Le soleil envahit le ciel,
L’astre au mécanisme incontrôlable donne à cette vision un côté mystique ,voir fabuleux
Je ne me sens pas impressionnée par cette idée de lumière sacrée
Cette représentation d’éternité en rien ne m’éblouit
Je constate c’est tout
Le soleil éclaire et réchauffe les jours, et que seuls les hommes allument les incendies
C’est juste une journée d’ été à traverser, un cadran , un rond de feu à supporter
J’attends le calme, la fraîcheur, la nuit
Je ne sais pas faire autrement, je vis tout simplement parfois avec intensité
Il fait chaud
Le soleil envahit le ciel, la chaleur écrase la vie
Je titube et mon corps semble dégouliner en direction du sol
L' idée de faire partie de l’infiniment petit me vient à l’esprit
Marcher et regarder droit devant devient l’ effort des hommes
Les gens ne sont jamais contents de leur sort,
Au solstice d’hiver, ils voudront l'impossible c'est à dire l’été
ÉTAIT
Que tout redevienne comme avant
Certains d’entre nous prierons pour des jours meilleurs,
D’autres chercheront l’état de grâce, sans doute un dieu
Moi je les regarde faire et les laisse faire en souriant
Puis je me détourne, du temps j’en ai peu
peu importe les froids ou la chaleur,
Je choisis d'envahir la vie.
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être un peu moins con
être un peu moins con illustration *
De ma chair, ils ont enlevé certains bouts
La date approchait, et ça me contrariait un peu, à vrai dire beaucoup
Je souriais niais, c’est dire comme je rassurais
Ça m’angoissait, je dormais mal, j’étais tendue,
J’avais un nœud derrière le cou
J’étais tendue, le suis toujours un peu, mais ça me rassure quand je ne sais pas être tranquillou
Sous le drap vert
Toute crue, toute nue
Sûrs d’eux ils prenaient le pouls
Ils allaient me prendre tout,
Putain les cons
Mes grands yeux tristes et verts
À Force, à bout aujourd’hui, je l’avoue
Je n’avais pas peur, mon cœur ralentissait c’est tout
Le marchand de sable me disait : tranquillisez-vous
À mon retour, j’étais forte mais un peu dans les choux
J’étais fatiguée, et faisais la moue
J’étais molle et tendre, commun petit toutou
Après
Dame blanche me donnait à boire, merci c’est cool
Merci madame, merci beaucoup
Ils m’ont endormi de bout en bout
Pas longtemps, puis après c’était tout ;
Moi et un bout d’ utérus en moins
Je me suis sentie un peu moins « con »
C'est comme rien
Plus tard, je saurai s’ils m’enlèveront d’autres bouts
j’ai les boules,me voilà bien !
la vie c’est con, c’est tout …
la vie on dirait un thriller parfois, mais surtout beaucoup clic l@* bon dimanche c'est le départ en vacances en fin