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  • FRANCHEMENT !

    Est ce que je pense si c'est simple de vivre avec moi ?
    Si devais répondre franchement je dirais :

    - Ben non ...

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  • Toi aussi ?

    On la connaît tous cette chanson
    Celle qui nous fait penser à une époque en particuliers
    Personnellement cette chanson particulière vient de me tomber par hasard sur le dessus
    Cette chanson je l’écoutais avec mon un walkman à fond,au fond d’un lit aussi
    J’avais 15 ans.

    C’est en boucle que je me la passais
    Elle seule arrivait, parfois à me calmer, c'était ma chanson…
    J’avais 15 ans et tout autour de moi était blanc.
    Des murs, du blues, des blouses,
    Ça me faisait mal tous ces gens et mes blancs.
    Quand je suis sortie, seul mon corps était guéri
    J’ai piétiné mon walkman dès je suis rentrée à la maison
    Je ne pouvais plus, seule, de la musique écouter,
    Fallait que je sorte et que je danse, dense, prenne et vole
    Et c’est en rentrant dans un bar que je l’ai rencontré
    Sur cette chanson, on a fait l’amour, des temps après
    J’avais 17 ans et je ne l’ai plus jamais quitté

    J’ai 39 100 ans
    Voilà .
    clic l@

     

  • J'aime bien aller l@

    J'aime bien aller l@

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  • Des mots délivrés ....

     

    Elen, Dalila, Adeline, Véronique , Ouafae, Natacha, Sylvie, Georges, Jean-Emmauel, Renée, Monique, Léonce, Michel, Paule, Jean, JO, Gilbert, Jeanne-Marie, René, Jean, Isabelle, Sylvie, Marie, Marylène. Voilà, je ne pense pas avoir oublié quelqu’un. Presque toutes ces personnes sont des individus, à présent, neufs dans ma vie. Je les ai rencontré  entre lundi et jeudi… Rien que ça ! C’est avec eux que l’aventure de mes ateliers d’écriture a commencé.
    Quoi de mieux que de découvrir les gens avec comme  premiers contacts l’écrit ? Hein quoi ? Je crois bien que je n’ai rien vécu de mieux dans ma vie dite «  sociaaaaaaaaaaallllleeeeuuuu » depuis longtemps. Bien que ce soit normal pour une femme ours comme moi.
    Tous à leur façon m’ont touchée. Chut ! Il n’y a que vous qui le saurez…
    J’ai animé trois ateliers cette semaine : les premiers.
    Lundi à 13h57 exactement, je me suis demandée ce que je m’infligeais et pourquoi.
    Lundi à 14h03 exactement, toutes mes angoisses disparaissaient. J’ai découvert dans la substance de ces espaces temps, tant de jolies choses, et de différentes sensibilités. Les stylos ont gratter, creuser, et pour y trouver quoi au fond ? Des mots, rien que des mots, mais tous soulignés de ce que l’on pourrait parfois prendre pour de l’intensité.
    J’ai décelé à nouveau dans un public, dit fragile, lors de mon premier atelier, une force chez certains d’entre eux dont j’avais moi-même oublié l'effet…
    Définitivement l’écriture est mon étai ! Je  sais pourquoi j’aime tant ce mot MERCI, parfois…Oui l’on peut être gentil et sincère à la fois, sans trop de lâcheté, mais pour moi que dans ces instants là .

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  • L'inventaire

     

    L’inventaire du sac :

    Mon grand portefeuille à fleurs
    Mon chéquier
    Mon I-pHONE / un doudou trop trognon, mais pas vraiment indispensable…quoique…
    4 paquets de mouchoirs ouverts / Avant de partir, il m’arrive souvent de prendre un paquet de mouchoirs dans le tiroir de la cuisine. Je ne vérifie jamais si j’en ai déjà dans ma besace, ça fait deux ans que je n’ai pas pleuré, je suis toujours enrhumée, du moins il paraît...
    Un paquet de Marlboro light/ besoin que mon stress parte en fumée parfois ou souvent, selon…
    Un cendrier de poche. / Je n’aime pas jeter mes mégots par terre…
    Une plaquette de nicorettes aux fruits rouges/ Arrêter de fumer, oui j’y pense, mais je ne le fais jamais.
    Une plaquette de spasfon/ Mal aux tripes c’est souvent !
    deux barrettes/ je me demande ce qu’elles font là, je n’en porte jamais.
    Une pince à cheveux/ oui je punis tous les jours mes cheveux en chignon au bout d’un moment.
    Mon étui à lunettes de soleil/ Il fait souvent soleil vers chez moi, l’éblouissement ça n’est pas pour moi…
    Mon étui à lunettes de vue/ j’y vois flou sans mes lunettes, elles sont rarement sur mon nez pourtant…
    Quelques marque -page confectionnés par mes soins /J’ai trouvé que c’était une bonne idée comme carte de visite .
    Ma carte de train/ Je vadrouille pas mal en ce moment !
    Mon étui à bouchons pour la batucada/ il est dans mon sac depuis deux ans, objet indispensable lors des répétitions. Je ne dois pas les perdre, alors ils restent dans ce sac, rien ne se perd dans mon sac, mais tout s’y cherche et s'y trouve dedans, quoique ....
    Mes clefs / Hors de question de les poser ailleurs, je n’aime pas faire trois fois le tour de la maison avant de partir, déjà que je suis souvent en retard.
    Un carnet Rhodia format A5/ Liste de courses, états d’âmes, gribouillis, choses inscrites, phrases prises à la volée, ou alors des choses non dites, restées en travers de la gorge : il me faut bien cracher ma valda dignement...
    Une toutes petite trousse rouge à crayons / 3  crayons et mon stylo plume dedans, évidemment…

