Je cours et m’engouffre, peut-être dans la confusion ?
Eussé-je été un arbre , tout semblerait plus simple et moins sauvage.
Ainsi, au bord du ciel je pourrais suspendre un peu de mon chagrin
Eussé-je été un nénuphar je serais en équilibre au dessus de l’eau
À la hâte je me balancerais et tournerais
Sur de l’eau m’appuyer
en équilibre entre le ciel et l’amer, commun tourbillon
Commentaires
Beau texte, qui me procure la même émotion que les "Trois Mondes" d'Escher :
http://david-orbach.blogs.com/mon_weblog/images/2007/05/31/lw405.jpg