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Blog - Page 26

  • Voilà voilà donc ...

    Comment installer un silence pesant dans une pièce, néanmoins sans le faire exprès…

    Illustration :

    tranche de brie Petite histoire entre mon dentiste et moi. Ce matin était le dernier jour des soins, et pourquoi ne pas terminer en beauté, c’est-à-dire avec le détartrage…Un dernier rancard inoubliable quoi.

    Au moment de donner ma carte vitale : j’ai en corps cette sensation bizarre sur les dents, les frissons à cause de la roulette, le goût dégueulasse du bain de bouche sur les papilles , et je pense avoir bientôt la migraine puisque j’attends qu’il m’annonce le montant du chèque que je m’apprête à signer…

    - « Bon, désolé je pense que cette fois-ci ça été assez douloureux, néanmoins vous pouvez vous dire que vous serez tranquille pour un bon bout de temps«

    - « En effet, je confirme j’ai eu mal, très mal même. J’avoue qu’au moment du passage de la grosse roulette, je vous aurais bien tiré les cheveux . «

    Et c’est en terminant cette phrase que je remarque et réalise un détail auquel je n’avais jamais fait attention jusqu’ à ce matin : c’est que mon dentiste, ben des cheveux, il n’en n’a pas !

    En guise de réponse j’ai eu droit à un soupir, et à une sucette sans sucre…

    À moi une sucette :  37 ans  ayant un boulot intéressant, épouse, mère de 2 beaux enfants… Bon ok c’était mérité.

     

    Voilà voilà donc…

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  • L'âge des tendres

    On nous avait appris que des vies une seule nous appartiendrait

    Et on savait que définitivement, un jour ça se terminerait

    Nous étions jeunes et belles, nous avions la taille fine

    Un particulier manque d’appétit nous façonnait

    Mais il n’y avait pas que ça qui les agaçait, les troublait

    Eux les déjà vieux

    Elle avec ses cheveux courts

    Autour de son visage c’était que du noir et des reflets bleus

    Tandis que moi c’était tout le contraire, un vague chignon lourd

    Jusqu’au bout fines et féminines à deux,

    À notre façon, nous nous ressemblions

    Elle me faisait fondre, je la faisais craquer,

    Quand j’y repense , je suis attendrie

    Elle portant cette robe étrange, qui sortait de je ne sais où

    Une robe devenant belle puisqu’ elle était dedans

    J’aimais bien la regarder marcher, c’est vers moi qu’elle avançait.

    Nos regards se croisaient et plus rien d’autre n’existait.

    Cette fille-là, à l’époque n’embrassait que moi,

    La 1ere fois ça ne m’a pas fait étrange

    Nous nous adorions, je crois bien que l’on s’aimait

    Pour de vrai et sans éternité

    Même si nous étions en corps presque des enfants

    Soudées l’une à l’autre, nous pensions que c’était plus facile d’en vouloir à la taire entière

    On n’avait déjà tant partagé déjà dans le domaine de la contrariété et de l’amitié

    Nous voulions que cet épisode tombe dans nos vies

    C’était un duo étrange pour certains, dérangeant pour les parents

    Nous étions du même genre, et de la même trempe,

    Nous n’étions pas sœurs et comme les autres nous nous aimions

    15 ans  + 15ans  ça nous donnait pas l’envie d’atteindre l’âge des raisons

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  • LA MONTAGNE DE MOTS suite

    Un livre le mien , sur les étagères d'une nouvelle  librairie depuis hier :

    Librairie Le Verger-des-Reines
    3, rue René Roëckel
    92 340 Bourg-la-Reine

    Mon livre a fait tous ces km grâce à un lunois .

    Merci infiniment à Dom pour sa confiance, son affection, son amitié, son coup de pouce, le grain de sucre qu'il a mis dans la vie de ce livre.Comme j'aime le dire : histoire de lune, l'une d'entre elles, peut-être un peu la mienne...

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  • Le type d'une journée.

    Ils dorment tous, encore,  et ils ratent un truc, ils ne voient pas le petit matin dans les yeux. Cette phrase  pourrait résumer mon été, cet été. J’étais.

    La plupart du temps, durant ces 2 mois, je me suis levée très tôt, ou je n’ai pas dormi du tout. J’ai donc pu profiter à la fois de la fraîcheur et du lever du soleil. J’aime bien la clarté à sept heure, cette vision du monde dans lequel je vis, un instant dédié à l’illusion d’avoir les idées claires.

