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C'est de la folie, timeo es ere timui, et intervention de prose .

J’ai anticipé sans le faire exprès, j’ai flippé avant même de morfler : c'était le préliminaire avant d'être en colère. J'ai pleuré,  y en a qui disent que pleurer il n’ y a que ça de vrai . C’était tout à fait de l’ émoi, en tous cas ça en avait la couleur, l’odeur et le goût, un peu celui du cafard. Ça m’atteint de plein fouet par devant par derrière par le flanc, ça me va droit au cœur, transperce la pompe à sang. C’est assez violent et bouleversant, c’est un 8/10 de putain de tremblement de taire. C’est redoutable et magnifique à la fois, c’est un peu comme la recherche du courage, cette trouille pour de bleu …. tant pis si j’y perds mon âme, ma raison et mon latin. Au moins je ne serais plus équipée pour être terrorisée.. .En pleine crise de flip est mon capital humain.
Utiliser les mots bleus pour décrire les coups.

timeo es ere timui

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Commentaires

  • Oui, oui, oui, sans doute...
    Bref, moi je passais pour t'annoncer que je viens d'avoir l'autorisation d'éditer mon bon de commande dans lequel figure 4 ex de ton roman.
    Maintenant que la machine administrative est lancée, faut faire preuve d'encore un peu de patience avant de pouvoir me délecter de tes mots.
    Vivement ! Vivement, moi j'dis !

  • Dom comment faire pour te remercier ?
    Je suis touchée , ravie , que puis je te dire à part encore une fois : merci infiniment.
    Je vais joindre de ce pas mon éditeur pour lui annoncer la nouvelle, cette super nouvelle .
    vivement vivement, moi j'dis .
    Marie

  • moi aussi je suis tres heureux pour toi (je suis tres indiscret,j'ai lu le commentaire)
    je rentre de corse
    bien le bonjour

  • Après avoir traversé un tas de choses dans l’air de la sphère, j’ai vu une lumière bleue de ce côté-ci, un ciel de faïence, plein d’élégance. Je me suis arrêté un instant, allongé pour admirer. Un paysage de lignes, de signes mystérieux, une rivière d’encre bleue, des herbes en prose et autour une montagne de mots qui fond dans ce décor. Il y a longtemps, j’ai vaqué dans cet ensemble de choses, à quelques mètres de là.
    Il me faudrait connaître les mots qui reviennent communément, ici. Alors, je crois que je pourrais tenir et entendre cette forme d'unité, de cohérence, ou de permanence encore, que je recherche, sans le chercher vraiment. Disons que je saurais ce qui est fait, à défaut d'en percevoir l'auteur ou la destination. Ces mots, c'est peut-être nuit, c'est peut-être pluie. C'est peut-être voix, peut-être silence… A bien y réfléchir, je pense que je ne décèlerais rien, rien de mieux que cette confusion de la parole. Qui s'écoule, sans aller jamais, et surgit, sans procéder, ni provenir. Qui est, et n'apparait pas, entièrement assez. Ca ne ramène pas tellement à soi, l'écriture. Le reflet reste infidèle. Est-ce même un reflet? Ou une ombre, une présence muette, qui accompagne de très loin. Un parjure, encore… On est toujours trop lié, à quelque chose qu'on ne mesure pas, cependant qui altère. Il faudrait se retourner vers le lecteur, mais lui ne sait jamais la source; il ne voit jamais que l'empreinte des pas. Et ce marcheur? Et ce mouvement? Les pas s'effacent à mesure…
    Encore une fois, je vois dans les nuages, des mots insensés, des périphrases, et je parle seul à haute voix. A chaque fois, que je me traîne jusqu’ici, il faut que je me libère, que je me laisse aller à mes mots sortis de mes veines, je me laisse emporter sans limite, je deviens étrange comme cette goutte d’eau oubliée d’une ortie blanche. Que vous dire du monde, que vous ne savez déjà, sinon cette confusion, cette érosion qui domine les mots, les devance, les engage, et les engendre. Que dire? Ma parole est isolée, confinée en moi, arrêtée autant que mon corps, comme lui d'un semblable saisissement effrayé, et cependant elle trouve un écho, parfois, chez quelques uns. Ils ne traînent pas la même misère, ni les mêmes rêves, et vivent ailleurs. Pourtant… C'était quoi, le monde, alors, en notre temps compté. Moi je ne sais pas, mais vous, direz-vous? Les voitures et le bruit, une guerre ici ou là, un peuple qui s'éveille, un autre qui meurt, un homme qui souffre en silence (c'est silence), la crise, Obama, l'intraitable beauté, l'inénarrable dérive des choses, les modes, un brin de muguet, une rose fanée, ce qui des mœurs change, ou se perpétue, quelque chose qui s'assèche, entre les mains, ce qui tient lieu de décor, ou de fiction… Peut-être plus. Peut-être moins. C'est l'Histoire, celle qui sera figée, un jour. Celle qui trahira en témoignant, pour nous. Mais le décompte du temps, celui-là propre à l'homme ordinaire, qu'en est-il? Ne traversez pas l'époque, sans une parole fidèle.
    Vous allez me dire, il parle en dormant, s’articule en rêvant celui-là. Il est dans son autre lune. Il communie dans un paysage, comme un moine, comme un peintre. Vous avez sans doute raison, vous êtes je suis dans votre maison. Je me perds dans mes mots, dans ce jardin de la conscience.
    Il fallait que je déambule comme un oiseau de feu dans le coin de votre fenêtre, pour chanter des mots bleu-ciel, bleu nuit, bleu pétrole, bleu porcelaine. Comme un objet touchant, comme un tableau flamand.
    Amikalement Sic

  • @ Sic : et si les mensonges et la réalité se confondaient et n existaient pas vraiment ? Merci pour ce commentaire ton passage le magicien a de la chance de t avoir comme ami .

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