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LABEL-ELLE, le sujet à taiter avec légèreté.

Légèreté de l'être illustration :

Elle m’énerve, elle fait tout bien. Au restaurant, elle prend toujours un nouveau plat, une saveur qu’encore elle ne connaît pas. À croire que pour elle vivre dangereusement c’est à peu près ça ...
C’est toujours elle qui vient me chercher en me disant que l’amitié c’est un truc qui s’entretient… Elle veut que l’on aille faire du shopping, choisir les vêtements qui lui vont bien. Je m’obstine à ne jamais trouver de temps, ce qui lui inflige 30 secondes de vexation. Ce sont dans ces moments là que Label-elle me rétorque qu’elle ne comprend vraiment pas pourquoi je ne sais que dire non. Mais de la suivre dans les magasins, je n’en ai pas les moyens. C’est vrai, elle ne comprend pas, et je me refuse de la mettre sur la voie.
Les samedis soirs, elle arrive à improviser un repas pour les amis avec 3 fois rien. Elle m’énerve puisqu’elle fait tout bien. Et en semaine, elle sait ne manger que 3 fois rien, se priver pour la bonne cause. Elle tient sa ligne, sa ligne de conduite qui consiste à dire que la féminité est une addition d’efforts au quotidien. À l’observer on pourrait croire qu’une femme ne devrait se nourrir qu’avec des aliments verts ou grillés. Et quand elle me mitraille de questions, ça me fatigue, je ressemble à l’un de ses légumes. À moi aussi elle me cuisine, j’ai des vapeurs pendant au moins un quart d’heure.
Partout où elle déboule avec son énergie et sa bonne humeur, elle me fait penser à une présentatrice télé. Et quand je le lui suggère gentiment pour au moins 30 secondes de se taire, elle me demande : mais enfin pourquoi ? Moi ça me consterne tout un être aussi délicat… Je la déteste et l’aime bien aussi pour ça.
Moi je voudrais qu’elle me laisse toute seule dans mon coin, avec ma grise mine, mon chien et mon syndrome bovarien. Je me refuse être de son énergie son principal témoin. 
Je la déteste et j’aime bien tout lui pardonner. D’une certaine façon je suis en admiration. Cette fille est un concentré de détermination et de bonnes résolutions. Entre elle et moi ça n’est que du contraste, puisque j’ai même la flemme d’être en dépression…

Peu importe la façon de faire poupoupidou, quoiqu'il arrive c'est toujours super chou.

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Commentaires

  • Et puis tu adores que les gens qui t'aiment te laissent dans ton coin sans savoir pourquoi tu as pris tes distances... Des filles comme elle ça ne devrait pas exister.

  • Les gens de ma famille me pardonnent tout :)
    Des filles comme ça ont raison d'exister, tout le monde a raison d'exister à sa façon

  • parce que vous le valez bien toutes les deux et que une plus une ne fait pas deux

  • bonjour
    elle existe cette fille
    je ne sais si c'est une perle ou une chi....................
    a bientot
    patrick

Les commentaires sont fermés.