Le stress de l’intermittent voyageur m’envahit, en découvrant l’aéroport sur lequel on a atterri, en plus de mon anglais approximatif… suivre le flux des passagers étant dans le même avion, et récupérer la valise, qui depuis le temps a plus de kilomètres au compteur que ma voiture.
Arpenter Londres en 3 jours, et pour la 3eme fois. Nous éterniser à Candem street, c’est-à-dire là où certaines boutiques ressemblent à des boites de nuit et d’autres à l’antre de Tim Burton. Au retour se rendre compte d’avoir acheté une paire chaussures au look improbable…Manière de me prouver /ne pas oublier, dans quelques temps, que j’y étais ?Me rappeler que c’est injuste de lui reprocher en chouinant : « qu’on ne fait jamais rien… »
Parenthèse de l’été, tranchant avec l’ambiance tomates mozza, marche au petit matin avec la chienne, tournées des canadairs au-dessus de la clape, bals et vide greniers des villages alentours, sable dans la voiture, épreuve à chaque fois qu’il faut rentrer dans ladite voiture, circulation ralentie, épisodes caniculaires, diète des écrans, relever le courrier et les courriels mais pas tous les jours, dernière démarque des soldes, transpirer au moindre déplacement, vérifier le niveau de chlore dans la piscine, boire trop de rosés et vraiment aimer les mojitos, lire d’avantage, s’écœurer de l’actualité, tout ne fait qu’empirer, ne pas vouloir de demain, ce jour qui s’appelle « la rentrée … «