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  • J'aime pas les hirondelles, j'aime pas les taupes, mais j'aime bien auhjourd'hui !

    Quelques notes en vrac, oui en vrac comme d’hab…

    Le soir autour des maisons, au milieu des lotissements vers 20h c'est l’arrêté du jour : le repos des gens. Si je reste ici et là c’est-à-dire en dedans, je continue inexorablement à en prendre pour perpétuité, chez moi c’est récurrent. Juste une impression qui m’appartient. J’observe les contours du jour, incertain compte à rebours.

    Je prononce rarement le mot que les gens placent souvent à tort devant toujours, ce mot je le vis. J’aime mieux, c’est tout  …

    Une vie neuve ça n’existe pas, on décide de la continuer ou pas. Une existence devient extraordinaire à partir de l’instant où l’on oublie les doutes, les freins. Parfois échec et mat juste à cause de nous les fous.

    Oui oui je confirme dans le sud il fait déjà chaud, est ce que cela veut vraiment dire que nous sommes des privilégiés  ? Des chanceux ?

    Moi le soleil ça me fait mal aux yeux et pique la peau quand il rayonne de trop. Eh ben non je ne suis ni une hirondelle ni une fée, quand ça brille, je n’aime pas trop.

    Oui oui je confirme dans le sud il fait déjà chaud, tout est ouvert, dans le béton des maisons au printemps nous avons du vent chaud en supplément. Et spiderman se colle au plafond. C’est à ce moment  précis que je crie et hurle à la fois : OLIVIER au secours ,j’ai peur. Tout le quartier est averti qu'une araignée a fait le printemps, et que mon mari c'est Superman en vrai. Il vient me sauver . Des voisins qui connaissent donc ma voix, moi pourtant je ne leur parle pas .Non non on n’ assassinera pas l’araignée, on la jettera dehors c’est tout, en espérant qu’elle grossira en corps d’avantage ainsi elle pourra terroriser les taupes qui bousillent mon jardin.
    Quand mon jardin sera guéri, ça sera le 14 juillet, j'exploserai de joie, je crois bien.

    Oui oui je confirme dans le sud il fait déjà chaud, dans la piscine il y a plein de gens. Impossible de noyer son amer tranquille. En juillet je prévois d'aller en Bretagne voir l’océan de tout près, l'emporter avec moi après. Je suis toujours prête moi d’ailleurs.. .

    Oui oui je confirme, dans le sud il fait déjà chaud, la température monte de plusieurs crans en même temps, ça me consterne de voir les gens s’en étonner chaque année. J’en ferais presque une dépression.

    Moi je m’inquièterais quand en avril ces putains d’hirondelles seront devenues folles c’est à dire givrées, et que vers chez nous elles ne viendront plus…ça voudra, peut-être dire que tout le monde sera bientôt froid !

     

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  • Juste de passage ou un I sourire

    Avancer comme toujours les pas sont tout de même hésitants, mais les zygomatiques fonctionnent, je souris et je réponds que tout va bien.
    Je souris, ainsi rien est à voir
    vraiment
    Je dis devoir rentrer tôt

    En fait, je mens, je n’ai pas vraiment de devoirs

    Mais juste un pas vouloir

    J’avance, je me fais marcher, les bras le long du corps c’est-à-dire baissés.

    J'y vais droit devant...

    Et alors

    Hein ? Si ?

    Uniquement ce qu’il me plait merci

    Tchin, santé à mon bon vouloir

    Tel est mon seul pouvoir .

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  • BLOG EN PAUSE

    36_11_11.gifRendez-vous dans quelques semaines .

  • La tulipe

    Aujourd’hui j’ai découpé un bout du soleil, celui suspendu au-dessus de mon jardin . Un bout du ciel que je n’ai pas gardé pas que pour moi . On aurait vraiment dit le sud où le temps dure longtemps . Plus d’un million d’années .Que cet instant reste gravé j’y tenais .


    podcast

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  • Le placard

     

    Dans la cuisine, chez mamé ....

    Quand on ouvrait le fameux placard, celui du haut, fallait se mettre sur la pointe des pieds pour pouvoir atteindre la poignée.
    Des roses, des jaunes, des acidulés , et du chocolat.
    Ils étaient tous là :
    rien que des appétits prisonniers dans les paquets.
    Et seize heure qui n'arrivait jamais, cette heure du goûter qui tardait tant à venir.
    Il était quasi magique ce placard parce que toujours garni.
    La porte mouche claquait derrière nous quand ma sœur et moi, on chapardait.
    Mine de rien, mine de crayon, têtes d'anges, assises et bien rangées sur le banc, quelques grains de sucre sur la joue trahissaient notre larcin. On venait de manger un arc en ciel.
    Et ça voyait, mamé pour la forme juste un peu nous grondait.
    Je me souviens, et ma tête reste ce soir entre mes mains.
    Un goût particulier persiste en mémoire.La saveur du pêcher de gourmandise.
    On se hissait vers des plaisirs:
    En premier s'offrait à nous l' odeur de friandises.
    Puis après c'était le bruit du papier d'emballage hâtivement déchiré, un son qui nous faisait craquer.
    Manger ainsi pour nous n'était pas pour de vrai une bêtise .
    Oui je me souviens. D'un joli moment du passé, c'est pour moi collant comme du miel.
    Aujourd'hui, je tente de stopper certaines soifs et certaines faims, envies, en vain ...
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  • Je trouve

    Je trouve le ciel bien trop grand !

