Je voudrais être une fatigue, où la pesanteur des postures s’apparente à la caresse d’une paresse, couffin douillet des gestes moux , au tour des mots moelleux : Aux confins d’une lourdeur quasi voulue, dotée d’un sourire en coin disant j’ai bon vécu, j'ai vécu pour de beau…
Le manteau étroit de la faiblesse ne me convient pas, ralentissant mes gestes et ne me tenant en aucun cas chaud , cachot de mes décisions ….
Je frissonne à l’idée de garder l’œil cerné . Avais –je tort de ne vouloir entendre que mes envies jusqu’à en oublier d’écouter mon corps ? Mais bon , ce n'est pas trés grave tout ça , n'est-ce pas ?
IL suffit juste de serrer les dents,de ne rien accorder à la survie et de n'aimer que la vie .....