    Les journées ont été et sont encore pour certaines comme des fièvres : il a fait et continue de faire très chaud et c’est en début d’après-midi que l’ organisme supporte le plus mal les pics de températures.

    L’air que l’on respire semble brûlant, nos corps pleurent, c’est rien, rien que de la sueur.

    En rien cela ne facilite le rapprochement des peaux. Chaque geste devient labeur. C’est à cet instant précis que mon humeur s’assombrit.

    C’est aux environs de 18 heures que l’on comprend que le village où j’habite n’est pas un désert. Les gens apparaissent, certains commencent à sortir de chez eux, sous les platanes et sur les bancs les anciens aiment se rencontrer, d’autres reviennent de leur travail en voiture climatisée. Ils se rapprochent de leur lotissement de leur vie de quartier.

    L’on peut entendre les cris des enfants libérés dans les jardins, l’on devine que ce sont les sauts dans les piscines qui les font crier. Ils se jettent à l’eau sans arrêt, les enfants ne supportent pas les temps morts. Parfois je les envie  …D’ autres un peu moins privilégiés traînent sur la place du village, là où la fontaine a été désignée comme point de ralliement, d’une certaine façon pour eux aussi ce sont là également des instants de flottement.

    20 h, c’ est l’heure, de saler les tranches de tomates, elles vont transpirer pendant une demi heure, un filet d’huile d’olive et un peu de basilic, et le tour sera joué.

    Comme par enchantement il se fait tard, une journée s’est passée. Je voudrais que le temps m'appartienne, qu'il soit mon jouet. La nuit s’est faufilée, sur la terrasse la lumière semble tamisée à cause des photophores, je gribouille quelques trucs sur mon bloc à dessin. Personne ne s’aperçoit que je me suis tu.

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  • Demie graine

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  • Baisse de régime

    Ces derniers jours en quelques mots, illustration :

     

    Échange de sms :

    - Un parfum pour Oli en cadeau, bonne idée ou pas ? Si oui quoi ?

    - je sais pas , fais comme tu le sens héhéhé

    - Pfff c’est malin !

    Échanges verbaux n° 1 :

    - Au fait c’est quand à toi non anniversaire

    - Aucune importance je suis née un vendredi 13

    - Ah oui c’est vrai ….

    Échanges verbaux n°2 :

    - ça te fait quoi de savoir que ut ne pourras plus jamais avoir d’enfants ? Cette idée doit te gonfler, nongue ?

    - Il est évident que ça ne me gonfle pas, ni ne me gonflera plus jamais d’ailleurs…

    De la même façon que certaines questions gonflantes te viendront toujours à l’idée. Ai je pensé si fort ….

    Maman euuuuu ?, Mme Gauthier ? Oh Marie – Pierre ? M’man ? Ma chérie ? Marie Pompon ? Soeurette ? Marie t’es là ?

    Non non je ne suis pas là, partie écouter Bjork !!!!    L@

  • En regardant de travers

    La voiture dont le prix est celui d’un appart, TEG tout à fait raisonnable, taux capés parce qu’ici c’est la loi...Encore une grosse voiture bientôt sur les routes. Une grosse voiture ressemblant à une grande dame bien habillée et bien maquillée. Classe et regard froid. Une voiture comparable à une actrice de cinéma, avec grande carrière et charisme reconnu : Vison efficace, qui fait de l’effet en représentation…
    J'imagine le propriétaire rentrer dans sa voiture et les gens autour observant la scène: certains vont l'envier avec un air méchant, d'autres vont penser que c'est tant mieux pour lui et auront envie de » réussite « … Puis d'autres au contraire ne verront rien car trop occupés à suivre leur propre chemin, mais il va de soit que ce sont ceux qui ne le regardent pas que l'homme remarquera en 1er.
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  • Vernet les Bains 2

    Entre le pays de la Gabatchie et Vernet les Bains nous avons du affronter petits tracas familiaux et bouchons sur autoroute. Nous sommes arrivés à destination, finalement.
    Finalement nous sommes tous là, à l’église mais en retard et sous la pluie…Nous avons un air penaud avec nos tenues mouillées, on voulait se faire discrets, raté ! Évidemment, on s’est fait gentiment charrier.
    Nous : la part du clan qui n’habite le coté oriental des Pyrénnés. Puisque la vie a fait que … a fait que pour nous c’est la mer, depuis longtemps déjà comme le souligne ma mère.

