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  • Dévaler la rue piétonne two shoes...

    TADA les escarpins en satin noir et les bottes vernies ...

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  • La fée dansait .

    Pelotonnée dans un plaid et sur le canapé, j’attends que la fièvre diminue et comate devant la télé . La petite flamme de la bougie parfumée fait sa belle devant moi, je la regarde et tends mon bras jusqu’à elle. Ma main passe au-dessus de la petite lueur, je me divertis en l’attisant, je la fais danser …
    Je m’amuse à tremper le bout de mon doigt sur le rebord du cercle, dans la cire molle et tiède, puis deux, puis trois. C’est mignon cette odeur de jasmin sur ma peau. J’attends que la cire sèche puis laisse tomber les moulages de mes empreintes sur la table basse. Ce soir, je n’ai pas vraiment de lucidité et surtout pas l’envie de me dire que faire ce genre de petite chose n’ est plus de mon âge. Rêvasser tout doux, sur mode lunois …

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  • LA MONTAGNE DE MOTS...

    Un livre, le mien

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    Il était temps que je me lance et vous la montre, la elle : «  La montagne de mots » , mon livre, toute une histoire et quelle histoire en fin de « conte « …
    Une jolie rencontre, due au hasard d’une conversation, un après-midi de juin. Un moment où je n’y croyais plus, un ami musicien m’a glissé une carte de visite dans la main et m’ a dit appelle, on ne sait jamais. C’est vrai, on ne sait jamais … On ne sait rien…
    Et la voilà , elle est l@ en vente chez l’ami éditeur Francis c’est-à dire Flam édition. Et tout bientôt en rayon sur les étagères de quelques librairies à Narbonne ( je dois encore patienter un petit peu ). … .
    Je dois un merci gros comme une montagne à  un lecteur VIP et lunois : le Photon . Merci pour son aide quant à la correction et la mise en forme de ce texte. Et des fautes et des maladresses, il y en avait… quelques unes, beaucoup, je crois. La dernière ligne, celle de d’arrivée c’est à lui que je la dois . Je lève une coupe de champagne avec ce sourire, le mien , le driste, le drôle et triste à la fois ….
    Clic l@


    " Sa Montagne de mots, Marie l'attaque par la face nord, pour transcender les douleurs plantées dans sa chair comme autant de vis à glace dans la falaise, paroi devant et gouffre derrière.  Courageusement, Marie pose ses mots comme des pitons qu'elle a elle-même forgés. Elle grimpe et, en une surprenante combinaison de termes juxtaposés, étirés, transformés, fusionnés, ouvre une voie inouïe, en première de cordée.
    Il faut de solides crampons pour la suivre dans cette ascension qui n'hésite pas à emprunter d'audacieux raccourcis : de virgules en exclamations (Céline n'est pas loin !), la syntaxe explose à la dynamite, celle utilisée pour prévenir des avalanches, salvatrice plutôt que destructrice mais qui n'épargne au lecteur  ni éboulis, ni vertige assourdissant.
    Un brin farceuse, Marie s'amuse à faire balancer toute la cordée, allant même, de temps en temps, jusqu'à dévisser volontairement, pour voir l'effet que ça fait, et rire sous nos yeux médusés. On croit l'avoir perdue de vue mais non, elle est déjà remontée !... En réalité, elle manie avec brio une capacité à se dédoubler. D'une phrase à l'autre, elle se démultiplie, puis retrouve son unité, sa sérénité "en somme". Alors elle reprend son ascension, à coups de piolet rageurs, déterminée à gagner le surplomb où elle pourra un peu se reposer. De là, contempler le monde, malgré le sérac qui, à tout moment, menace de s'effondrer sous ses pieds. Car on peut avoir baudrier, force sangles et mousquetons, c'est la montagne qui décidera du retour dans la plaine ou non...
    Sur les hauteurs, Marie étouffe de l'oxygène raréfié. Elle invite la cordée à redescendre mais la paroi est toujours aussi abrupte. Elle a besoin de se calmer : un cachet, puis deux, puis trop... Menace d'avalanche à nouveau... gare à l'engloutissement ! Mais Marie retrouve ses pitons : sa mémoire guide sa main et son esprit vers ces points d'assurage que sont ses précieux souvenirs. Alors elle décide de changer de chemin. Par l'écriture, elle trouve sa via ferrata.
    La voilà de retour au paisible chalet. Tout en bas réunis, on l'écoute nous conter ce qu'elle ne veut surtout pas être lu comme un exploit. De temps à autre, son regard se perd au-delà de la fenêtre, vers la cime dont l'ombre ne la découvrira jamais tout à fait. Puis Marie retourne à l'âtre et, pensive, agite son tisonnier, se remémorant Verlaine :

