpercer ma main.
    C’est ma main dans la vie, et non plus ma vie à portée de mains.
    Mon corps est relié à l’existence par ce fil, juste ça un fil tendu entre vertige et précipice.
    je scrute la pièce, ma pensée se hisse
    Ephémère instant, je suis concentrée sur la vie,
    l’avis de contempler des instants, des traits du ciel à travers le store.

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  • IL EST REVENU .

    All You Need Is Me...of course


    Il est revenu ...

    clic l@

    Le-nouvel-album-de-Morrissey_reference.jpg
  • Saint Valentin le beau gosse du calendrier

    Compte rendu entre copines :

    - Alors toi la St Valentin, raconte

    - ben j'ai eu des chocolats dans une boite en forme de coeur, l'attention était gentille mais ça a flingué mon régime hyper protéiné ...et toi ?

    - ben j'ai eu droit à un solitaire ...

    - Ah bon !!! Mais je te croyais célibataire .

    - un solitaire pour la soirée, un  comme je les aime : grand blond aux yeux bleus ....Après tout on était samedi .

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  • Par oubli de simplicité

    Je fais mon intéressant l@, comme par magie via un câble téléphone une partie de mon existence passe dans cette boite –vie(s).
    Certains d’entre nous et moi surtout utilisons de temps en temps le cynisme (c’est-à-dire de la fashion méchanceté) pour se donner un style. Un humour  que l’on croit à part, mais en réalité c’est juste pour voir comment ça fait de déranger sans réellement argumenter, se faire remarquer en provoquant on fait tout pareil que certains snipers de la télé.
    Je me suis persuadée de trouver normal de payer plus cher et consommer beaucoup de boissons me garantissant une absence de nutrition, c’est du 0 , du placebo ce goût au fond du palais. Mais les bulles ,c’est plus rigolo ça met  du pep’s dans la vie …
    L’an dernier j’emmenais mes enfants au cinéma voir «  un jour sur terre », puis après c’est au Buffalo que nous avons mangé du buffle bien saignant.
    Je fais attention à ce que je donne à manger à mes enfants pour qu’ils ne deviennent pas gros…Et je leur explique qu’ailleurs c’est soit être obèse ou crever de faim, selon l’hémisphère…et c’est précisément à ce moment là que je vois mon ado me lancer un regard nonchalant voulant dire de me mêler de mes oignons…
    Je fais le tri dans mes amis, mon courrier et mes ordures. Tous mes gestes, mes dépenses, dépenses d’énergie sont liés à mes uniques besoins d’exister.
    Je m’obstine à gagner des sous afin d ‘orner une existence de plein de suppléments, faire jolie label-vie, c’est devenu un tic ce manque de goût pour  l’authenticité ?
    J’aime bien écrire et prendre le temps de rêvasser, parce que la lucidité parfois me fatigue de trop. Je voulais l’ai déjà dit j’ai la flemme d’être en dépression.
    Je m’exile parfois chez mon libraire pour y passer un bout d’après-midi, parce que c’est dans ce lieu que je me sens le mieux c’est-à-dire à l’endroit…  
    Après une journée remplie de plein de rendez-vous, j’envoie parfois mon mec bouler, mais ce n’est pas grave parce que je me donne aussi le droit d’être crevée et chiante à la fois.
    Je me vexe parfois quand on ne pense pas à mouuuuuaaaaa, c’est pas de l’amour ni du propre, c’est de l’amour propre en trop. 
    Je dis bonjour, je dis s’il vous plait et tout le temps merci.
    Il paraît que j’ai été bien élevée éduquée, ben à priori non…

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  • Moi qui aime bien les 80's

    Moi qui aime bien les 80's, avec ce truc je suis servis . Je baptise cet objet :

    "passe temps conceptuel" .

    Je vous présente mon étoile :

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    Je vous présente un bout de ma main :
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    Puis comme aujourd'hui c'est vendredi 13 et que je fête ça je vous présente les nouvelles venues dans mes états j'erre total look 80's comme elle dit la dame du magazine féminin  :

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    Bon ben voilà, voilà donc...Moi la grande femme tout à fait fragile.
  • FRANCE ARGENTINE ...

