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  • Fais parler ton corps...Hey !!!!

    Tous les jeudis notre troupe de batucada novice en la matière se réunit pour deux heures de répétition, va pour la musique percutante, sur mode évasion.. On fait du bruit, un vacarme organisé, ça tape et ça cogne en cadence sur des airs de sambas reggae et de balades …C’est chouette, c’est cool ( et le tambourins sont au top héhéhé…)
    L’autre soir, le chef de la tribu des rêveurs a décidé de « nous faire entrer le rythme dans la peau, pour de vrai et pour de bon. ».
    Conclusion, nous voilà tous en cercle les instruments de musique posés sur le coté, et partis pour une initiation de body percus .
    Leçon n°1 : apprendre par cœur et en chœur la phrase : TAGA BOUM SNAC CLAP BOUBOUM SNAC CLAP . Oui oui, je sais c’est étrange, mais bon c’est ainsi.
    Moi aussi à ce moment précis de la soirée, j’ai émis quelques doutes sur la mélodie. Je regarde mon voisin, à priori il est tout aussi dubitatif que moi. Je sens un fou rire sous-jacent bientôt prêt à sortir.
    Leçon n°2 : fais parler ton corps, que la musique sorte de là : bref percute himself… Nous nous observons et tentons d’assimiler ce que c’est vraiment d’avoir le rythme dans la peau. Le groupe dessine toujours le cercle, non non ce n’est pas une secte …C’est juste nous, le fou rire est avorté, nous nous concentrons. : TAGA BOUM SNAC CLAP BOUBOUM SNAC CLAP ect... . Et voilà body percu pour une heure…
    On enchaîne leçon n°3 et n°4, putain zut j’arrive pas bien à faire claquer mes doigts , ah bon c’est interdit de taper son voisin, non je ne baisse pas les bras …

    Au terme de cette séance un proverbe lunois s’impose à moi et à mes soeurs :
    En body percus, c’est beaucoup plus simple pour les hommes d’apprendre et de répéter le refrain, et beaucoup moins pour nous les femmes. Pour la simple et bonne raison qu’au bout d’un moment ben, ça fait mal aux seins !!!!!

    Et quand je vais voir l@, je me dis qu’un long, un très trés long chemin nous attend ….

    INDEX à savoir pour body percus :

    TA :         TAPE CUISSE DROITE
    GA :        TAPE CUISSE GAUCHE
    BOUM :    TAPE POITRINE
    SNAC :    CLAQUEMENT DE DOIGTS
    CLAP :     TAPE DANS TES MAINS

  • À la question : comment va ?

    J'ai répondu à peu près ça :

