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Avant de partir en vacances, je fais la pause, la prose.

Le soleil envahit le ciel,
L’astre au mécanisme incontrôlable donne à cette vision un côté mystique ,voir fabuleux
Je ne me sens pas
impressionnée par cette idée de lumière sacrée
Cette représentation d’éternité en rien ne m’éblouit
Je constate c’est tout
Le soleil éclaire et réchauffe les jours, et que seuls les hommes allument les incendies
C’est juste une journée d’ été à traverser, un cadran , un rond de feu à supporter
J’attends le calme, la fraîcheur, la nuit
Je ne sais pas faire autrement, je vis tout simplement parfois avec intensité
Il fait chaud
Le soleil envahit le ciel, la chaleur écrase la vie
Je titube et mon corps semble dégouliner en direction du sol
L' idée de faire partie de l’infiniment petit me vient à l’esprit
Marcher et regarder droit devant devient l’ effort des hommes
Les gens ne sont jamais contents de leur sort,
Au solstice d’hiver, ils voudront l'impossible c'est à dire l’été
ÉTAIT
Que tout redevienne comme avant
Certains d’entre nous prierons pour des jours meilleurs,
D’autres chercheront l’état de grâce, sans doute un dieu
Moi je les regarde faire et les laisse faire en souriant
Puis je me détourne, du temps j’en ai peu
peu importe les froids ou la chaleur,
Je choisis d'envahir la vie.

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Commentaires

  • Voilà la sagesse du Grand Midi écrite en lettres de feu ! Une belle description de l'acquiescement à la vie : choisir d'envahir la vie, c'est proclamer l'amor fati, et comme l'enseignait le philosophe au marteau, il convient - par ce détournement du regard - "d'ignorer les problèmes intellectuels" et préférer recourir au passé (s'y ressourcer) plutôt que de tenter de le faire revenir (comble de la vanité !) : comme disait René Char (poète très influencé par Nietzsche) "l'acte est vierge, même répété".

  • L'amor fati , l'amour du destin je ne vois comment faire autrement . Vivre et remplir l'existence de doutes n'est pas mon " truc" , je crois que ut fonctionnes ainsi aussi , oh si ...:)
    L'amour , la passion tant pis pour de pati .
    Bisous à mon ami

  • Alors là... Ah, ben alors... Bonnes vacances alors...

  • PS : Bon, j'espère trouver ton livre chez SAURAMPS. Je descends à Montpellier en septembre.

  • Je te souhaite de très bonnes vacances petite MP, comme toujours ton post est très bien écrit.
    En lisant le dernier commentaire de Dan ça me fait penser qu'il faut que je récupère ton livre, mes soeurs se le sont approprié et on "oublié" de me le rendre ....Ah, les coquines !

  • @ Dan : normalement mon livre sera encore dans les rayons de chez Sauramps , je le souhaite en tous cas , ton regard est le bienvenue . Bonnes vacances à toi également.
    @ Pénélope : Merci Pénélope , bisous à tes soeurs . Je pars dimanche , j'ai besoin de pas mal de repos il me semble.

  • Que le sable chaud soit avec toi.

  • Je te souhaite de bonnes vacances, repose toi bien et à bientôt j'espère !

  • oh !! que c'est beau !! le soleil réchauffe les jours et seuls les hommes allument les incendies : bien dit !!!

    un billet un peu mélancolique et qui se termine de manière festive puisque le soleil et les vacances sont là , pas loin !

    belles vacances ici ou sur la lune !
    je t'offre ce cadeau issue des archives de l'INA : attention c'est culte :
    http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/I05004781/renaud-coup-de-gueule.fr.html

  • Au détour d'un recueil, j'ai trouvé ceci, comme un écho à ce billet :
    "Toi le mystique, tu vois une signification en toute chose.
    Pour toi tout a un sens voilé.
    Il y a une chose occulte dans chaque chose que tu vois.
    Ce que tu vois, tu ne le vois jamais que pour voir autre chose.
    Pour moi, grâce à mes yeux faits seulement pour voir,
    Je vois absence de signification en toute chose ;

    Je vois cela et je m'aime, puisque être une chose c'est ne rien signifier du tout.
    Être chose c'est ne pas être susceptible d'interprétation."

    (Alberto Caeiro, in "Poèmes désassemblés")

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