    "Dans l'interminable
    Ennui de la plaine
    La neige incertaine
    Luit comme du sable."
    By le Photon
  • Je vous salue Mamie

    Vous me voyez pencher dans les tournants
    À l’instant
    Accélérer et appuyer sur la pédale
    Priez-vous pour moi en me regardant ?
    Que  l’essieu ne craque  pas
    Criez vous pour moi ?
    Attention au tourment et au dédale
    Devant vous
    J’ai glissé un moment sur une flaque de larmes
    Et vous ai éclaboussé de cette eau salée
    Peut-être vous ai-je touché ?
    Pardon je ne voulais pas,
    Je ne l’ai pas fais exprès
    Je ne sais pas faire attention
    C’est certain, je ne faisais que passer
    Il fallait juste qu’au plus vite, je parte de là
    Vous ne me reverrez pas.

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  • Ironie d'un 8 décembre ...

    Avis officiel et lunois .

    Dans 12heures 38 minutes et 26 secondes, nous partirons pour Sète chercher les 1er exemplaires de mon livre :
    " La montagne de mots " chez l’ ami éditeur . J’ai eu le bon à tirer entre les mains, il y a quelques jours déjà, et je ne vous cache pas que cela m’a fait quelque chose… C’est-à-dire beaucoup d’émotion, enfin je crois.
    Dans quelques jours voire une semaine ou deux mon livre sera en vente sur le net et en librairie à Narbonne, puisque encore quelques trucs à régler *…, des trucs et des papiers .
    Je suis heureuse de pouvoir enfin rédiger ce post, « ça » fait un petit moment déjà que le simple fait d’annoncer la nouvelle me brûlait les doigts.
    J’ai du mal à attraper le sommeil cette nuit, je trouve le temps évidemment trop long et le monde bien vaste. Je me sens inquiète et soulagée à la fois…
    C’est un 8 décembre, l’ironie du sort parfois !

    *Bientôt sur la lune les détails du « comment on fait pour se le procurer « , dans l’hypothèse où certains d’entre vous voudront lire ce livre .


    podcast

    Pratiquement tout ce qui fut important dans ma vie fut un fait en hiver...

  • Fait beau, mais pas chaud ! Ce sont des lires .

    Les dérives, 2 chansons illustrations :

    Petit ah :

    Je mange donc je suis, un modus operandi s’appelant boulimie. Ma bouche s’ouvre pour engloutir, ma façon d’exprimer. Une sorte de silence m’a choisie.
    Des morsures envahissant tout le blanc d’une nuit. J’hoche la tête, la relève. Manger, c’est facile et ça va vite, ma tête se vide et mon corps se remplit … Ce n’est pas de la faim, c’est du besoin, une danse une gestuelle mal être frénésie.
    Puis j’efface les traces du crime, les indices. À genoux, tête baissée, mon corps semble faire pénitence ma langue s’aplatit, je nettoie, je vomis. Je n’ai plus rien à dire, mon corps semble essuyer une autre crise, un repli.
    Je rejette donc je dis, un modus operandi s’appelant anorexie. Ma bouche s’ouvre pour rejeter, ma façon de refuser. Une sorte de cri que j’ai choisi.
    Superposer le trop plein avec le vide, le rien. L’abîme est une souffrance. Mon corps semble être victime et mon esprit bourreau. L’âme ainsi enclavée dans l’anatomie. Peu importe de n’avoir que la peau sur les os ou du gras sous la peau …
    Baby somatise , c’est certain .