    Ma mère a retrouvé ses sœurs, et nous ses filles avons retrouvé presque toute la famille entière.
    Deux jours, et une nuit de fête dans ce pays aux couleurs sang et or. La famille unie pour le mariage de Marion, celle que tout le monde considérait, il n’y a pas si longtemps, comme la petite dernière : la plus jeune sur les photos de certains albums de ma mère.
    Une journée pour se retrouver, comme rarement, regarder slalomer entre les jambes des grands, les enfants, tous ces enfants et leurs airs familiers, tous les notres…Emma avec les yeux de son père et la beauté de sa mère nous fait tous craquer, Baptiste doudou à la main suit et joue avec nos grands de 14 ans, ses grands yeux noirs me font fondre. Je n'ose pas le dire à ses parents.

    Mon cousin Arnaud me parle d’une montagne, il me trouve dure et à la fois un peu sévère avec ce que l’on appelle la vie, je lui réponds calmement que c’est ainsi. Nous échangeons un regard, il comprend, me comprend très bien.
    Il m’a promis que bientôt, nous gravirons le pic du Canigou via des chemins qu’il connaît depuis longtemps, avec tente et tout ce qu’il faut sur le dos . Une montagne que nous gravirons à pied.

    Sur les chemins qui mènent au bout de la crête, je sais que nous prononcerons peu de mots, parce que concentrés et connectés sur le rythme de la montée. L’effort nous donnera à tous un air sévère et dur à la fois. Une fois au sommet, nous serons apaisés, nous aurons gravi et y serons arrivés malgré tout. C’est à ce moment précis que nous pourrons respirer pour de beau… et regarder le ciel de haut. Et se dire p'tain ça fait du bien...

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  • Vernet les Bains 1

    - Que portes tu pour le mariage de Marion ?

    - Sans doute ma robe bleue marine et mon air détaché

    - T' as pensé à prévoir un gilet ? Et à tes lunettes aussi, manière d'y voir un peu moins flou !


    DÉPART DANS 1 HEURE !

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  • Chez moi j'ai aussi la mer tout à mes cotés, mais c'est pas idaime

    Bon alors voilà une petite maison adooooooorrrrrrrrraaaaabbbbbllllleeeee . Agréable à regarder et agréable à vivre dedans également. Moi je m’y verrais bien vivre dans cette maison pour mes vieux jours. Y recevoir mes petits enfants pour les vacances, les amener tous les jours tout près de l’océan, contempler le coucher du soleil et manger des glaces assis sur le  sable comme dans une chanson que j’aime bien, leur dire qu’il n’y a pas si longtemps je faisais tout pareil, en vacances, avec leurs parents.
    Puis l’après midi, on irait se baigner, je ne leur lâcherais pas la main, parce que l’océan c’est super beau mais c’est dangereux. C’est pas la grande bleue tranquille méditerranéenne. J’achèterais un maillot une pièce à ma petite fille, parce qu’un maillot 2 pièces dans l’océan avec les grosses vagues c’est risqué... Si je me fie à mon expérience très très personnelle …
    Quand j’ai vu cette maison pour la 1ere fois, j’ai eu un temps d’arrêt, je m’attendais à ce que 7 nains en sortent…Tellement c’était mignon à regarder.
    Puis non, la maisonnette était tout à nous, pour nous ce moment. Un instant déconnecter de ma région, là où il y a trop de vent et trop de béton …
    Elle est mignonne cette maison, elle me plait, il y fait toujours frais, et tant pis si mon ado de fils trouve que la déco craint à souhait.
    Oui moi je me verrais bien tenter de me laisser adopter par cet endroit. Et pourquoi pas dès maintenant après tout ?
    J’ai 37 ans mais déjà les cheveux couleur argent et les espadrilles en rouge et blanc , pourquoi ne je ne plaquerais pas tout pour déjà aller y vivre dedans ? Hein pourquoi ne pas perdre un instant ?
    Ha mais non je ne peux pas, je suis nigaude, j’avais oublié : je dois travailler pour mériter de m’arrêter et aller mieux avant de songer à pouvoir vieillir, c’est important. Du moins il paraît...

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