    Tous ces objets nagent dans mon énorme sac à mains. J’aime les grands sacs à mains. Tenir sous mon aisselle ce bagage tout en marchant  est l’un des gestes qui fait partie de ma démarche. Fouiller, chercher sans arrêt l’un de mes objets dans ce sac trop grand colle bien avec ma personnalité, moi un peu fouillie. Cette tendance à exclure de mes habitudes les « choses » bien trop serrées les unes aux autres, trop rangées, toutes droites dans des compartiments.

    Au hasard je choisis dans cet inventaire de décrire mon portefeuille.

    Il est plutôt grand pour un portefeuille, de taille rectangulaire. Il ressemble à une trousse de petite fille : en plastic avec des marguerites partout, une tache d’encre bleue sur l’un de ses angles. Une fermeture éclair le déchire sur trois de ses cotés. Quand j’ouvre ce portefeuille, c’est tout mon quotidien qui se déplie : Sept cartes de visite, quelques cartes de fidélité de magasins ,cinq tickets d’entrée pour la piscine, trois photos format réduit de mes enfants, le bouton décousu de mon gilet , un billet de 5 €, dans le zip quelques pièces de monnaie, ma carte vitale,  ma carte de mutuelle, ma carte d’identité, ma carte grise, mon permis, le papillon d’assurance auto que j’ai encore oublié de placer sur mon pare brise, ma carte bleue avec ses reçus…Bref rien de bien extraordinaire, rien d’extravagant .
    S’il m’arrive un jour de perdre ce portefeuille , j’aurais la grande chance de me contenter de contempler le monde, les gens bougeant… De m’arrêter pour souffler, observer et soupirer, cela va de soit…car je serais bien emmerdée !!!

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  • Slam play shoot again

    L’amuse peine

    âme et muse se déchainent
    Nos vies, nos corps se serrent
    Chute de reins
    Chut ! ne tais rien
    Pas rien
    Faire play, jeu terrien
    Les amants se balancent
    D’avant en arrière
    L’émotion gagne du terrain
    L’écrit et la chair
    Les cris s’enchaînent
    Sa chère est tendre et claire
    Les règles du « je » sont écrites
    À l’encre des viscères

     

    Slam play shoot again

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  • La montagne de mots :

    Après-midi dédicaces ce samedi 20 novembre 2010 dans le magasin Cultura à Narbonne zone d'activités Bonne Source, pour mon livre : LA MONTAGNE DE MOTS  .
    Suis un peu stressée moi ... Je suis surtout trés heureuse, l'année 2010 se termine tout à fait bien en ce qui concerne le domaine de l'écriture. L'animation de mes ateliers d'écriture, mon D.U à la faculté de Montpellier, et cette journée, que demander de plus ? Hein ? Je crois bien que je suis heureuse, OUI ...

     

     

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  • Je ne savais pas :

    Dans le pays où nous sommes allés ce week- end, je ne savais pas qu'on pouvait acheter Terminator ! M'enfin ...

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    Par contre dans le pays où nommes allés ce week-end, je savais qu'on pouvait y acheter des bottes à un prix tout à fait déraisonable. M'enfin qu'il a dit mmon époux ...

     

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  • Partie

    Partie m'acheter des chaussures à Vernet les Bains !

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  • Bipolaire

    Je n’aime pas la foule         /           Je me contente de solitude


    l’hirondelle berce légère        /        elle tombe du ciel


    le rebelle ne décline pas                   /       il affine c’est tout


    le nouveau né dort sous l’ombrage    /            le vieillard se suffit des blancs


    l’arbre connaît-il la liberté / il continue de pousser parfois pour toujours


    l’enfant d’instinct se dirige vers la tendresse    /      lui parfois si cruel


    au petit jour la nature s’éveille          /           À l’aube le ville s’illumine


    J'entaille mon souvenir, creuse jusqu’à la nostalgie /       je m’endors, tout oublier pour   cause  de demain

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