UA-112009492-2

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Il n'y a pas de machine à café dans ce service, au service administratif .

    À chaque rentrée scolaire, c’était toujours la même chose, au moment de choisir, ma place , mon bureau : si je pouvais, moi l’élève optait pour le côté fenêtre. Durant, toute une année scolaire détenir la possibilité d’aller là ou là, par la pensée… La destination ? HUM ! Tout dépendait de l’humeur du jour ….
    Ce qui comptait, incontestablement, restait la case départ, le décor, dehors c'était l' évasion : un songe, une rêverie... une "absente"? Peu importe le voisin attablé à mes cotés, je n’y  portais qu’une attention sporadique. Lunatique, moi vous croyez ? J’étais, comme disaient certains de mes profs : une élève «  effacée », voire timide, ma mère elle me formulait autrement : détachée…
    Depuis quelques mois, j’ai une adresse en supplément, mon bureau rien qu’à moi : je passe mes après-midi en compagnie de mon travail et de mon assistant assis à mes pieds. Il n’est pas contrariant du tout ce secrétaire, adorable je dirais même. Il est tout blanc également, c’est mon chiot de 6 mois et 20 kilos ( en fait, je crois bien que sa mère est un panda géant, au vue de la mutation de l'animal…) .
    IL a bien fallu le décorer ce bureau, tout de même, et par chance j’ai eu carte blanche …
    Aucun mérite, je couche avec mon beau gosse de patron. Lui aussi est adorable. D’une part parce qu’il me supporte, parfois….ah l’amour …. Et aussi parce qu’ il me laisse libre expression quant à l’organisation du labeur et à la déco dudit bureau …
    J’ai, donc, choisi pour cet espace de travail de poser une ombre grandeur nature sur le mur juste face à moi : celle d’un homme qui court .
    Une fenêtre supplémentaire sur le mur donc, entre deux dossiers, à partir de là, un « messager » m’offre la possibilité de franchir les murs : c’est un passe muraille. Cette ombre franchit les cloisons et m'emporte avec lui quelquefois. Dans un lieu «  où le temps dure longtemps, plus d’un million d’années et toujours en été …. » Idées clairsemées.
    Je ne sais pas trop encore, à quoi va ressembler ce bureau dans quelques temps, mais il reste 3 murs, qui à mon avis, ne vont pas rester blancs immaculés… Au milieu des vraies  fenêtres, je vais sans doute en  créer d’autres, des images que l’on pourra baptiser «  passages «, parce qu’on dit «  c’est le destin «  ….

    Il n' y a pas de machine à café  dans ce service administratif, personne ne sait ce qu'il s'est passé la veille à la télé...


    PS : Mon fils m’a appris la technique du dessin en 3D, vive l’atelier arts plastiques, ça promet …. . EH oui , le mercredi après –midi , mes enfants me rejoignent pour une heure ou deux sur mon lieu de travail, l’heure de la récré parfois….

    moto0126.jpg

     

  • J'ai moins de cheveux

    Ce matin à mon réveil , il est arrivé un truc étrange . IL y  avait plein de papillons dans ma chambre ! Au moins des milliers , mais que des bleus , des irisés . Je n’en revenais pas . Ce spectacle rien que pour moi , quelle merveilleuse vision au lever du jour ! Ils virevoltaient dans tous les sens , dans le ciel de mon  plafond ; Ces papillons dansaient : la danse , ce langage si particuliers : tout révéler comme ça , telle la bonté du don de soit . Seul , leur corps parlait, disait tout :sans blablas ni chichis.  Chaque mouvement exprimait une émotion, eux au moins ne disaient que le néant  , oh comme c’était joli , parce qu' irrégulier et absolument imparfait .
    Des artistes , ces organismes vivants , moi je vous le dit . C’est ça non ?  être artiste : sans dire ni parler , animer l’émotion , parfois même  la figer pour le plus beau qui soit , quelquefois pour l’ éternité . Loin de l’idée de postérité.
     Des papillons venus tout droit de là , libérés enfin de mon ventre, de mes putains de trip(es) …. Et puis après , l’angoisse s’est rapidement manifestée , mais où vont -ils aller ces êtres ailés lorsque j'ouvrirais  la fenêtre ? Hein que vont -ils voler  , non mais !  Ils vont me laisser  là comme une fille qui ne sait pas quoi faire de son con , ce sexe dit faible , ou juste sensible à ce qui devrait être le plus beau dans la vie: l' A . De cette  existence  avec laquelle l’on n’est sensé ne  pas jouer me donne si froid dans le dos , de mes elles jusqu'au  bout de mes doigts , ne plus composer avec le langage des mains , celui des muets . La justesse d’un hurlement, un écrit .Que faut – il faire ? Faire aigrie , mouais bof , ça je me le garde pour quand je serais toute fripée et toute mise en plis via les  rides . Enfin dans l’hypothèse où j’aurai la volonté de cheminer  jusqu’à là …
    Ah oui c'est VRAI , c’est vrai j’ai charge d’âmes , je ne dois pas , c’est pas bon pour ceux qui resteraient après , ma sœur aînée  n’arrête pas de me le rabacher. Remplir la vie des autres et pas vrai-ment de mmmmmouuuuaaaaa, fait partie de mes devoirs, ma vie , de mes choix personnels .
    Mettre FIN aux choses ainsi  , à l’existence tout court est l’un des actes les plus égocentriques qui soit . Le désarroi ne devrait pas être un prétexte de fuir , mais le juste coup de pied au cul pour tenter d’aller mieux à défaut d’aller bien . Parce que faire comme  du bien c’est tellement chiant , c’est pas sain . Se vouloir  « être » saint cela n’a jamais été du domaine de l’humain . pffff ! Vivre bio , mon Dieu  ça m’ afflige à un point dont vous n’avez pas idée ….
    Demain à 6h j’irais faire un vide grenier , et vendre à 1 euro tout ce qui a décoré ma vie .

