Un matin d’il y a longtemps face à l’océan mes larmes semblaient toutes petites, contempler le ressac me rendait, un peu moins amère .C’est à peu près à partir de ce matin là, que j’ai commencé à comprendre comment me détacher d’à peu près tout, tous.
C’est un état d’esprit assez lâche, certes, mais assez confortable,aussi je l’avoue.
C’est à l’intérieur du souvenir de ce matin d’océan que parfois je me réfugie.
Avoir envie des choses, chaque jour d’avantage un peu moins m’éloigne d’eux, et surtout d’à peu près tout, force aimant …
Dans le silence, je décide, bien trop souvent de m’évanouir. Il y a bien trop à dire, l’écho des mots dérangerait, en toute franchise je pense. Ma voix est bien trop fluette de toute façon. Alors j’écris…