    La descente du jour s’ achève , c’est l’horaire où les gens sont pressés de rentrer chez eux. Dehors : le terne, le gris, c'est entre chien et loup, la nuit se faufile. Les rares enseignes de cette avenue attirent les regards. Je suis acteur passif sous les néons blafards et j’attends la fin du programme :  3 euros 50 lavage et séchage compris, face au public je nettoie  mon linge sale  dans la vitrine. Lavage automatique, je suis pantin, je me suis planté.
    j’attends sur ma chaise en plastic et regarde à travers la vitrine l’extérieur,  l’avenue . Une voiture  s’arrête au feu rouge, une crâneuse, côté passager front collé à la vitre me dévisage et me fixe. 5 secondes, je la toise j’ai le regard de traviole,  puis je plonge la tête dans mon journal . Il y a dans mes yeux quelque chose qui ne fait plus mâle …. De mon bocal ,j’ai vu cette compagne et son regard bancale . Hum ! je remue la tête et souris.
    Dès mon retour mon chat vient se frotter sur mes mollets, son miaulement me salue, le ron ron de la télé nous tiendra compagnie. J’espère que les voisins du dessus vont se calmer. Leurs engueulades ravivent ma mémoire. Un souvenir, à peine  lointain, là où j’étais un bien piètre mari et père réunis  ….. J’étais le meilleur empileur de verres du quartier, c’est ce qu’elle disait, criait. Mon existence ça n’est que du verre pilé….Mes retours à la maison n’avaient rien d’enivrant, à priori c’est tout le monde que je coulais.
    Le douillet de mon canapé, maintenant, a remplacé la moleskine des banquettes du troquet . Mais, à présent,  ça personne ne le sait ….. Au milieu de la nuit, je suis encore engoncé dans mon divan, quelques cris des énervés de la rue me font sursauter et sortir de ma torpeur . Ah oui, c’est vrai que dehors c’est quasiment tous les soirs le show dans mon quartier. J’aurais presque pu oublier si seulement j’étais sourd en plus d’être muet, puisque personne à qui parler …
    *******

    La descente du jour s’achève, c’est l’horaire où les gens sont pressés de rentrer chez eux, entre chien et loup la nuit se faufile. Notre voiture s’arrête au feu rouge, les rares enseignes de cette avenue attirent mon regard. J’observe un homme, acteur passif sous les néons blafards, à l’intérieur d’une laverie, attendant la fin du programme : trois euros cinquante, lavage et séchage compris. Sa face vers un public, il nettoie son linge sale et terni. Côté passager, le front collé à la vitre, moi et ma vision de traviole le dévisageons et le fixons. Durant dix secondes, cet homme me toise et remue la tête, me lance un sourire de Joconde, puis se replonge dans son journal. Il y a dans ses yeux quelque chose qui ne fait plus mâle. De mon bocal, je vois ce type et son regard lui aussi bancale. Je rêvasse et m’ « amuse » à imaginer son existence. Le feu passe au vert, une pluie fine dégoulinant sur le décor se marie très bien avec l’insipide qui règne dans l’habitacle de la voiture. Ludo me lance une flèche empoisonnée. Il ne viendra pas à la soirée de demain, se défendant en affirmant qu’il est crevé et que, de toute façon, il n’en a pas envie… Au moins, pour cette fois-ci, nous n’aurons pas à faire semblant d’être heureux à deux, devant eux, les autres, ceux qui nous félicitent de représenter un couple bien assorti. Parfait ! Tiens, tu es toujours là, toi ? Reflet, « fossé », image tu t’accroches, l’on a du mal à te briser. Néanmoins sa phrase me glace, son ton monocorde en particulier, des mots m’invitant à insister dans le silence. Je n’ai pas le mauvais goût de lui reprocher l’évidence. Je réalise que ni lui ni moi n’aurons pour demain l’énergie suffisante d’offrir le change en cadeau à notre arrivée.

