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  • Partie m'acheter des chaussures en Bretagne

    Interruption du blog pour quelques vacances : partie en Bretagne m'acheter des chaussures ....

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  • Sandales et polo

    Il est minuit 45 minutes exactement, les phares de ma voiture transpercent le noir qui sépare les trois villages avant d’atteindre le mien.
    Il fait 25° à l’extérieur, la chaleur continue de sévir, dans le sud pas de répit même la nuit, les corps transpirent, la sueur dégouline et fait les trois huit. Oui je confirme il fait show, je viens de jouer pendant 2h avec Koré Percus, notre groupe a défilé dans les rues de Salles d’Aude, ces mêmes rues éclairées par les lampions que tenaient les enfants tous fiers de participer à leur façon à la fête de la retraite aux flambeaux. Tout le monde évidemment les trouvait mignons…
    Moi sur la route atteignant les premiers villages : Chacun des villages est animé par un bal, il faut rouler tout doucement en les traversant, les grands et les petits vont et viennent dans les rues, attirés par la musique et les manèges. La population vers chez nous a doublé, il a suffi pour cela d’un we, touristes et autochtones portent la même tenue : t-shirt et sandales… Ah si un détail me donne un indice pour distinguer les touristes : eux ils achètent des petits trucs qui brillent et qu’ils accrochent à leurs vêtements, des gadgets qui font qu’on les reconnaît dans la nuit, des trucs qui font plaisir aux enfants.

    Tous ces villages ont rempli leur piste de danse cette nuit, toutes les associations ont joué le jeu pour leur proposer du folklore, moi-même je fais partie de ces gens-là. Il ne s’agit pas d’un concours de villages, il ne s’agit pas de savoir quel village aura proposé la meilleure fête ou la meilleure buvette ou grillade géante. Non c’est autre chose, le cheptel des « gens «  s’agrandit chaque été et chaque année, nous  sommes juste contents et motivés pour les accueillir, c’est tout ( même si on râle un peu parfois quand les routes sont surchargées ou que l’attente aux  caisses dans les supermarchés sont plus longues, mais bon … ) .

    J’atteins enfin mon village ma maison, la fête là aussi bat son plein, j’entends de chez moi l’orchestre, je devine les enfants courir autour de leurs parents, les mamés assises sur les bancs les observer , des ados boire en loosdé  du muscat ou fumer de l’herbe derrière un buisson …
    1H 32 exactement, le vent de la mer vient de rentrer rafraîchissant cette petite partie du monde qui ce soir n’est pas las.

    Ce soir : 14 juillet 2010, la fête continue, bals et feux d’artifice bien entendu encore au rendez-vous, sandales t-shirts et petits gadgets qui brillent accrochés aux cheveux des jeunes filles …
    Ce soir KORÉ PERCUS ne jouera pas, chacune des associations s'est donnée le relais pour atteindre la fin de lété, encore autre chose sera proposé à nos visiteurs d’une saison . Un jour, peut-être diront-ils qu'ils étaient  bien ces soir là …Ce sont de bons  souvenirs que nous voulons leur offrir !

     

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    koré Percus c'est l@

  • Atelier du 09/07/2010 à l’hôpital, animé par Adeline :

    «  À force d’écrire on voit surtout la trame du langage « James Sacré.

    Exercice basé sur le mot «  trame » , cueillette de mots avec les participants sur un texte de Jean Trassard puis élaboration d’un texte à partir d’une trame donnée, la contrainte à respecter donc ( les mots en bleu forment la trame, les autres sont issus d'une cueillette lunoise ) .

    Tout d’abord ce que m’inspire le mot « trame « : signature, famille, tisser, brame, came, héritage, drame, liant, fil rouge, passage, âme, arme.

    Texte :

    Oui, à je ne sais plus qui est celle ou celui qui m’a offert ce goût singulier, mon envie de tourner la tête , qui m’a murmurée que j’avais les droits de rêver à la lumière du jour aussi, de l’autre et de l’aube. Le parfum du sol, le foin entassé puis ces songes taille enfant issus d’un grenier à la fin et de là , à partir d’ici se forme un entassement d’images à garder en réserve pour la nuit,  à des obscurités .
    Évidemment on ne peut pas prendre racine dans l’attachement d’un jour, d’un instant l’on peut varier, onduler , jouer entre vérité et réalité .
    C’est aussi que les têtes prennent  forme dans la même activité à travailler la terre ( toujours là d’ailleurs, c’est à dire à partir du verbe taire que poussent les forets ).
    Mais voilà-t-il une architecture de l’âme compliquée que ce fil rouge autour de moi tout entortillé, héritage de nos anciens : moi toute mélangée comme une pelote de laine que l’on n’ose pas jeter pour pas trop se culpabiliser les soirs de parfaits regrets .
    Dans l’élan de l’inspiration et du geste taire les silences armés et chargés.
    Mais quand je suis ainsi figée peu importe que ce soit le début de l’été et du printemps ( ou mon fait divers quotidien avec ses aléas et ses états vagues).
    À cet endroit, mais au milieu de toute façon tisser des larmes ou des sourires, des liens selon…

    Qu’est ce donc que je voulais dire par là, m’enfin ?

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  • Rien à fou

    J’ai mes « hauts «  et mes « bas » , comme la plupart des gens sauf que chez moi ça n’ondule pas, mon modus opérandi ressemble à des montagnes russes .
    Je passe du pôle sud au pôle nord en un rien de temps. C’est de la magie, noire la magie.
    Un claquement de doigts, je deviens indifférente au monde environnant : votre monde…
    Un claquement de doigts, je suis remplie d’énergie pour décorer le monde : le notre …
    Un claquement de doigts, je vous déteste tous : le monde dans ses états …
    C’est un si ou un comme « ça » , un état d’âme qui ne se contrôle pas, esprit en mauvais état  . En langage sympathique l’on pourrait me décrire comme une écorchée vive, mon corps étant l’endroit où toutes les émotions que je reçois ne se gênent pour me faire la peau. Moi en morceaux . Des cycles qui n’en finissent pas de tordre ma vie.Le rond de ma tête tourne tourne et tourne en corps, ça ne s’arrêtera qu’au bout de l’éternité. Et c’est à ce moment précis que je fais de ma chair un apéro géant : alcool + médicaments = un vague oubli
    Des cycles qu’ils ont dit, moi j’appelle tout ceci des cyclones, des clones dans ma vie. Des phases m’ occupant pour une durée indéterminée…Oui ça occupe de compter chaque matin ces médicaments, et ça dérange de savoir que grâce à eux je ressemble parfois à un robot...
    Je ne sais pas si dans ma tête demain sera la guerre, la victoire ou la défaite. Être bipolaire ça ne s’invente pas, c’est juste attendre et espérer devenir à nouveau celui ou celle que l’on a été à 20 ans, un jour ainsi me suffirait …
    La bonne nouvelle c’est que dans les cycles d’euphorie ça booste la créativité ! Mais vous savez quoi j’en ai rien à fou….

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