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  • NOURRIR - Baptème d'une journée.

    Je viens de passer ma journée à cuisiner, j’en ai fait de trop. Ils seront trois ce soir autour de la table, j’ai tenté aujourd’hui d’échafauder un menu pour chacun d’entre eux.
    Quand ils rentreront ce soir tous les mets seront disposés là :  au milieu du rectangle blanc, la plus jolie rose du jardin attend déjà les petits plats et les grands, une seule fleur en équilibre dans l’eau d’un soliflore.
    Au menu de ce soir donc :  moi disposée en plusieurs morceaux, rien que des tranches de choix, moi en plats…
    Tout a été pesé, préparé, cuit, mijoté, mitonné, arrangé, casseroles et cocotes lavées . Tout mon savoir faire et mon énergie y sont passés. J’ai mis mes mains et ma tête en l’élaboration de l’abondance de toute cette  nourriture
    Ce soir, ils n’auront plus qu’à avaler, dévorer, absorber, ingérer, mordre, croquer.
    Un repas en forme de journée qui leur est consacrée, c’est moi que je leur donne à manger.
    Je suis, déjà, allongée sur mon lit, dans cette chambre à l’autre bout de la maison, je les attends puis les entends, je suis tant fatiguée. Il y a en corps cinq points sur la peau de mon ventre, faut que je reste allongée, j’en ai fait de trop.  .

    Un dîner qui n’est pas parfait.

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  • Atelier du 15 juin 2010 maison de la poésie Narbonne .

    Atelier animé par Sylvianne le thème du travail proposé étant le rond et ses synonymes :

    Le rond va quitter ma vie Marie
    Je veux en terminer avec les bulles et les soirées «  pompette »
    J’ai besoin de toi Marie, j’ai perdu l’habitude de ne plus craindre la nuit
    J’ai besoin de toi en plus des rayons d’un soleil,
    Je veux en finir avec l’amer du whisky, la solitude et le vague à l’âme qui m’accompagne
    La clarté de la lune ne me suffit plus
    Marie
    J’en ai assez de boire comme un trou, de loin comme de près mon présent ressemble à un puits
    Je ne sais même plus quand ou si j’ai atteint le fond
    Au fond, si
    C’est quand ut es partie
    Je sais que ce n’est pas là que ut m’attendais…Marie à l'intérieur de mon cercle vicieux
    Je te promets pour de vrai cette fois, que ce ne sont pas des paroles de zéro
    Moi sur le point de redevenir un homme en entier et non plus totalement soul
    Sans toi je tourne autour de ma bouteille, je tourne en rond
    Nos existences ne devaient pas ressembler à un donjon
    Ce n’est pas ainsi que c’était écrit au début
    Pile ou face,
    Je me place à genou devant toi Marie et cherche l’ovale de tes yeux
    Ma tête sur ton ventre, je fais le point
    Pour toi Marie, je serais à nouveau cet homme droit et carré qu’autrefois ut connaissais
    Je veux être là avec toi dans cette pièce à jamais
    Toi plus moi et au-dessus de nous ce triangle sera notre toit
    Je rêve déjà à te faire un bébé , dans ta bulle , dans notre cercle je resterai
    Marie ? Marie ?

    Tu es déjà partie ?

    Travail sur le rond , toujours , la consigne étant d’écrire sans la lettre « i » ni la lettre «  t » :

    Je ne possède plus de sous, plus un rond, nada, zéro .
    Pauvre donc ?
    Je pense que non , pas pauvre donc même sans un rond donc !
    Pas chanceuse non plus en amour , même là ,nulle , nada zéro ….
    Demeure quand même à ma charge un égo, en plus des maux
    Mes blessures!

    Oh puis zut , tant pis je me fais fi de l'absence de « i » et de « t »  . La vérité réside dans le fait que je ne sache pas la dire autrement qu’ avec un «  it » , c’est comme « ça » et puis voilà !

     

  • Le blog d'Achiko

    Entre mon pouce et mon index, elle est au niveau de ms yeux
    Je l’observe et la fait tourner tout doucement. Je la regarde, je l’aime bien parce qu’elle brille un peu et qu’elle est bleue.
    J’ai l’impression d’être une enfant en regardant cette amulette, ce talisman.
    Ce petit objet je vais l’ accrocher à mon sac, et si l’on me dit : « oh que c’est mignon ! » je répondrais : c’est surtout un remède contre le gris, mon personnel gri-gri …
    Merci …

    Clic l@ le blog d'Achiko à découvrir absolument

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  • Quelques morceaux du carnet .

    Je serre les dents, ce sont mes doigts qui vont parler, comment faite autrement ? Je découvre et dévoile un être c’est à dire moi, un silence privé de désert. Mon stylo plume fuit, du blues se joint à ma peau. Des autres vies auxquelles nous croyons, se racontent. Se croient ÊTRE !