    *****

    Pour ceux qui suivent ont lu mon livre le 1er paragrphe est un clin d'oeil, un extra  ... Je me suis " amusée" à dire/écrire un truc en plus ...Le 2eme paragraphe est un extrait de mon livre en rapport avec cette journée s'appelant 23/09/2006, du vécu quoi...

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  • LABEL-ELLE, le sujet à taiter avec légèreté.

    Légèreté de l'être illustration :

    Elle m’énerve, elle fait tout bien. Au restaurant, elle prend toujours un nouveau plat, une saveur qu’encore elle ne connaît pas. À croire que pour elle vivre dangereusement c’est à peu près ça ...
    C’est toujours elle qui vient me chercher en me disant que l’amitié c’est un truc qui s’entretient… Elle veut que l’on aille faire du shopping, choisir les vêtements qui lui vont bien. Je m’obstine à ne jamais trouver de temps, ce qui lui inflige 30 secondes de vexation. Ce sont dans ces moments là que Label-elle me rétorque qu’elle ne comprend vraiment pas pourquoi je ne sais que dire non. Mais de la suivre dans les magasins, je n’en ai pas les moyens. C’est vrai, elle ne comprend pas, et je me refuse de la mettre sur la voie.
    Les samedis soirs, elle arrive à improviser un repas pour les amis avec 3 fois rien. Elle m’énerve puisqu’elle fait tout bien. Et en semaine, elle sait ne manger que 3 fois rien, se priver pour la bonne cause. Elle tient sa ligne, sa ligne de conduite qui consiste à dire que la féminité est une addition d’efforts au quotidien. À l’observer on pourrait croire qu’une femme ne devrait se nourrir qu’avec des aliments verts ou grillés. Et quand elle me mitraille de questions, ça me fatigue, je ressemble à l’un de ses légumes. À moi aussi elle me cuisine, j’ai des vapeurs pendant au moins un quart d’heure.
    Partout où elle déboule avec son énergie et sa bonne humeur, elle me fait penser à une présentatrice télé. Et quand je le lui suggère gentiment pour au moins 30 secondes de se taire, elle me demande : mais enfin pourquoi ? Moi ça me consterne tout un être aussi délicat… Je la déteste et l’aime bien aussi pour ça.
    Moi je voudrais qu’elle me laisse toute seule dans mon coin, avec ma grise mine, mon chien et mon syndrome bovarien. Je me refuse être de son énergie son principal témoin. 
    Je la déteste et j’aime bien tout lui pardonner. D’une certaine façon je suis en admiration. Cette fille est un concentré de détermination et de bonnes résolutions. Entre elle et moi ça n’est que du contraste, puisque j’ai même la flemme d’être en dépression…

    Peu importe la façon de faire poupoupidou, quoiqu'il arrive c'est toujours super chou.

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  • Si j'avais un zèbre je lui ferais gouter des petits pois.

    Le projet de construire des tunnels sous les autoroutes pour permettre aux hérissons de passer d’un champ à l’autre sans se faire écraser.
    Illustration :

    Je n’ai plus envie de bouleverser mon existence pour avoir la sensation d’habiter ce que certains appellent la vraie vie :  une existence qui fatiguerait, encore l’âme et le cœur.
    Mon principal organe vital est assez gros, à présent, pour y loger bien des nostalgies et des déceptions.Un cœur gros comme un pays, un état d’esprit. Le temps a passé, et je me suis habituée, peut-être même résignée à me détacher de ceux qui ont été et restent des blessures d’amour, d’amour propre, contrariétés ….
    D’une certaine façon avec l’âge, petit à petit, certains d’entre nous finissent par se contenter de logique ou d’ascension, selon… Et même si certains segments, c’est-à-dire d ‘étranges instants parfois d’éphémères passions viennent, parfois, griffer la ligne directrice à laquelle on a souscrit depuis longtemps. Les décisions importantes n’ont plus la saveur d’il y a 20 ans. Ces décisions, maintenant, riment souvent avec le mot raison.
    Et quand les choix anciens, ceux qui ont été déterminants ne me paraissent, maintenant, plus trop évidents ; je cesse de m’interroger et ne peux que constater que je continue de bien les aimer vraiment…

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