  • État des lieux ...

    Bottines : 8 paires

    Bottes : 14 paires

    Ballerines : 12 paires

    Sandales et tongs à col roulé : 5 paires

    Talons compensés pour mesurer 2m12 : 9 paires

    Tennis : 7 paires

    Escarpins pour mesurer 2m14 : 20 paires

    Pantoufles : 0 ....

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    Puis petits tennis rouges avec des cerises brodées sur le coté mon dernier transfert ...

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    Et pour finir dernière soudure

     

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  • Lettre 6 : l'arbre le plus haut qui soit

    Lucas ,

    Enfin de tes nouvelles. Cette lettre qui me parvient est une sorte de miracle. Hum ! Moi en train presque de croire en ce genre de phénomène, c’est inattendu.

    «  normalement «  je ne sacralise pas…Tu le sais bien. Cette lettre n’est en rien une imposture pourtant, tes mots sont bien là , je les tiens entre mes mains. Toi lié à mes pensées, enfin via tes écrits, je bois et avale chacun de tes songes. Le passage de cette lettre jusqu’à moi, comment l’expliquer autrement que par un miracle ? Je ne suis plus certaine rien de toute façon.

    L’idée même d’être séparés, il n’ y a  ne serait ce qu’un an aurait été pour nous incompréhensible, inconcevable . Mais voilà c’est vrai. Le monde a changé, le monde entier s’est retrouvé bouleversé en quelques mois. Nous en particuliers, puisque nous sommes séparés, déchirés. Hélas notre réalité : toi en prison et moi enfermée dans notre petite cité.

    Les sons de ta prison que tu décris dans ta lettre résonnent en moi et m’atteignent, ils ressemblent à mon quotidien. Les sirènes et les hurlements pour nous aussi… Les soldats aboient et les chiens attaquent.

    Ici les chiens ne sont plus ces chiens tranquilles que tout le monde connaissait, ce ne sont plus des compagnons qui veillent, ou qui jouent avec les enfants. Une autre race les a remplacés, à présent il s’agit des chiens adjoints de leur maître : des binômes dressés pour épier, nous observer et parfois planter leurs crocs.

    J’ai souvent l’impression d’être un personnage d’un roman celui d’Orwell. Je me refuse de te décrire quand les bêtes sont lâchées …Description inutile, puisque tu la sais. Les habitants du village ne sont plus que des gens qui filent droit, les femmes courbent le dos et la milice ressemble à une armée de robots. La force a transformé le village en une sorte de camp, une voix froide et métallique accorde nos journées et indique le sens de nos pas.

    De loin nous distinguons le cri des combats, et des assassinats. La guerre renvoie son écho et ses cendres. Il n’ y a pas que le ciel qui semble rester calme, en suspend. Néanmoins un ciel sans couleurs, absence de bleu et de violet, mais que du gris comme horizon. C’est en corps moins que le néant.

    Notre village entend et attend, nous tous recouverts de poussières. D’une manière ou d’une autre c’est bien dans de la terre que tous nous finirons…

    Jamais, je n’aurais cru possible d’ enchevêtrer mes espoirs au son de la mitraille. Je ne pensais pas que mes combats et une hypothétique délivrance auraient ce timbre là… Plus jamais je ne rêverais de victoires.

    Je m’imagine parfois en train de grimper à l’arbre le plus haut qui soit , afin de pouvoir y suspendre mon chagrin.

    Mes mots parviendront-ils jusqu’à toi Lucas. Penser à plusieurs miracles, ma foi , pourquoi pas ?

    Edwige . Je n’ose utiliser le verbe aimer de peur que ma missive soit censurée.

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  • Atelier d'hier : confusion

    Je cours et m’engouffre, peut-être dans la confusion ?
    Eussé-je été un arbre , tout semblerait plus simple et moins sauvage.

    Ainsi, au bord du ciel je pourrais suspendre un peu de mon chagrin

    Eussé-je été un nénuphar je serais en équilibre au dessus de l’eau
    À la hâte je me balancerais et tournerais
    Sur de l’eau m’appuyer
    en équilibre entre le ciel et l’amer, commun tourbillon

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