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C'était .

Des photos encadrées, des bricoles, des bibelots, tout ça rien que des souvenirs.
Rien que des objets, posés là, sur des étagères et des buffets, ça me fait penser à des trophées .
Puis l’on s’aperçoit de temps en temps, ou une fois par semaine, selon,  qu’il faut leur faire la poussière.
La salle à manger est ornée, la pièce à vivre comme on dit est propre et jolie. Espace accessoirisé ainsi de sujets de conversation prêts à être servis autour de certains dîners… Des épisodes, les bonnes heures qui rassurent et qui réchauffent l’existence même en été. 

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Commentaires

  • Ce qui m'a longtemps fasciné, c'est davantage la disposition des objets que les objets eux-mêmes : pourquoi celui-là ici, et cet autre là, et non l'inverse ? Pourquoi avoir envie de les changer de place, parfois ? Ou inversement, pourquoi ne pas supporter que quelqu'un d'autre les déplace (en croyant bien faire, le plus souvent !). Enfant, je passais de longs moments à rassembler toutes sortes d'objets - mélangeant jouets, petits souvenirs etc. - sur une table, et à simplement les regarder sous des angles différents, avec différentes lumières (utilisant parfois des lampes de spot de couleur, celles utilisées pour nos "boums"). Plus que le plaisir de posséder ces objets, je trouvais ma satisfaction dans cet instant où mon esprit vagabondait pour tenter de comprendre le rapport (de taille, de volume, de contraste etc.) qu'il y avait entre eux ; par cette observation, je crois que, déjà mais sans en être conscient, j'essayais de saisir l'ordre du Monde, un sens caché... Je n'ai évidemment rien découvert, mais cette approche ne m'a pas quittée (cf. mon billet "Impression"). Je te remercie d'avoir fait remonter en moi ce souvenir.

  • Ce qui continue de me fasciner c'est le pouvoir que peut procurer , parfois, la nostalgie de l'insouciance, toute une époque . Via l'un de ces objets l'on remonte le temps, retrouve un peu de ce "tant" , celui dont il m'arrive de parler. PLus ce temps passe et plus nous nous demandons si nous serions capables à nouveau de vivre cette sorte d'intensité.
    Nous sommes mortels chaque seconde devrait compter, chaque instant peut être le dernier . Et lorsqu'un moment privilégié nous tombe dessus , bien sur , on ne l'oublie pas , du moins pas tout à fait . L'objet ainsi, matérialise, un épisode une séquence dite "heureuse" . L'on contemple , se ment un peu , en se disant que c'était des moments parfaits.
    Si j'ai la chance et l'énergie de pouvoir aller à Dublin cette année , j'irais chercher James Joyce en personne , et te le ramènerais pour toi , en entier .
    Merci à toi

  • Très touché. Par. Ta délicattention.

    (c'est bien imité, non ?)

  • les objets ont souvent une ame et celle ci vagabonde dans la maisonnée et ceci pour notre plus grand plaisir ! je crois que c'est aussi le cas sur la lune , non ?

  • @ Pascal : mais je t'en prie ... Quels sont les objets que Marilyn aurait gardé à ton avis ?
    @ JP : je te confirme c'est le cas : les livres posés sur ma bibliothèque . Biz à toi l'artiste

  • @ MP :
    Si j'en crois la légende, même nue, une chose ne la quittait jamais : son Chanel N°5. Nul doute que c'est ce qu'elle aurait tenu à conserver : un flacon de ce parfum.

  • souvenirs, souvenirs et comme leur collection fait sens. Tous uniques et pourtant formant un tout. Le passé et le présent réunis sur une étagère. Et toujours le clin d'oeil.

  • toujours regarder le passé du coin de l'oeil

  • @ MP : j'aime bien cette dernière réponse sur fond vert :)

  • "Toute chose parle à sa façon."

    (J. Joyce, Ulysse, édition Folio, p. 180)

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