    Le clic clac des touches sur le clavier signent le rythme cardiaque, commun cœur qui s’arrête de battre dès que l’on ne le touche plus le clavier, et tout s’arrête dès que l’écran s’éteint. Dans l’écrin restent nos utopies.

    ****

    Des bras s’ouvrent, posture béante , tendre geste, proposant une épaule sur laquelle l’on peut murmurer quelques secrets. Lui un époux à coté d’elle, émoi de travers , ils te sauveraient presque ces « arms », membres actifs à te protéger, presque ils me défendraient contre ces cachets : bras ou camisole chimique? Je ne sais jamais….. .Pourquoi n’y vas tu pas dans ces bras là ? Peur de t’en lasser ?

    ****

    Si elle était un mot, alors peut-être serait- elle chienne ? Mais attention pas n’importe quelle chienne !Un mot dans lequel il y aurait à peu près ça : Montrant les crocs aux étrangers. Une chienne aux aboiements stridents. Des appels, parfois dépourvus de mordant, à peine écoutés car si souvent trop entendus. Une chienne contente quand arrivent les marques de confiance : une machine à aimer lorsque que les caresses vont dans le sens du poil …. mots moelleux et sucrés…. Dévouée et fidèle, habituée à un maître qui sait la tenir en laisse sans que cela la blesse …. Une canine aux yeux larmoyants espérant parfois un os à ronger.Une chienne habituée à cet endroit douillet. Un toi, un toit qui rassure et des rosiers dans le jardin …. Gardienne jusqu’au seuil de la porte, patiente et persévérante. Sur le bord de la route, chienne écrasée égarée, lorsqu’un jour elle fut éprise de liberté ….. C’est ballot, mais parfois c’est la vie .

     

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  • Atelier du 9 juin, consignes nullement respectées, ma foi

    Ces seuls mots ne délivraient que des paroles issues de rêves troubles.
    L’un colla ses mots sur ma peau, l’une s’approcha d’eux, au plus près. On imagine tout cela comme une époque légère. Le halo de la lune n’éclairait que les draps.

    L’hiver entre deux heures le «  han « de mes hanches, cette nuit nous volions en éclats…

    Puis vint ensuite le sombre, le blues et le marine à la fois, une époque trouble qui à son tour me pénétra. J’étais seule à nouveau comme ça.

    Bientôt je n’aurais plus que du temps inquiet, à moi

    Je voudrais bouger les instants les détenir pour toujours au présent , prononcer à nouveau ces mots, les tiens, ceux restés en moi . La douleur me transperce à chaque fois que je songe à cela, c’était le «  han «  de mes hanches, et tout s’envola, seul le déchirement reste là… .

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  • L'éléphant ....

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  • J'ai bien fait !

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  • « Ecrire en mai » 11100 BAGES Atelier n°11, le 29 mai 2010 : La maison et celle des autres

    La maison du nomade est semblable à un vaisseau. l'essentiel en plus de la promesse du voyage . Les hommes emportent avec eux sur le dos des roulottes toutes leurs affaires, des affaires de famille. C’est une maison à porter, une vie un peu tortue ou escargot, des chemins parfois tordus. L’attachement à la terre n’est pas celui d’un propriétaire ni d’un locataire. Ces hommes et ces femmes habitent tout simplement le monde…
    À chaque étape leur temps est compté. L’avis et le regard des sédentaires, ils savent ce que c’est. Le savent trop .
    Enfer parfois du chemin lorsque nécessité oblige.
    Des bonnes heures sans doute parfois le soir à l’horizon en perspective, ce ne sera pas la lumière d’un feu de cheminée qui va les éclairer. Ensemble parfois assis en contact avec la terre autour d’un foyer, ces hommes chantent et regardent les robes de leur femme et de leurs filles danser.
    La maison du nomade n’a pas de clôtures, elle traverse bien des états…L’enfilade des roulottes forment un ensemble, un cercle, et à l'intérieur : ces gens …

    *****

    À dix-huit heures treize minutes exactement  le bus me ramène là. Je salue le chauffeur et lui dis à demain. Mon pas est lent, je suis usée de la journée. Je pousse enfin la porte de cette maison, ouf ! je suis rentrée. Ma maison est collée à celle des autres, certains appellent l’enfilade de nos cubes : cités dortoirs ou lotissement. Moi j’appelle cet endroit mon quartier. C’est dans ces rues que le désordre de la journée commence à s’estomper.
    Nous l’aimons bien mon mari et moi notre petit pavillon il est mignon. Une porte et des volets bleus, des rideaux à volants, des fleurs au balcon, il ne manque plus que des petits chiots derrière la clôture pour faire comme dans les images de calendrier. Sauf que moi les chiens moi j’aime plus ça, ça fait trop de chagrin quand ils disparaissent.

    Cela fait trente ans que nous avons la même adresse. Dans cette existence aucune imosture. Nous y sommes attachés à ces quatre murs, notre maison est notre intérieur, je la trouve extraordinaire ma maison quand je songe à toutes les émotions qui y sont nées dedans.

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