    Les rafales ont été assez terribles comme tu peux l'imaginer, ça me faisait un peu peur d’ailleurs, mais je regardais, et ne me privais pas des frissons,et des moments d'égarement au centre de l’inquiétude, la tempête. J’entendais le vent se fracasser sur les baies vitrées, fenêtres dont je n’ai pas eues le temps de protéger de leurs volets puisque la coupure d’électricité m’a empêchée d’actionner la fermeture et son mécanisme à temps.
    L'électricité a été coupée durant 24h, et nous sont restées que l’obscurité, la froideur et l'appréhension de la nuit. L’imagination a élaboré bien des scénarios catastrophes durant cette journée s’appelant 24 janvier. Des instants pour nous tous étranges, moments étrangers à notre quotidien pépère méditerranéen… 
    En quelques heures, une tempête de cette ampleur permet de mieux réaliser que du haut de ses 1 mètre 80 de matière un  homme n’est qu’une infime présence sur des milliers de km carrés. Pourtant des copains voisins nous ont invités, nous et quelques autres privés de chauffage à passer la soirée chez eux . Nous nous sentions proches, là  près du réconfort de la lumière et de la chaleur d’un feu de cheminée.  Une dizaine à manger des tapas et sandwichs aux chandelles, les gosses étaient excités comme pour un Noël. Et les grands ne se sont pas privés du bon vin. Et comme il se doit, c’est après minuit que nous sommes tous rentrés.
    Ce we fut étrange, et tout à fait bizarre  mon esprit a traversé plusieurs états : de l'inquiétude au réconfort, en passant par la tentative de relativiser, se détacher de tout ça.
    Le dimanche matin a marqué la fin de l’épisode violent, et bien entendu le début du soulagement. Beaucoup d’ habitants du village étaient là, dehors dans les rues, voulant s’assurer que le mauvais rêve était bien terminé.
    Le retour sur terre fut immédiat : redressage de clôture, nettoyage de branches échouées dans  la piscine et coup de main aux voisins qui se sont réveillés avec un arbre haut comme 2 maisons couché dans leur jardin...et sur le capot de la voiture.
    Chacun raisonnait sur son étude comparative des dégâts constatés. D’autres avaient hâte de voir et savoir le cauchemar des landais. Il ne fallait pas rater le journal télévisé, observer la composition de ce qui est à la fois terrible et fascinant. 
    De chez moi j’aperçois la clape, elle semble malade couchée, épuisée. La violence du vent a mis la plupart des pins à terre. L’on entend au loin le bruit des tronçonneuses qui les achève.
    À présent , tout est rentré dans l’ordre des habitudes : électricité, chauffage, internet, télé, jardin à peu près guéri. La vie en vrai ou quoi? Un certain, incertain calme…
    Cette semaine sera sous le signe du jardinage et j'aime pas trop ça .
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  • Fichier Edwige

    Lucas, une lettre que je ne peux envoyer à cause de la censure, un journal que je commence à tenir, le constat de la fin d’ un rêve étant à portée de mains...
    Je découvre qu’une part de moi s’est modifiée, je suis étonnée de voir comment je me suis adaptée de plus en plus à la situation. Cela m’effraye, je m’effraye.
    À chacun de mes débuts de journées, un nouvel être, un trouble cohabite dans mon esprit. Une nouvelle elle s’est greffée à mes parois. Je découvre le trait d’union entre la survie et moi : la prudence qui, à présent dicte tous mes faits et gestes. Je n’ai aucun contact avec la résistance et pourtant je me sais épiée, à cause du simple fait de t’aimer.
    Une ombre envahit mon visage, chaque matin encore d’avantage… Une part de moi que j’ai délibérément mis en sommeil se planque confinée derrière ce voile sombre posé sur mon regard. Cette partie de moi sous couverture de survie est ma liberté, mon esprit critique, ce penchant irrésistible pour l’indépendance.
    Je cache mon inquiétude dirigée vers eux, ceux ayant osé, comme toi, dénoncer avant même que le régime soit au pouvoir, la propagande. Tes craintes anciennes et ton intuition sont devenues réalité, hélas…
    Des tas de questions m’assaillent sans arrêt. Je ne sais même pas si ut es en corps en vie. Aucune information de toi depuis 1 mois déjà, c’est suffisant pour que je  pense au pire.
    Depuis des semaines la méfiance m’envahit. Cette méfiance paraît me sauver pour l’instant, mais finalement à quoi bon… Je suis dégoûtée en observant les sympathisants au régime, et leur comportement qu’ils pensent exemplaire. Un comportement basé sur la délation et le zèle à plaire. Acquiescer l’insupportable ne leur suffit pas, on dirait… 
    Je suis partagée entre l’espoir de tenir, tenir l’espoir debout, ou consentir à l’expression de mon dégoût ouvertement.
    Je sais pertinemment que ma révolte me conduira soit en prison ou devant un peloton. Serait-ce vraiment pire à cette sorte de survie ?
    Si au moins j’avais foi en un Dieu, la décision de sauver mon âme pourrait trancher. Mais voilà je ne possède pas la détermination des martyrs.
    Quoiqu’il advienne de moi, il me reste la consolation du souvenir d’avoir vécu intensément avant le sombre de ces jours . Cependant, je ne suis pas certaine d’avoir envie de devenir vieille, une dame âgée marchant la tête enfoncée au début d’un dos courbé et ne sachant plus vraiment ce que c’est que de regarder l’existence droit devant…

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  • Faire le point et humeur du matin.

