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  • No stress for once in this week

    Un vendredi presque parfait.Putain !j’ai eu une énergie moi aujourd’hui, incroyable. Je n’en reviens pas en corps : levée à l’heure, timing parfait entre le moment où j’ai décollé les paupières et celui où j’ai démarré la voiture. J’ai même pu prendre le temps de manger un truc avant de partir. Manger assise au bar de la cuisine avec mon grand verre de jus d’ananas dans la main gauche et un pain au chocolat industriel dans celle de droite. Cela fut décisif pour La gestion du restant de la journée : 5 minutes à dévisager le matin gris et froid par la fenêtre de la cuisine, à ne penser à rien d’autre qu’ à, ben heu…,à rien…
    De plus, cette contrefaçon de viennoiserie est plus digeste consommée ainsi, plutôt que vite fait dans la voiture. Pour une fois je ne vais pas rouler trop vite pour tenter de rattraper les 10 minutes de retard habituelles.
    No stress for once in this week .
    Heureusement qu’aujourd’hui j’étais en forme. Car chaque seconde, chaque minute, chaque heure se sont déroulées, au bureau comme à la maison, de la même façon, c’est-à-dire très vite… j’étais, donc, pressée de voir tomber la nuit…
    je suis sure que vous comprenez.
    C’est chouette quand aujourd’hui se passe de cette façon. Pour une fois d’attaque, comme une amazone sans cerne, ni repli. Tellement efficace que j’ai même eu le courage de m’avancer en compta pour lundi matin.
    Le fameux lundi matin où je vais arriver avec le cerveau et le cheveu rebelles, les effets du rendez-vous de demain matin chez Lucie ma coiffeuse se seront complètements dissolus, hélas. J’aurais le sourcil froncé et je sais déjà que le fait de cheker mes mails sera une épreuve. Puis je me dirais : allez soldat-mère-femme-secrétaire du courage pendant encore 5 jours ma belle.
    jusque-là, c’est certain vous me suivez.
    Bref tout ça pour dire que j’adore le vendredi soir, pas encore au bord de l’ennui. Je me sens bien surtout à la naissance de 21 heures. j’ai faim de détente ; de l’envie: téléphoner à mes parents et à mes sœurs ,demanger des chocolats en chœur, faire l’amour, cuisiner, marcher avec mon chien, passer au moins deux heures à finir de souder ma statue. Dite œuvre qui va finir par devenir marteau à force de faire l’enclume sur mon établi … plein de trucs je vous dis.
    Ce soir ce n’est pas QUE la Saint Valentin c’est surtout vendredi
    Je me demande si toujours vous me suivez ?
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  • c'est la crise

    C’est la crise
    c’est le nuage de trop que je respire en me persuadant que c’est une bonne bouffée d’oxygène que je me fais en cadeau
    parce que voilà ;  putain, en ce moment j’en ai plein le dos, au sens propre comme au sens figuré. Je suis en plein dedans. En plein milieu d’une de ces grosses crises passagères remplies de pollutions, aux relents de dépression, un sombre moment que je traverse. Une peine que je combats, j’essaye de ne pas prendre perpète. Le fait de ne pas avoir trop confiance en moi, ne m’aide pas beaucoup. Mais j’ai un ou deux système de défense tels que l’achat d’une paire de bottes ou celui d’une robe ou deux, selon. Mais pas cette fois, en ce moment c’est la crise, une dure à cuire. Faut dire que mon manque d’inspiration m’a ruiné ces derniers mois, et a foutu un sacré bordel dans la gestion des placards et du fragile équilibre monétaire de mon couple. La balance est largement en ma défaveur. Je suis en déficit, une bonne conduite est pour moi de rigueur de plus Je commence en avoir marre de payer des agios en forme de critiques. Je signale, au passage et à ma décharge, qu’on s’était promis il y a 20 ans, que nous nous n’engueulerions jamais à propos d’argent. Mais bon nous avions 20 ans. Nous avions juste du potentiel : En corps en bon état, nous ne savions pas que le ministère de l’intérieur était le plus réformant.  
    En plus, ça va un moment. Les achats compulsifs c’est pareil que les bonnes résolutions, c’est peu efficaces : dans les deux cas les effets sont éphémères. Aucune des deux ne me tente. Par défaut je choisis le spleen et l’ennui. C’est tout  ce dont je suis capable en ce moment. Je me sens injuste et à la fois ridicule à cause de ma voix de crécelle, je ne suis nulle pour crier, pathétique à cause des larmes donc un peu émouvante aussi, mais dévastée surtout. La tristesse sera ma liberté sous conditions. Les reproches seront mes matons.

    A l’intérieur de cette insaisissable prison, l’écran est ma fenêtre de tir. J’arme, je vise, les bruits du clavier, représentent le son d’une gâchette. Je chasse un truc, mais je ne sais pas quoi. L’unique certitude qui m’anime c’est qu’il faut ça sorte, j’apprécie. Je goute à un plaisir gratuit. Ce moment est assez savoureux : le retour à mon besoin d’écrire, me réconforte un peu, mais vraiment.

     

    Et voilà j’ai écrit, et maintenant c’est fini je n’ai plus envie.je commence à me dire que cette crise est plus longue et forte que d’habitude, ça me déprime et me fait flipper en même temps …