À l’heure où l’on ne badinait pas encore avec les écrits de Musset. Du temps où l’aristocratie ne se surnommait pas Jet Set saupoudrée, mais ressemblait quand même à un ballet de caniches royaux. Quand le soir tombé, au milieu du festin des corps équipés de perruques d’antan enroulées autour de grosses têtes blafardes, se mettaient à faire danser leurs jupons et leurs mocassins. Décor semblant se disperser en des trainées de poudre blanche estompant mon rêve bien fait. Derrière chaque mouvement, un songe, où moi aussi j’étais enroulée dans du taffetas ou de la soie, mon tout à l’intérieur d’une crinoline, avec mon buste fixé sur le dessus et faisant mine d’être emprisonné au sein d’un bustier. Sous mes pas l’herbe fleurissait, je chantais et riais à la fois de pouvoir et de liberté. Flamboyante destinée, au fond de ma gorge des cris rouges mais sans…Sang, cent effets secondaires au fond …Au fond de ce rêve bien fait. Au réveil, j'ai trouvé que le retour à la réalité n’était qu’un pirate qui m’enlevait rien qu’un horizon, mon teint en restât flétri et mon esprit un rien meurtri . Le réveil est une expérience prenant la forme du corsaire.Le corps serre en plus d’ un gout amer."
Voilà le genre de" choses " que l'on peut travailler en écriture automatique avec comme inducteur de la musique. Cantate de Bach.
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Du bout des doigts
Si, mi, la, ré, sol, do, fa...