    Faire le point et piquer un feutre un feutre à ma fille illustration:

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  • Avoir rancard.

    Le visage de la vieille femme est comparable à un paysage. Les sillons creusés autour des yeux et des lèvres en forment les chemins. Ces rides paraissent en dire long, et laissent deviner la fin de la route... J’observe cette dame âgée, et voilà que mon imagination commence à me dérouter.
    J’aimerais que cette femme me dise, me décrive les moments importants, les instants intenses qui l’ont ainsi marquée.
    J’ose à peine regarder vers elle. Cette femme a le dos raide sur sa chaise, et pourtant ce n’est pas droit devant qu’elle observe. Ses yeux étudient un bout du ciel que nous offre la large fenêtre. Il me semble que son esprit a déjà su dépasser le gris de cette fin de journée.
    Sa beauté s’est à peine altérée, et son élégance s’est obstinée à rester. Je voudrais que cette femme me dise, me décrive tout de son existence
    Je voudrais qu’elle me parle de voyages lointains. Moi qui ne suis jamais allée bien loin, et pourtant parfois trop. J’ai envie d’obtenir d’elle un récit extraordinaire et la description des passions qui ont ainsi brûlé son derme. J’ai tellement envie de parler à quelqu’un qui ne sait rien d’autre, à part ÊTRE à fleur de peau.
    Au milieu de ce face à face, ce huis clos une table basse recouverte de journaux nous sépare, et dessine une barrière. C’est le silence entre nous. La timidité et une certaine forme pudeur m’empêchent de franchir l’obstacle des conventions. Ce protocole à respecter avec une personne inconnue que le hasard a réuni.
    Je voudrais que cette femme me dise me décrive autre chose que les raisons qui font que nous sommes ici à attendre un destin, notre lot.
    À chaque fois que j’ai ce genre de rancard mon imagination s’attarde sur des silhouettes d’histoires, m’aide à passer au travers des murs de cette sale attente.
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  • La place dans le lit .

    Moi qui étais persuadé de m’être fait à l’idée que tu étais définitivement partie…J’ai tout tenté pour que cela soit ainsi.
    J’ai effacé ton numéro, étalé mes affaires sur les étagères du dressing, me suis plongé dans les lectures et le travail aussi. Puis je continue de m’obstiner à m’accrocher aux amis mes jours de congés. Ces journées que l’on appelle libres. Puisqu’il faut aller à la rencontre m’a-t-on dit, conseillé… J’avais même réussi à ne plus trop penser à toi de façon assidue, cette sale manie de vouloir savoir ce que tu devenais s’estompait. Cette sale manie qui tant de fois m’a dérangé, tant d’instants gâchés.
    Mais voilà, ce matin je constate quand même qu’une habitude est pourtant restée bien ancrée dans ma façon de fonctionner.
    Ce dernier usage gardé malgré ton départ, celui de continuer à dormir de ce même coté du lit.
    Peut-être est-ce une attitude inconsciente prouvant que je n’arrive pas à me délivrer du chagrin. Tu m’as quitté. La place dans ce lit reste vide et j’ai mal, du mal à admettre que c’est un espace maintenant libre. Je regarde ce lit à moitié défait, et pense à du vide…
    Moi qui avais la sensation, le sentiment que la nuit le monde m’appartenait
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  • Bon, je relativise en attendant lundi !

    Etre superficielle illustration :

    Bon aujourd'hui il fait moins froid, mais il y a la pluie, et beaucoup .

    Avec quelle paire de bottes vais je bien pouvoir habiller mes pieds ?

    MMMMMOOOOOUUUUUAAAAAA.

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  • M'aime pas peur .