    clique l@ just for the fun

  • Une image en noir et gris, pace que j'ai plein de cheveux , des blancs sur tout. Zone capillaire: zone critique: . Les « t » , les taires , les ut j’en ai plein le do ...

    Faire une chanson  sur un blog dont les principaux refrains sont : mélancolie et n'importenawak mélangés : Des êtres , à prononcer avec la liaison, ça fait : : desêtre , titre de cette chanson .

    Illustration :  

    Pas de lecture, ce soir, ni faire  de dessin enfantin pour me tempérer...Tiens bizarre, moi qui aime bien faire des trucs insignifiants, normalement : m’évader de ce monde dont j’éprouve de moins en moins envie de faire le tour. D’en faire la cruelle épreuve…celle d’un constat que je devine déjà !
    À croire que ce qu’il me reste de paix réside dans l’ étrange quête d'une utopique sérénité. L’illusion d’y croire en corps ne tient plus qu’à un fil , un lien  tendu entre les rêves et la réalité.
    Des « êtres « tranquilles se rassurent via un mode opératoire tout aussi dérisoires qu’ imprécis  : l’absence d’immobilité .L’avis de prendre, à taux fixe ou variable, selon l’apport d’envies au départ.
    Dommage qu’il ne me reste plus qu’un souvenir de ce qui me paraissait le plus beau dans l’existence : la spontanéité... L’époque où les plans B n’avaient pas lieu d’être, ces instants d’insouciance qui nous manquent à tous et tant parfois ( enfin ceux âgés de plus de 30 ans*comprendront ).
    Au fur et à mesure, des grades et des étages …La pensée et la raison prennent trop de place face à la sincérité. La perte de l’être se fait en profondeur : le gouffre des doutes, des jours que je baptise :  l’avis  en trop, la vie, à force,  «  abîmée «  .
    Attendu que le désir d’intellectualiser est un des rares «  trucs « qui ne me soient pas trop brisés. Il me reste le désir de vouloir comprendre, sans pour autant accepter,  excuser les «  méchants ». Et tant pis si j’ai tendance à tout mélanger, inverser les « t » et les « u » , les uns et les nus , les tous ce que j’ai cru.
     Me  concentrer, moui… tout dépend de l’intensité de la météo : des cyclones dévastateurs ou des états de grâce, que nous offrent certaines dépressions : des ciels bleus,beaux et froids, parfois , à la fois .
    Je disais à Lio, tout à l’heure : putain purée, je n’ai plus peur des riens , j’ai menti , ce n’était pas vrai . J'ai la frousse pour de tout, pour du blues cruellement, parfois, des fois , souvent, par tous les temps : les chauds , les froids , les gris  , des rages retenues .
     * Chloé : ut comprendras dans 15 ans, en attendant fais très attention , mais rien qu'à toi .

    1176971426.jpg

     

  • Masque à l'argile verte (si possible sans grumeaux ) et huiles existencielles

    Nous n'allions quand pas fêter le monospace tout neuf à la cafet  ! Y a foute bole ce soir à la télé faut pas déconner quand même ! 

    720736583.jpg