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  • Pierrette et l'entrée en matière

    Le repas d’affaire :
    Nous devions nous rejoindre au bureau avant LE rendez-vous super important .
    « Mets ton tailleur noir pantalon, s’il te plait ! «  qu’il m’avait dit, juste avant de me déposer un baiser sur le front. J’étais en corps un peu dans mon sommeil et n’est pas fait attention à comment il était habillé mon collaborateur de mari…. 
    Alors pour ne pas le contrarier, je me suis exécutée . J’ai mis le fameux superbe tailleur noir pantalon et j’ai choisi en accompagnement le chemisier cintré, le bleu ciel à fines rayures, col et poignées blanches. Le tout dans le but de me donner un air « sérieux «  … Mais voilà, car bien entendu, il a fallu un « mais « : Mon époux aussi avait  choisi de porter une chemise bleue ciel à col et poignées blanches, le modèle homme en XXL. On aurait dit des enfants modèles habillés tout pareil ! Certes un peu gênés nous étions devant le mandataire avec qui nous venions de signer, amusé de nous voir habillés de la même façon.
    Mais bon, que faire d’autre à part d’en plaisanter…
    C’est au restaurant, que là j’ai perdu un peu de crédibilité . Pourtant j’avais tout bien dit et bien présenté les arguments nécessaires à la collaboration. Présenter notre sérieux !
    J’ai commis une erreur, une étourderie lorsque est arrivé le 1er met de notre repas, c’est à dire  l’entrée :
    En effet j’ai répondu : « vous aussi «  quand le serveur nous a souhaité un bon appétit !

    C’est à cet instant précis , c’est-à-dire à 13h 17 minutes que j’ai vu mon époux , encore une fois prendre sur lui, s'énerver tout rouge en silence !
    C’est ballot non ?


    ps : Vlad trinque avec moi , tchin ! 110408353162.gif

  • J'ai froid .

    Les phares de ma voiture déchirent la nuit. Sur cette route de campagne, je sais que je roule trop vite. Non pas que je sois pressée de rentrer, mais voilà je suis épuisée, j’ai froid. De toute façon, j’ai tout le temps froid.
    À peine 20 minutes que j’ai quitté la répétition de mon cours de percus, il me semble avoir tout oublié, déjà… Ce soir, je n’étais pas concentrée, de toute façon je ne le suis jamais …
    C’est une idée de ma sœur, ce cours de percus. Il te faut voir plus de monde, d’avantage sortir souvent qu’elle me dit. Me changer les idées. Faut que je l’aime à frangine pour me taper 30 bornes aller et tout autant pour le retour chaque semaine, pour lui faire plaisir c’est moi qui vous le dit. L’excuse de la fatigue ne marche plus pour rester chez moi. Je vais mieux, il paraît .
    Ma meilleure amie, elle de son côté m’a confirmée notre départ pour l’Irlande, en début d’année . Je lui manque qu’elle me dit souvent …Elle aussi veut me changer les idées. Même  si je crois bien avoir hâte d’aller me geler à Dublin en février . Là , ce soir je ne  suis pas vraiment sure d’aller mieux.
    Tout le monde a plein d’idées pour me changer , tant pis !

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  • Lévitation du matin !

    Donc faire l’amour et faire la gueule vont bien ensemble . Je suis assez d ‘accord ,moi la ménagère de moins de 50 ans .
    Sans doute on fait la tête :- (  après avoir fait l’amour, c’est-à-dire aimer. Parce que l’on se rend compte que l'on vient de donner tout, tout  cru tout entier, un don de soit une petite mort à chaque fois …
    Bleu citron !

    Bon c'est pas le tout faut que je file, je dois aller faire les courses acheter des pates et du thé puis après aller bosser et ce soir, peut-être, sans doute , aimer  .

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  • Perte de poids, de densité ...

    Produits et boisson gazeuse avec 0%  de sucre et de graisse … Comme c’est chouette la vie ! Que des bulles édulcorées, du concentré vive-ment coloré à portée de main. Des instants de plaisir de gourmandises sans conséquence, vraiment ! Des instants de désirs assouvis, éphémère bonheur.
    Plus que de la légèreté c’est du rien qu’on nous vend à toutes les sauces.
    À quoi bon chercher de l’authenticité ? « Puisque du rien est considéré comme source de valeur à présent «  a dit Dominique Quessada !
    Un coca 0, de la saveur sans risque, du sucre qu'est pas sucré. Oh mon Dieu comme c’est chouette la vie. La vraie ? 
    Rien d’étonnant à ce modus operandi dans une société où presque tout fonctionne sans se déplacer, sans se dépenser.
    Des frissons et du gras devant la télé, de la drague et de la baise virtuelle face à un PC , des médicaliments ou de l’alimention ne coûtant pas vraiment chair, selon …
    Degré 0, paresse, sexe à piles et fadaise, oh my God comme c’est con la parfois la vie. Féminin avis.
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  • La grotte

    Proverbe lunois :

    Ce n'est pas parce que beaucoup d'épreuves et de peines traversent une vie que l'on doit faire la gueule pour tout le restant de cette existence ...

