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  • Avec ma fille dancing couine

    - Mais maman, c'est comme une chanson d' ABBA quand on se marie  ?

    - heu pas vraiment ... En tous cas ce soir, c'était insolite et distrayant, c'est ça je crois une canson d'ABBA ...

    l@, mama mia au cinéma .

  • sur ambition.

    AMBITION ILLUSTRATION:

    Quand un mot me saute aux yeux,
    Se glisse dans une conversation
    j’ai envie de le décortiquer
    De le prendre et de le mettre en situation
    En comprendre tous le sens,
    Afin de le mettre en évidence
    Besoin aussi de l’imaginer en émotion
    Une envie comme ça, parfois un besoin
    Des fois pour rien
    Un mot qui a pour don de transporter
    Enrichir les thèmes et leur vocabulaire.
    Ce que je sais de ce mot n’est pas tout à fait clair .
    Je le crains et à la fois son contraire
    C’est un mot ambigu, clair et obscur   
    Un joli mot, comme un défi, pour sur 
    Des sensations en extraire
    Ce mot c’est ambition, comme une promesse à tenir.
    J’ai cessé d’en avoir, d’en détenir
    Mais je continue de m’associer à l’avenir.
    « Un homme n'est pas malheureux parce qu'il a de l'ambition, mais parce qu'il en est dévoré. »
    A dit Montesquieu...

     

     

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  • Mes pas avec elle

    Les états seconds m’étaient indispensables, impensables de vivre autre part que dans ma sphère de soma. Figée dans une boule de pâte à modeler sèche et tiède : mes névroses superposées. De là, pourtant, j’ai aperçu les yeux de mon enfant, un regard ayant du mal à reconnaître sa mère. L’une presque étrangère, silhouette abîmée, traits du visage tirés, moi désorientée ne sachant faire face à la proximité des individus. Un petit être délicat, malgré tout, s’avançait lentement dans la cuisine, ne comprenant pas pourquoi il avait la sensation de déranger en réclamant ses céréales et son chocolat. Il osait à peine de moi s’approcher. Ses mots m’étaient adressée, et doucement prononcés. La parole d’un petit bout de moi qui n’osait pas. Cet enfant, le mien devenu victime de mon désarroi. J’étais coupable et témoin numéro un, je voyais l’incompréhension submerger l’enfant, déborder du bleu de ses yeux : liquide amer. Billes irisées, caillots de sans autrement, regard brillant. La larme de mon petit roula, me renversa, me réveilla. Il était temps, il était tant…Les non-dits sont si violents dans les moments comme « ça ». Ce matin-là me laisse une trace et un goût âcre, où était la mère ? En un instant, en une seconde j’ai admis qu’il fallait que je l’épargne…parte ? Mes yeux cernés, ma façon d’être exaspérée de tout, je ne pouvais plus me permettre de faire subir « ça ». J’ai  serré mon enfant, j’avais ce désir de l’emporter loin d’elle, moi devenue ridicule et grotesque. Des émotions confuses et corrompues entre l’enfant, son chérubin et elle. Cette mère médiocre parente, et l’ange désireux de la garder là tout près… L’éloigner de mes étranges besoins d’abandon. La femme plus tout à fait mère entourant de ses bras ce fils, ne pouvant pas s’empêcher de pleurer ailleurs que sur elle-même . Découragée et à bout de force aussi, je lui servis le petit-déjeuner avec plus de mal que de bien, gestes maladroits et hésitants. Où sont les objets et leur place, l’étagère du sucre et du lait ? Puis je l’ai emmené à l’école d’un pas lourd et approximatif. Mon bout de chou me serrait très fort la main. Si fort. Il était là donnant  cette impression celle de se débrouiller tout seul, puis moi déchirée et indigne à la fois. Mes pas avec lui.


