J’écoute cette vieille chanson pour l’état d‘esprit d’aujourd’hui, elle est parfaite. Et tant pis si je ne souviens plus comment j’ai rencontré ces couplets. Les premières notes ressemblent à un rockingchair, et de l’abandon.
Je n’en peux plus d’entendre les gens parler fort et à toute vitesse. Aujourd’hui, ça sera regard en arrière, tenter de me souvenir depuis combien de temps je n’avais pas craint pour l’avenir…Une pensée en forme de doudou qui s’appelle « souvenirs vagues de jeunesse ».
Le temps, où il y avait des boutons en forme de cerises sur mes chemises pour me donner un style. Je n’avais pas tout à fait 20 ans. C’était en corps facile d’affirmer ce qu’il me plaisait. Le temps où choisir, pas encore, ne m’impressionnait.
Pas grand-chose ne m’appartenait, à part l’incertain et des espoirs de jeunesse. C’était cool de ne pas craindre vraiment pour le futur.
Vrai ou arrangement du passé, je ne sais pas si je mens. C’était il y a longtemps, l’insouciance, à force ça s’oublie.
Bon vieux commun refuge nommé passé.
Juste une pause, me replonger là où je pensais comprendre à peu près le monde dans lequel j’habitais.
Après cette semaine compliquée pour tout le monde en particulier, j’éprouve vraiment le besoin de prendre ce moment pour tenter de digérer le flux amer de toutes les informations dont on a tous été nourris.
Besoin de prendre une incertaine distance, le blanc de ma feuille et de la musique pour atténuer ce grand sentiment d’incompréhension. Et tenter de savoir où, je me situe. À peu près, ne pas me sentir si désarmée …