    - Il me fait peur ton chien, il est gros !
    - Il t’a mordu ?
    - Non !
    - Il t’a menacé, montré ses crocs ?
    - Non !
    - Bon alors ….
    - Il me regarde de travers…
    - Toi aussi… Qui a commencé à regarder en travers ?
    - …
    - Sans doute choisit-il ou observe juste les personnes qu’il décidera d’apprivoiser et peut-être d'aimer. On ne peut pas le lui reprocher, quand même ….
    - Moui … dit en tout petit accompagné d'un pas en arrière.

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  • Today !

    Une premire fois ça peut faire aussi comme ç@, l@

    La fin le début :
    Un lieu dit, un endroit dont on dit que seuls ceux qui l’habitent connaissent la route  tordue pour y accéder.  Le soir en rentrant, des impressions, de « déjà-vu » se  jouent ici.  Au travers des étroites ruelles, tour à tour nous figurons comme spectateurs ou acteurs de certaines scènes. Des représentations qui, parfois, nous ramènent à notre propre vécu. Tandis que certains enfants slaloment en courant entre les jambes des grands, d’autres s’appliquent à rester près des anciens. Leur vison est un rappel à nos candeurs. Puis, il y a  ces grand- mères qui ne laissent personne indifférent, assises sur leur chaise en fin de journée, ces mamés viennent  ainsi capter le frais. L’une d’entre elles et toutes les autres à la fois évoquent en moi quelques souvenirs. Je me retrouve en examinant et décrivant les individus extérieurs, étrangers, mais pourtant liés à mon environnement. Je fais enfin partie intégrante de ce décor qui m’enrobe. Des corps me frôlent et débordent de ma tête, je suis là à l’instant, à l’endroit, à nouveau présente pour répondre.
    L’impression d’avoir été trop souvent détachée de la réalité ne me colle plus enfin à la peau…... Elle repense en silence à des moments, les siens, les remets en ordre.  Je suis analogue à ces personnes âgées qui ne font que finalement comparer leur histoire avec les présents.  Je chaparde aussi des sursauts de malice, ces sources de moments onctueux, comme  le font ces gosses quand ils partent en courant….. 
    Et si je n’étais que mots, je ne voudrais pas qu’ils ne soient qu’épreuves et preuves d’un parcours. Montrer, me montrer, transcrire, interpréter un monde, fut un moyen de panser mes fêlures, penser à comment cicatriser. L’évasion toujours et en  corps, via la prise de drogues, puiser les écrits, épuiser. L’espoir de trouver le soulagement, ce moins difficile à porter. Elle ne sait pas entièrement ni tout à fait assumer « ça » .
    Noircir mes doigts, me permet de matérialiser tous mes troubles, mes escapades, et peindre mes paroles. J’ai hurlé via le  virtuel, tissé ma toile devenue support et supporté un langage composé d’un nouveau dire, silencieux, peut être même, plus réfléchi. Je suis une femme qui vomit après avoir absorbé tantôt la nourriture tantôt les soifs. La boulimie telle hait ma faiblesse. La tentation de remettre l’inutile, l’ ennuyeux superflu hors d’elle. J’essuie parfois, souvent quelques traces de colère. À la meilleure place, je tente de remettre l’essentiel. Les doigts au fond de la bouche, mes trips remontent. Les unes et moi, toutes les rappellent. Le poison est ainsi rendu, je serre les dents et garde la matière. Les sens de la chair, quintessence du mouvement. La matière sans les manières. Dans la vérité, l’essence, l’âme est un si serrée au corps : L’écriture.
    L’être entre deux précipices, une corde serrée autour de la carotide paraît nouer ma gorge. L’antre de mes états, les mots ont patienté à la file, en ligne,  devant ce trait : dessin de ma bouche fermée. Sans ne rien pouvoir dire, haut et fort, j’ai écrit nuit après nuit. Les portraits que je dressais étaient pour la plupart du temps imaginés ou inspirés de rencontres, voire de mes propres émois. Une échappatoire à ce maudit silence me sépara des doutes. Mes doutes, mes peurs. Toutes ces segments de vie ainsi m’ ont transformée, moi la bègue, la muette, en volubile expression. Un ensemble ordonné dans la chronologie d’un blog, un blog que j’ai toujours revendiqué ne pas être un confessionnal. Il fut fenêtre ouverte, et non pas écran de fumée, un rapport avec l’extérieur. Un autre pas vers la sortie, donc. Le virtuel est non un mirage. Une ouverture, un accès à dehors. Déformer les songes en fiction fut tourbillon, âme, muse , ment.
    Je n’ai jamais caché à mes proches le fait d’aimer la toile, pourquoi l’aurais je fait ? Mes petites histoires ne faisaient peut-être pas « bien «, toutefois j’ai toujours gardé la volonté qu’elles ne fassent jamais de mal, par délicatesse.
    Par goût …. Je ne possède pas l’art de la critique destructrice, je laisse à  certains le faire. Ils le font si bien, parfois même avec élégance, panache …