    Mes pas avec elle, sur le chemin de l’école, je lui serrais très fort la main. Si fort. Si j’avais eu la force d’un homme, je lui aurais broyé les doigts afin de la ramener vers moi, rejoindre ma vie celle de l’enfant que j’étais. Mon enfance pouvait être gâchée, mais pas avec elle, pas à cause d’elle. Une brume dissipait souvent son regard, elles étaient étranges ces larmes qui n’arrivaient pas à couler, et mère j’ai. Je souhaitais la voir, comme avant, amusée par mes tourniquets autour de la table, et l’entendre à nouveau chanter avec moi dans la voiture lors des trajets trop longs. Mais voilà, ma mère demeurait sombre comme l’ennui, comment trouver le bon instant pour la réveiller ? Tous les rituels rassurants m’ont, un temps, manqué. À présent je devine son pincement au cœur, j’ai la force d’un adulte, je suis devenu homme, avec ce droit inné et naturel de lui reprocher l’absence. Je suis toujours son enfant.

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  • D'été.

    L’été traîne des pieds, les beaux jours ceux qui sont chauds insistent. Je n’aime pas.
    J’attends avec impatience les premiers froids, le rouge et l’automne mélangés.
    Aller l' été presse-toi, dépêche-toi de t’en aller, ma peau ne te supporte pas . et surtout n’oublie pas d’emmener avec toi tous ceux qui sont d’avis de te fêter .
    Les fenêtres tardent à se fermer. Les beaux jours à savoir ne pas apprécier.

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  • Hum !

    Se décider, décider de continuer malgré tout, continuer d’avancer, le mouvement  permet de patienter, combler l’espace entre deux intenses instants espérés. L’illusion de gagner, gagner du temps, s’entraîner à être, être prêt, près des buts, début des ennuis souvent. En attendant de savoir ce qu’il m’attend vraiment, je me réfugie dans le travail, et j’en oublie même parfois de m’ennuyer. L’ennui passage, hélas, obligé avant de pouvoir accéder à l’endroit, l’envers du décor là où c’est vraiment important  : l’aire de « j e », le droit de rêver en grand et non de se réduire à convoiter.
    C’est bien connu, le temps passe vite et l’espoir est source inaltérable de déception….Ne rien demander ni exiger est la seule chance de pouvoir être en corps étonné …
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  • 8 jours 4 paires ....

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  • Howowowhoooooooo ! Tube de l'été !

    Proverbes lunois + des questions :
    L’indécision incarne souvent une paresse peur, et en particulier celle de s’engager.( ça c’est le proverbe lunois ) .
    Ne plus avoir le choix, celui d’à tout moment avoir la possibilité de reculer ne m’enchante pas, je l’avoue et l’assume,  les deux à la fois . L’absence de conviction voir de courage est-elle vraiment une bonne raison pour dénigrer un individu, dans ce grand bordel qu’est la vie ?  
    J’ai une autre question : comment fait-on, quand les certitudes effraient  ou ne font pas vraiment envie ? Hein ? Surtout lorsque l’on n’y a jamais été préparé .
    Quand coldplay passe à la radio de ton cabriolet, pense à chanter tout bas  au feu rouge  à l’arrêt *ou alors ferme la capote . Parce que non la voiture n’est pas sensée être salon karaoké . howowowowo . ( autre proverbe lunois) . 
    * en centre ville le feu rouge, avec plein d’autres voitures autour de mmooouuuuaaaa.

  • les cygnes des étangs, ça existe ?

