Un livre, le mien
Il était temps que je me lance et vous la montre, la elle : « La montagne de mots » , mon livre, toute une histoire et quelle histoire en fin de « conte « …
Une jolie rencontre, due au hasard d’une conversation, un après-midi de juin. Un moment où je n’y croyais plus, un ami musicien m’a glissé une carte de visite dans la main et m’ a dit appelle, on ne sait jamais. C’est vrai, on ne sait jamais … On ne sait rien…
Et la voilà , elle est l@ en vente chez l’ami éditeur Francis c’est-à dire Flam édition. Et tout bientôt en rayon sur les étagères de quelques librairies à Narbonne ( je dois encore patienter un petit peu ). … .
Je dois un merci gros comme une montagne à un lecteur VIP et lunois : le Photon . Merci pour son aide quant à la correction et la mise en forme de ce texte. Et des fautes et des maladresses, il y en avait… quelques unes, beaucoup, je crois. La dernière ligne, celle de d’arrivée c’est à lui que je la dois . Je lève une coupe de champagne avec ce sourire, le mien , le driste, le drôle et triste à la fois ….
Une jolie rencontre, due au hasard d’une conversation, un après-midi de juin. Un moment où je n’y croyais plus, un ami musicien m’a glissé une carte de visite dans la main et m’ a dit appelle, on ne sait jamais. C’est vrai, on ne sait jamais … On ne sait rien…
Et la voilà , elle est l@ en vente chez l’ami éditeur Francis c’est-à dire Flam édition. Et tout bientôt en rayon sur les étagères de quelques librairies à Narbonne ( je dois encore patienter un petit peu ). … .
Je dois un merci gros comme une montagne à un lecteur VIP et lunois : le Photon . Merci pour son aide quant à la correction et la mise en forme de ce texte. Et des fautes et des maladresses, il y en avait… quelques unes, beaucoup, je crois. La dernière ligne, celle de d’arrivée c’est à lui que je la dois . Je lève une coupe de champagne avec ce sourire, le mien , le driste, le drôle et triste à la fois ….
Clic l@
" Sa Montagne de mots, Marie l'attaque par la face nord, pour transcender les douleurs plantées dans sa chair comme autant de vis à glace dans la falaise, paroi devant et gouffre derrière. Courageusement, Marie pose ses mots comme des pitons qu'elle a elle-même forgés. Elle grimpe et, en une surprenante combinaison de termes juxtaposés, étirés, transformés, fusionnés, ouvre une voie inouïe, en première de cordée.
Il faut de solides crampons pour la suivre dans cette ascension qui n'hésite pas à emprunter d'audacieux raccourcis : de virgules en exclamations (Céline n'est pas loin !), la syntaxe explose à la dynamite, celle utilisée pour prévenir des avalanches, salvatrice plutôt que destructrice mais qui n'épargne au lecteur ni éboulis, ni vertige assourdissant.
Un brin farceuse, Marie s'amuse à faire balancer toute la cordée, allant même, de temps en temps, jusqu'à dévisser volontairement, pour voir l'effet que ça fait, et rire sous nos yeux médusés. On croit l'avoir perdue de vue mais non, elle est déjà remontée !... En réalité, elle manie avec brio une capacité à se dédoubler. D'une phrase à l'autre, elle se démultiplie, puis retrouve son unité, sa sérénité "en somme". Alors elle reprend son ascension, à coups de piolet rageurs, déterminée à gagner le surplomb où elle pourra un peu se reposer. De là, contempler le monde, malgré le sérac qui, à tout moment, menace de s'effondrer sous ses pieds. Car on peut avoir baudrier, force sangles et mousquetons, c'est la montagne qui décidera du retour dans la plaine ou non...
Sur les hauteurs, Marie étouffe de l'oxygène raréfié. Elle invite la cordée à redescendre mais la paroi est toujours aussi abrupte. Elle a besoin de se calmer : un cachet, puis deux, puis trop... Menace d'avalanche à nouveau... gare à l'engloutissement ! Mais Marie retrouve ses pitons : sa mémoire guide sa main et son esprit vers ces points d'assurage que sont ses précieux souvenirs. Alors elle décide de changer de chemin. Par l'écriture, elle trouve sa via ferrata.