    Petit d'eux :

    Fred place sa tête entre ses mains, ça cogne et persiste. Une douleur qui assomme et qui vient d’un monde, son intérieur.
    L’homme petit à petit se grise de ce fracas, presque saoul, sous  la dépendance des ces emballements.
    Des impulsions devenues siennes au fil des années ….. Fred se sert des verres. Par mimétisme, Fred reproduit les gestes de son père, une façon personnelle de le comprendre le rejoindre obstinément .
    Ce père, cet absent , puis l’ homme abîmé, absorbant , absorbé d’un rouge étant celui du sans …Du rouge celui du vin. En vain.
    Je voudrais être, naître que la voix , la prise de conscience . Entre tes mains, se trouve un destin en supplément d’une tristesse, d’un chagrin. 
    Fred relève la tête et déploie ses doigts sur le clavier de son piano … Il tremble, hésite à  chercher le la/là le diapason  avec un passé , un manque à soulager, délivre ses notes , son histoire à continuer, composer  …..
    Baby balbutie c’est certain.
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  • Téléthon suite

    Comme prévu nous avons eu froid et la peau des mains était gercée en fin de soirée. La batukada a fait son bruit, du bruit. Ça raisonnait fort sur la place du village puis dans les rues. J’ai même vu quelques jeunes filles danser.
    Accompagnés de notre trac et de quelques maladresses, je crois bien que le pari de cueillir des applaudissements et un petit bout de cœur des gens fut réussi.
    C’était bien et le téléthon continue . Ici, là bas , là , là et là, un peu partout à la fois . Ce soir à mon tour d’être sur mode spectateur, pour aller applaudir sur scène une amie qui s’appelle Nathalie .
    Ça fait du bien d’observer toutes ces associations se relayer, et tous ces gens sortir de chez eux en même « tant » … Oui je confirme ça fait beaucoup de bien, surtout dedans …
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  • Téléthon 2008

    Pour ne pas avoir froid aux pieds ce soir ... Balade et samba reggae du groupe ce soir à Salles d'aude  pour 18h15 .Suivez le son des percus de la Batukada .

    PICT0001.JPGUn peu le trac moi ...

  • Le plaisir d'offrir, un don de sa pensée à chaque fois...

    De son large fauteuil, le vieil homme contemple le large feu de cheminée. Ça crépite, la chaleur de l’âtre se répand dans tout le foyer, et l’ombre des flammes danse sur les rondins en bois du confortable chalet. Le vieil homme sirote un single malt et reste songeur… Dans quelques jours, le vieil homme commencera sa tournée autour de tout le monde, comme chaque année. La nuit du 24 décembre c’est le même boulot de distribution de cadeaux. Depuis des semaines, le vieux Nicolas et ses rennes en soupirent rien qu’à l’idée. Dès leur retour de mission, inexorablement un bien piètre constat s’imposera quant au monde dans tous ses états. Fait divers, froid d’hiver, vague à l’âme et vague oubli. 11 mois de RTT après, je suis d’accord c’est un minimum syndical pour permettre de se remettre de ça.
    PS : en ce qui concerne ma lettre adressée au père Noel, je laisse le choix à Saint Nicolas de trancher pour ma belle sœur . En effet , je lui ai demandé de lui apporter soit des fausses fleurs ( pas en tissu j’insiste , des bien « beurk «  en vrai plastique), ou des marrons glacés qu'évidemment elle n'aime pas. En effet Je ne sais pas ce qui pourrait lui convenir le mieux… Mais c’est certain un des deux présents, il y aura. Car le plaisir d’offrir,  rien que ça et au moins ça… 
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  • Même en pelant un oignon , je ne pleure plus...

    L ‘amour existe, ce n’est pas un mensonge que l’homme a inventé . C’est une aventure à durée in ou déterminé à laquelle chacun souscrit, selon le degré d’importance que nous comptons lui accorder . 
    Pourtant je crois bien que l'amour est un truc auquel les occidentaux ont trop donné d' importance . Rajouter de la complexité dans les rapports humains et amoureux semble les rendre d'avantage précieux.
    Nous avons tout et pourtant nous pensons n'en n'avoir jamais suffisamment. De plus  l'idée de l'ennui est pour la plupart d'entre nous insupportable . Que reste - t il alors, pour combler cet ennui, surtout le samedi  ? Je crois bien que de tenter d'attraper une chose insaisissable comme l'amour ou le pouvoir occupe les jours, occupe l'esprit, occupe le temps : l’intervalle entre le début et la fin.
    C’est tellement réconfortant de croire en ce genre de quêtes tout au long d’une existence, cela atténue un certain sentiment de réelle inutilité.
    La fin de la liste des choses à vivre ou accomplir n’en finit, jamais. " Temps mieux" , tant pis . Ce n’est pas aimer que l’on choisit mais son en-vie…avec parfois comme effet secondaire la mélancolie.

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