Allumer l’écran, cliquer sur l'application word, le mot « word » et la page blanche apparaît, et le mot worLd est enfin complet . L .
Ma lettre raconte, tour à tour, les fleurs de peau poussant malgré moi au dedans de mes parois, comme des orties m’irritant sans me laisser le moindre repos.
Les troubles, les montagnes encerclant mes frissons quand j’ai effroi. L’écran de monde. Le cran de raconter les périodes, de décrire, de lister un à un les états traversant un terrain se trouvant pile entre les deux pics, deux pôles. Terrain trouble, amer et vague . Une épaule sur laquelle se reposer n’existe pas, c’est un habit de sérotonine qui me contiendra, me servira d’ abri , un abri à partir duquel je tente de comprendre un monde sans elle, sans moi. Deux pôles entre lesquels je me balance, sous mes pieds un fil, sous le fil le précipice. Un simple courant d’air venant d’en bas et voilà, c’est rien à fou.
Voilà.