    L’envers du décor  :
    Une vision déformée et inversée
    Un peu gauche et obtue
    Je n'écris pas droit
    Je vois maladroit
    Dans mon univers, l’unique est perçu nu
    un et nu , hein ! Sur un cahier des mots barrés

    Un champ de vision particulier,  
    Un langage qui tue et qui mute
    J’en ai plein le dos
    L’ordre amalgame
    Ma gamme glisse sur « tu » et » ut »
    L’encre coule façon verso
    Mes vers produisent des sauts
    L’un verse des lettres
    L’autre sens à percevoir
    Noeud dévêtu, vocable de sioux
    Ne nu mot ej sius
    En un mot je suis :
    Dyslexie
    En plusieurs maux, j'inscris sur l’autre côté d'un miroir

    ps : bien entendu il va de soit que je m'ennuie à l'endroit, les canards font coin coin, les cygnes des étangs

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  • Chacun son Pellier : le mien le tien le sien

    L’obligation, la nécessité d’une vie active à assumer se profilait. Je ne m’en souciais pas..Pourquoi, l’aurais-je fait, un peu de détachement s’il vous plait…Moi avec en supplément un an de sursis, un studio, une année d’insouciance financière et lui dans cette grande ville. Un an avec un statut étudiant rendait la cité belle, label vie. Quelle que soit l’heure l’animation y était omniprésente: fourmillements des moins de vingt ans dans les quartiers proches des universités, trésors de frippes dénichés au bas des ruelles, là  où les minuscules boutiques font penser à des cavernes. Puis, il y avait ce défilé constant dans les rues commerçantes d’une armée de piétons aux pas réguliers et homogènes. Près de là une mosaique de nids :  les quartiers généraux des bandes et des tribus urbaines, je veux parler des pubs et des cafés, là où tout le monde fait son cinéma, sa place, sa comédie…La fille jeune se ligotait à ses amis. Elle et cette impression de faire partie intégrante d’un ensemble, d’un groupe, suivant cette grappe d’individus, s’attachant à leurs bras, leurs ramures, armure tordue des jeunes adultes : péripéties et aventures, et au centre les pérégrinations amicales. Cette légèreté ressemblait à de la distraction en comparaison de son ancien combat, celui de la maladie. Ancienne lutte dont elle ne parlait presque pas, une page s’était tournée. Page blanche, destinée à être griffonnée du prénom de l’aîné, l’aimé. L’adulte confirmé, Ludo ce prénom qu’elle écrivait sans cesse dans le coin des feuilles de son bloc notes, pendentifs accrochés au verso de ses cours de socio. Des gris-gris sur les feuilles, des prénoms à aimer écrire ou rêver, elle n’avait jamais eu l’occasion d’en inscrire au début de l’adolescence. Ces initiales décorées à l’entre turquoise, estampilles de filles, fille ordinaire de quinze ans qu’elle n’avait jamais incarné. Les amours  candides, le dessin encore naïf des premières passions, à 18 ans c'était déjà trop tard.
    Derrière la place du centre ville, la fille se dépêchait d’aller acheter un peu d’herbe qui la rendrait en corps plus folle pour la soirée. Mon maigre budget, à chaque fois, disparaissait sous cette herbe roulée en boule. Désordre silencieux, pétard, coton des nuages, et doux remous, une quarantaine volontaire et choisie. Le réflexe d’évasion la calmait, m’apaisait, cette recherche de l’état second, le but étant de décoller de ma peau une légère irritation, les picotements d’un corps à peine guéri. Un goût accentué pour les voyages remplis de promesses sans les serments, cent conditions, et avec tant d ‘états à découvrir. Ces nuits où Ludo ne me rejoignait pas.
    Ludo : Ces nuits où je ne la rejoignais pas, et pourtant pensant, sans cesse à elle, cette gaffette, la gaffeuse. La pensive dont j’étais tombée amoureux, parce qu’elle me faisait sourire au début, puis devenu addict de ses étourderies et de ses faiblesses à la fois, les deux..Sa façon de prendre tout, tout à la légère…J’ai ressenti l’envie de construire un abri autour d’elle, solide et confortable. Homme aux réflexes logiques, avec le regard porté sur les demains, devant. De ses rêves n’en dégager que des projets. Ma façon de l’aimer…

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  • Des comme elles non plus

    Fête à la grenouille dès qu'il pleut !

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