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  • La batukada . Hier soir j’ai entendu un conseil valant 14€90 : il faut accepter l’ennui ! Perso moi je m’ y fais très bien …

    Quoique, meuhhhh non je déconne frangine

    Tatata ta iiiii tatatata
    Phrase des tambourins *

    Totottitooottitooo
    Phrase des cloches

    Tchi tchi tchi tchi
    Phrase du truc avec les grelots

    Boum boum boum boum
    Phrase des grosses caisses

    Bam bim bam bim bam bim
    Phrase des caisses claires


    Une fois par semaine, on s’éclate et on répète ! Le groupe en représentation c’est l@

    *c’est là que je suis héhéhéhé.
    Au fait ce matin j' en ai trouvé des rouges fabuleuses

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  • Simone Weil

    « L’âme a des besoins insiste Simone Weil, autant sinon plus que le corps, et si on ne prend garde à les assouvir , c’est toute notre société qui s’en trouvera déréglée. D’autre part séduire, pour nous séduire, les politiciens de tous bords nous ont fait croire à la possibilité d’une société permissive où les droits primeraient nos obligations et où gagner plus constituerait notre seul horizon. Simone Weil inverse les choses : les obligations priment sur les droits, elles sont identiques entre les êtres humains et ne concernent qu’eux seuls. »
    « Il y a obligation envers tout être humain du seul fait qu’il est être humain, sans qu’aucune autre condition n’ait à intervenir, et quand même lui n’en reconnaîtrait aucune » .
    Laure Adler décrit  Simone Weil en tant qu’insoumise

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  • Fractionné du jour ...

    Je me souviens des fins d’après-midi où, après le collège, je rejoignais la librairie. De l’extérieur, je regardais ma mère arranger la vitrine ou bien s’occuper des clients. J’aimais bien de temps en temps marquer une pause, voir si ma mère allait regarder sa montre, saisir l’instant où elle guetterait mon arrivée. Il me plaisait bien ce sourire qu’elle m’offrait, ce petit hochement de tête me désignant. C’était un air de famille, un air de connivence qui nous rassurait à toutes les deux. Je la trouvais marrante avec ses grandes lunettes dorées et sa manie de tout deux fois vérifier. Je dérobais un peu d’elle, en toute discrétion, digression d’une enfant envers sa mère . J’étudiais maman en étant fière d’être sa fille, ayant la volonté, pourtant de ne pas lui ressembler, parce qu’il fallait l’étonner pour lui plaire. L’aimer tant ma mère, je l’ai aimé autant qu’elle m’a manquée. Dans l’attente de sa présence, dans le désir qu’elle puise le temps de me parler en espace réduit. Ces instants rares dont je me rappelle caressent ma mémoire, la contrariété des entrevues manqués non plus je ne les oublie. Je voyais une certaine satisfaction se dégager d’elle, pour ma mère être épuisé signifiait assumer tous les rôles que se doit d’incarner l’individu féminin pluriel. À force de patienter, de l’avoir attendue de trop, avec cet amer ci-joint, je me suis égarée dans les rêveries, j’ai négocié mon statut d’enfant, composé avec ce rôle celui de fille d’attente. Il me fut impossible de m’empêcher de l’aimer de trop cette femme que j’appelle toujours maman.

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  • Il disait que....

    Céline disait que les voyages ce sont des petits vertiges faits pour les couillons ...

    Il avait raison. Mais bon....

  • Merde à la fin !

    Ma tension est descendue à 10, le médecin sort de chez moi, et me demande de bien vouloir garder le lit en corps un peu .
    Je suis dégouttée, tout allait à peu près bien, je devais commencer à parcourir mes 24 premiers km d’affilée samedi (une sorte de répétition générale avec les membres du club, avant le trail prévu en décembre) .Une promesse faite à moi-même , il y a quelques mois déjà...
    Depuis des années je cours, depuis toutes ces années, je m’épuise sans compter pour atteindre un but imaginaire, une sensation de liberté concrétisée par cette putain de ligne d’arrivée. Franchir cette ligne, la piétiner, tracer un trait sans arrêt.
    C’était bien de choisir un défi pour décembre, fêter à ma façon la fin de cette drôle d’ année, des moi(s) du genre dévastateurs.
    Depuis hier les frissons parcourent mon être et finissent par pénétrer ma peau. J’ ai froid , tout le temps même si 3 pulls m’entourent le dos . J’ai bien du mal à garder ce dos au chaud,  mais je vais insister, parce qu'une dernière elle à protéger. Juste dans l’éventualité où elle voudrait aussi s’envoler…
    M’en fous , jeudi je me lèverais ! Parce que j’en ai marre, merde à la fin !

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