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  • Le prisonnier politique

    Ils m’ont annoncé que les visites à la prison seraient dorénavant interdites. Seule la correspondance restera, donc, notre unique lien. Je suis effondrée et n’ose à peine t’avouer cet état d’esprit dans lequel l’annonce de cette bien triste nouvelle m’a plongée.
    Cela étant dit, par respect pour toi, j’arrêterais là la description de ma tristesse, notre douleur commune. Un effondrement.
    L’aventure épistolaire est la seule chose que la vie a, maintenant, à nous offrir. Je t’aime et je vais te le dire, l’écrire de mille et une manière. Mon temps deviendra aussi le tien, le notre. Une conversation.
    Que dirais-tu, de faire le tour d’un monde, du mien ? Un état divisé en deux dont une moitié te sera consacrée, et l’autre pour moi à vivre pour deux. Telle une présence dans mon ventre, tu seras là, comme un insaisissable lien. Schizophrénie annoncée... Etre deux déterminés à ne pas se diviser. Toi, la partie intégrante de mes « trips », notre devenir. 
    Te faire participer à ce quotidien de façon assidue subsistera comme l’unique moyen d’être réunis. Toi+ moi sera égal à un ensemble. Et laisser aller ainsi la liberté s’emparer de ton isolement, cette prison.
    Tout ce que je vais saisir, observer, obtenir et prendre de l’existence te sera mot à mot rendu. Chaque soir, une lettre, une carte, une évasion. Des phrases pour toi, puis des questions et donc des réponses venant de toi que j’attendrais. Du temps passé à t’écrire, te décrire. Je veux te donner des dizaines de pages à lire, te procurer de la matière pour rebondir. 
    De l’intense, je ne laisserais aucune miette s’échapper, et post scritptum de l’espoir cacheté pour toi, cet homme, un monde en deux moitiés …
    Libre pensée
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  • ça ne m'a pas tuée, ça ne pas rendue plus forte, ça m'ennuie et c'est à peu près tout, à priori ...

    L'ennui

    Le simple fait de n’avoir «  rien » à faire aujourd’hui, me procure du temps pour méditer. Faire des projets, bof non je ne suis pas assez motivée, plus assez d’en-vie. Cela demande trop d’énergie et n’est pas raccord  avec mon modus operandi.
    Penser à la dure réalité qui est que les hommes, les gens sont méchants, des pas contents, des non-satisfaits, des anciens enfants gâtés pourris, moi y compris, m'amène à l’évidence : complaisance dans l’inertie.
    En effet, grâce à cette dépression ponctuelle, ce mal de vivre régulier que l’on m’a gracieusement légué. Je reste là, à chouiner sur mode chronique, posture dont le seul mérite est, d’une certaine manière, de m’occuper l’esprit…
    L’angoisse d’exister anime, donc, ma journée …
    Écorchée vive ou sorte d’éponge remplie d’eau salée? Là est ma question.
    Ahh lalala me voilà en train d’étudier la mélancolie attitude qui consiste à donner l’illusion que la seule chose à laquelle j’aspirerais serait de trouver la vie sensée et pourquoi pas jolie, «  temps » que j’y suis. Mais que nini, à peu rien ne me satisferait, à priori… Envier les bien heureux, peut-être, à la rigueur.
    Je n’ai rien d’autre à faire aujourd’hui, juste l’art de n’être de bonne compagnie que 5 minutes d’affilée.
    Aujourd’hui, c’est mon rien qui me tient, hélas, compagnie.  
    Demain, avec tous mes dossiers à classer et à terminer ! Sans doute n’aurais-je pas le temps d’ainsi me questionner . Après le bureau, je rentrerais, à toute vitesse je remplirais la vie des proches des présents …Et regarderais comment ça fait la vie d’experts devant la télé, parce que sans doute je serais « crevée ». Par paresse, par dépit…

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  • Blabla

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