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Si j'avais un zèbre je lui ferais gouter des petits pois.

Le projet de construire des tunnels sous les autoroutes pour permettre aux hérissons de passer d’un champ à l’autre sans se faire écraser.
Illustration :

Je n’ai plus envie de bouleverser mon existence pour avoir la sensation d’habiter ce que certains appellent la vraie vie :  une existence qui fatiguerait, encore l’âme et le cœur.
Mon principal organe vital est assez gros, à présent, pour y loger bien des nostalgies et des déceptions.Un cœur gros comme un pays, un état d’esprit. Le temps a passé, et je me suis habituée, peut-être même résignée à me détacher de ceux qui ont été et restent des blessures d’amour, d’amour propre, contrariétés ….
D’une certaine façon avec l’âge, petit à petit, certains d’entre nous finissent par se contenter de logique ou d’ascension, selon… Et même si certains segments, c’est-à-dire d ‘étranges instants parfois d’éphémères passions viennent, parfois, griffer la ligne directrice à laquelle on a souscrit depuis longtemps. Les décisions importantes n’ont plus la saveur d’il y a 20 ans. Ces décisions, maintenant, riment souvent avec le mot raison.
Et quand les choix anciens, ceux qui ont été déterminants ne me paraissent, maintenant, plus trop évidents ; je cesse de m’interroger et ne peux que constater que je continue de bien les aimer vraiment…

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Commentaires

  • Y aura t il des panneaux pour indiquer au petit hérisson où se trouve le tunnel du passage vers la liberté ? De toute façon l'hérisson me semble en hibernation. Il dort mais il attend le printemps pour ouvrir un oeil malgé tout curieux. Tiens mais où est il donc ce tunnel ?

    Le zèbre quant à lui avec ses belles rayures, nous indique, fort justement, où se trouve le passage protégé qui nous ménera à la liberté. Le feu est clignotant, on hésite. Mais il nous reste le tunnel non ?

  • Sempiternelle question : vaut-il mieux avoir des regrets ou des remords ?
    Des regrets, assurément. La vie est faite de choix, et comme l'on n'est jamais sûr de rien par avance, en découle le droit de se tromper. Un droit naturel, en somme. C'est avec l'expérience que viendra le regret de certains choix. Les remords, quant à eux, procèdent d'un sentiment de culpabilibité, issu d'un choix que l'on n'aurait jamais dû faire ; et là, l'expérience ne compte ni ne sert : c'était avant, qu'il fallait y penser...
    Et si, l'âme incertaine, on balance entre regrets et remords ? Eh bien, balayons ce questionnement du mot de Talleyrand : "quand je m'observe, je m'inquiète ; mais quand je me compare, je me rassure !"

  • @ Gondolfo : pas de panneaux puisque le hérisson ne sait pas lire , à lui de trouver tout seul :)
    @ Pascal : l'une de mes chansons préférées est l'une de Lhasa "la confession "où le remord et la culpabilité sont défendus. "Je me sens coupable parce que j'ai l'habitude, c'est la seule chose que je peux faire avec une certaine certitude , c'est rassurant de penser que je suis sure de ne pas me tromper quand il s'agit de la question de ma culpabilité. "
    un point de vue que je comprends et accepte . Remord ou regret , mesurer ce que l'on est prêt à perdre ....ou pas .

  • Nostalgie, sagesse, résignation... ou rien de tout cela ?

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