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  • Nouvelle collection

    Le souvenir d’un instant de bonheur se porte comme un pendentif, un bijou en forme de cœur, une gourmette au poignet avec un prénom gravé qui n’est pas le sien, ou que sais- je en corps.Un de ces trucs que la mémoire porte et qui vous décore ….
    On matérialise ce sentiment qui nous paraît bonheur en objet, objet de conversation, esprit de conservation du plaisir passé.

    C’était un moment simple, simplement beau, néanmoins fatalement éphémère. L’être singulier féminin mordille ce pendentif accroché à sa chaîne, ce lien, cette attache entre présent et passé,  autour du cou, à fleur de peau …..

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  • Loup

    Bon, Cyrus ne ressemble plus à un ourson il est grand  , à la montagne on dirait un loup !

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    Soudure essai n°3 :

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  • Visite guidée.

    Un exil en plus de la douleur. Un homme ne supportant plus la vie en ces lieux !

    Ce lit, cette armoire à moitié vidée, ces photos, et ce fauteuil au cuir râpé mais surtout inoccupé, puis ces fleurs fanées dans le jardin, ces fleurs : les siennes…. Voilà ce qu’il reste. Le reste des jours heureux qui ont rendu cet homme « temps «  malheureux. Depuis le décès de Pauline, les « jours sans » ont tordu l’esprit du veuf, des souvenirs étranglant la gorge, des mots se faisant rares, souvent dans le noir des larmes ont coulé, l’absence est manque, au goutte à goutte, la douleur a perfusé un quotidien....

    Sur les conseils de ses enfants devenus adultes, le veuf prit un appartement, la montagne de maux ne rentrera peut-être pas dans un endroit d’avantage exigu et nouveau. Qui sait, lui le sait .

    La douleur sait s’ apaiser au bout de quelque temps, un nouveau départ ce n’est pas toujours de la chance…. Mais c’est souvent comme ça, il faut changer…

    Cela dit, cet homme petit à petit s’est appliqué à retrouver à la vie de l’intérêt, sans trop faire « semblant ». Tout en ne redevenant plus tout à fait heureux, comme avant, il a su tout de même se créer un nouvel environnement même assez agréable. Certains disent que le temps reste le seul contrepoison face au venin de l’amertume.

    Puis un coup de téléphone,un jour en matinée, remit tout en question. Un agent immobilier posant plein de questions, trop…

    Le veuf donc se retrouve, aujourd’hui, là planté face à son ancienne demeure, il attend.

    La clé a un peu de mal à pivoter dans la serrure. Il arrive tout de même à entrer, et va vite ouvrir les volets pour faire céder l’obscurité. Les draps sont sur les meubles, la pendule est arrêtée, une odeur de renfermé règne dans la maison …Il inspecte les pièces une à une pour arriver jusque dans la cuisine encore dans le noir.

    L’homme perçoit son épouse : elle, de dos préparant le dîner. Tout est comme avant, le veuf est redevenu époux. Est-ce un saut dans le temps ? Il peut même humer l’arôme du plat qui est en train de gratiner. Pauline est restée belle, il reconnaît cette taille fine et cette silhouette longiligne, grâce à son chignon mal lié il peut même voir sa nuque délicate. Comme avant. Ce matin, Pauline semble avoir trente ans, sa lumière éclaire la pièce. Elle se retourne et lui sourit.

    Pauline s’approche lentement de lui pour finir par lui déposer un délicat baiser :

    - Tu n’as pas trop changé, tu sais !

    - Mais ….

    - Chut ! ne dis rien et reviens …

    Problématique de l'inconscient, rêve ou un peu d'âme en supplément  l’homme,je crois, n’a jamais su.

    L’ entrée, même discrète , de l’agent immobilier interrompt l’instant, la clarté disparaît, la poussière est à nouveau sur les éléments. La présence de Pauline expire en un souffle léger.

    -C’est inutile, Monsieur ! Vous vous êtes dérangé pour rien, mais je ne suis plus vendeur ! Je ne suis pas désolé….et surtout pas pour vous .

    Un endroit, celui où un grand-père jouera, plus tard, avec sa petite fille dans un jardin où les fleurs seront à nouveau belles et colorées; où dans les placards de la cuisine des gâteaux attendront d’être mangés.Un refuge calme et serein où toute la famille se réunira pour les congés. Un papé décrivant Pauline parfois. Cette lumière souvent à l’endroit .

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  • Plat de lasagnes et mon jeune Padawan

    - Explique moi POURQUOI tes «  Converse « toutes pourries sont collées avec de la colle néoprène dans MON PLAT à lasagnes . J’attends une explication précise

    - Ben heu…. en fait heuuuuu….  c’est à cause de mon devoir en arts plastiques le thème étant : technique de l’assemblage.  Alors j’ai surfé sur le net , j'ai cherché un peu d'inspiration et j’ai trouvé cette idée intéressante, j’y suis allé franchement donc....illustrer : mettre "les pieds dans le plat "

    - Mouais ut t’es surtout pas foulé

    - Pfff …. C’est malin

    - Que la force soit avec toi mon fils

     

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  • Atelier, le mot : "impair ". Papier kraft sur la table de ma cuisine

    Écouler la paire, le duo jusqu’à la dernière goutte d’envie.

    Exister, avoir vécu un peu du meilleur et un peu du pire

    Un peu des deux

    Puis l’avis d’en interpréter le souvenir

    Parfois je m’embrouille, souvent je ne se sais plus, je ne sais rien.

    Était ce l’un auprès de l’autre ou plutôt  l’une puis l’autre ? Je n'ai pas eu le choix .

    N'avons-nous jamais été deux , vraiment ? Eux : nous c’est-à-dire un ensemble incohérent ?

    Je me répands au milieu des illusions à décrire.

    C’était

    Il y a si longtemps.

    L’émotion est devenue scénario à présent

    L'aperçu de cette histoire plane au-dessus de mes songes , commun mensonge . J'agrémente chacun de mes débuts de repos d’un épisode.

    je distingue, à peine, le ton, la teinte de mes rêves.

    Faut que je vois le tableau

    Cette aquarelle sera suspendue au-dessus de mon lit

    Un peu schizo, imperceptible duo, ma mémoire choisit les morceaux qui me colleront jusqu’à la fin et sur la peau.

    Une partie de nous, de moi se transformera- t-elle en début de roman ?

    Indivisibles et entiers , les deux mots « ELLE » et « LUI » ne faisant plus qu’un. C’était un impair, une si belle erreur .

     

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