    Bien sûr, il faut être vigilant sur l’océan du net, cependant la vigilance s’impose à peu près partout, non ? Je n’ai pas rencontré un monstre via Internet, il m’est tombé dessus au détour d’une rue ….. J’avoue bien volontiers, que j’ai idéalisé une paire de fois en caressant un t’chat, et je ne minimise pas les ravages que peuvent faire les films que l’on se joue parfois en se frottant aux « je « de rôles, toutefois il est propre, à chacun, de voir s’il l’on veut rester soit ou pas.
    Le virtuel et le  réel se mélangent, l’imaginaire côtoie la réalité, il existe une limite que chacun devrait savoir se fixer .
    Un homme m’a , un jour, envoyée  un courrier. Il s’est adressé non pas à une femme, mais à une personne qui aime écrire. J’ai découvert au fil d’une correspondance, au début timide, un écrivain, un peintre, un artiste, et jamais je n’ai recherché l’imposture. Puis ne m’encombrant pas de peur, juste de l’ombre du « quandiraton ».
    Je me suis déplacée pour le rencontrer, le fil rouge de cette rencontre fut l’écriture. Il m’a montrée un sens, une direction à mes mots, sans jamais imposer quoique ce soit. J’ai découvert son univers, un univers si riche. J’ai vu dans les yeux de cet homme force, connaissance et liberté. Je me suis nourrie de sa sensibilité, et j’ai eu la curieuse impression de lui prendre beaucoup en partant. Je suis restée avec la volonté de tant lui rendre, à travers mon travail sur l’écriture. `Je ne compte pas les heures qu’il a eu la générosité  de me consacrer afin de m’aider à sortir tous ces mots qui m’envahissaient de façon désordonnée et maladroite. Je compare ces heures à des heures de colles, collée à l’étude et pourtant sans ne jamais se prendre pour des sérieux. Un travail. Le bleu de ladite vague, le violet des maux, encre coulée sur du papier se transformant en délires parfois . Joutes et jouer avec les mots : mes  jouets ?: armer viser tirer  surfer sur les émotions et leurs vertiges. Les matchs se finissaient pour ma part sur le ressenti de la note la, là l@ sans jamais de las, un diapason, un accord,  l’unisson …. Il faisait semblant de perdre et moi mine de crâner. J’ose croire que nous étions gagnants tous les deux. La rencontre avec cet écrivain fut forte et m’aida à faire la part des choses. Cependant écrire est mon refuge, mon asile. L’écrivain m’arracha « ça » de moi, et  je me suis exprimée au creux de son talent. Je me sens force double. J’aurais été folle d’avoir peur de ce que je ne savais pas …. Cette histoire n’est pas un roman, ni un témoignage encore moins un journal intime. Cela  pourrait être les cris de l’une d’entre elles :une aventure dite, écrite, décrite.
    Merci le  Loup ! CM