La voilà de retour au paisible chalet. Tout en bas réunis, on l'écoute nous conter ce qu'elle ne veut surtout pas être lu comme un exploit. De temps à autre, son regard se perd au-delà de la fenêtre, vers la cime dont l'ombre ne la découvrira jamais tout à fait. Puis Marie retourne à l'âtre et, pensive, agite son tisonnier, se remémorant Verlaine :
"Dans l'interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable."
Il faut de solides crampons pour la suivre dans cette ascension qui n'hésite pas à emprunter d'audacieux raccourcis : de virgules en exclamations (Céline n'est pas loin !), la syntaxe explose à la dynamite, celle utilisée pour prévenir des avalanches, salvatrice plutôt que destructrice mais qui n'épargne au lecteur ni éboulis, ni vertige assourdissant.
Un brin farceuse, Marie s'amuse à faire balancer toute la cordée, allant même, de temps en temps, jusqu'à dévisser volontairement, pour voir l'effet que ça fait, et rire sous nos yeux médusés. On croit l'avoir perdue de vue mais non, elle est déjà remontée !... En réalité, elle manie avec brio une capacité à se dédoubler. D'une phrase à l'autre, elle se démultiplie, puis retrouve son unité, sa sérénité "en somme". Alors elle reprend son ascension, à coups de piolet rageurs, déterminée à gagner le surplomb où elle pourra un peu se reposer. De là, contempler le monde, malgré le sérac qui, à tout moment, menace de s'effondrer sous ses pieds. Car on peut avoir baudrier, force sangles et mousquetons, c'est la montagne qui décidera du retour dans la plaine ou non...
Sur les hauteurs, Marie étouffe de l'oxygène raréfié. Elle invite la cordée à redescendre mais la paroi est toujours aussi abrupte. Elle a besoin de se calmer : un cachet, puis deux, puis trop... Menace d'avalanche à nouveau... gare à l'engloutissement ! Mais Marie retrouve ses pitons : sa mémoire guide sa main et son esprit vers ces points d'assurage que sont ses précieux souvenirs. Alors elle décide de changer de chemin. Par l'écriture, elle trouve sa via ferrata.
La voilà de retour au paisible chalet. Tout en bas réunis, on l'écoute nous conter ce qu'elle ne veut surtout pas être lu comme un exploit. De temps à autre, son regard se perd au-delà de la fenêtre, vers la cime dont l'ombre ne la découvrira jamais tout à fait. Puis Marie retourne à l'âtre et, pensive, agite son tisonnier, se remémorant Verlaine :
"Dans l'interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable."
By le Photon
Commentaires
A la tienne, Marie... comme disent les Irlandais : slainte ! (prononcer slantcha)
oh !!! merci pour l'annonce faite chez moi (et non l'annonce faite à Marie) chouette je vais pouvoir bientot te lire sur papier !!!
belle nuitée ici ou sur la lune !
il écrit bien le photon :)
on a envie de cette avalanche
Félicitations.....tu le mérites vraiment!
Bisous
JE TE FELICITE, bravo, je ne suis pas surprise, ton style d'écriture est vraiment unique. Je suis très contente pour toi. Quand ton livre sera t-il en vente , je crois comprendre qu'il faut attendre encore un peu, je veux l'acheter. Crois-tu qu'il sera disponible pour noël ? Idée cadeau géniale !
Je t'embrasse et te félicite encore.
@ tous : merci beaucoup pour vos encouragements .
Pénélope le livre est déjà en vente sur le net à cette adresse :
http://www.edition-flam.com/vente.php?AT=1&UID=2008121418390185.68.105.43
@ Gondolfo : merci, vous aussi... j'ai beaucoup aimé votre version de "Demain dès l'aube" :)
@ Marie : bisou.
Quelle merveilleuse nouvelle !
Merci, merci, merci ;-)
Youpiiiiiiiiiiiii !
Et bravo !!!
Ca fera un super cadeau de noyel et j'aurai moins à me creuser la tête, merci :)
PS : Le Photon il a du style aussi, j'aime bien comme il écrit !
@ Chloé : la star du jour, c'est Marie, pas moi, j'ai l'impression de squatter son blog (non, je plaisante)... merci quand même, ça me fait bien plaisir !!!
Bien cordialement.
@ Marie : je te souhaite une bonne soirée... si tu comptes faire le tour des blogs des gens venus te féliciter, tu n'es pas près de te coucher :)